Festival

Cinq films québécois seront à Cannes

Les artisans d'Un été sans point ni coup sûr, le réalisateur Francis Leclerc, la productrice Barbara Shrier et l'auteur Marc Robitaille.

 

Le cinéma québécois vivra un vrai petit moment de gloire, à Cannes, alors que pas moins de cinq films y seront projetés avec l'annonce de la sélection d'Un été sans point ni coup sûr et de C'est pas moi, je le jure! dans la catégorie Écrans juniors.

Les longs métrages de Francis Leclerc et de Philippe Falardeau, sortis respectivement en août et en septembre 2008, rejoignent à Cannes les Polytechnique (Denis Villeneuve), J'ai tué ma mère (Xavier Dolan) et Carcasses (Denis Côté), déjà en lice à la Quinzaine des réalisateurs.

Écrans juniors est une sélection de films présentée, depuis 2006, en marge du Festival de Cannes. Pour y être admis, les films doivent présenter un intérêt particulier pour les jeunes de 10 à 15 ans. Aucun film québécois ou même canadien n'y avait encore été sélectionné avant cette année.


«SURPRISE»

Tout en notant qu'Écrans juniors est une section modeste de la fiesta cinématographique cannoise, les artisans des deux films ne cachaient pas leur joie, hier. Après tout, ça demeure le Festival de Cannes.

«J'ai appris ça hier quand je me suis mis à recevoir plein de courriels me souhaitant un bon voyage», a déclaré la productrice d'Un été sans point ni coup sûr, Barbara Shrier, qui était aussi heureuse que surprise, elle qui ignorait tout de la candidature de son film.

«C'est la SODEC qui s'est occupée de tout avec notre distributeur Maxfilms. Francis et moi n'étions même pas au courant. Je ne sais pas comment ça va se traduire pour des éventuelles ventes, mais on peut continuer de rêver. C'est toujours difficile pour les films québécois de se trouver des acheteurs.»


CLIENTÈLE ÉLARGIE

Pour sa part, Philippe Falardeau se réjouit de constater que C'est pas moi je le jure! obtient une deuxième vie auprès d'une clientèle inattendue au départ, les jeunes.

«J'ai été surpris. Quand le film est sorti, je me suis promené sur Internet et sur Facebook, et la tranche d'âge qui semblait s'intéresser le plus au film en est une que je n'avais pas vu venir, soit les 16 à 22 ans. Ce qui était un peu normal quand on y pense, parce qu'ils sortaient justement de la période de l'enfance.»

 

 
 
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