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Douze films réalisés par des femmes pour souligner le 8 mars

Publié le 7 mars 2024
Éléphant - Deux actrices (Micheline Lanctôt), un des douze films réalisés par des femmes qu'Éléphant vous propose pour souligner le 8 mars. Sur la photo: Pascale Bussières et Pascale Paroissien.
Pour souligner la Journée internationale des droits des femmes, Éléphant vous propose une sélection de douze longs métrages restaurés qui ont été réalisés par autant de femmes. Cette sélection de films permet d'apprécier toute la richesse du point de vue féminin dans le septième art de fiction québécois, depuis les années 70 jusqu'au début du XXIe siècle. Issues d'horizons variés, ces oeuvres reflètent différentes préoccupations historiques et sociales de ces femmes cinéastes. Elles sont toutes disponibles sur notre site web, sur les plateformes de Vidéotron et sur l'app Apple TV.  

Des entrevues exclusives réalisées avec ces femmes de cinéma vous sont également proposées en complément.


La vie rêvée (Mireille Dansereau, 1972)
Premier long métrage de fiction réalisé par une femme.
Avec Véronique Le Flaguais et Liliane Lemaître-Auger

Deux jeunes filles travaillent dans une compagnie de films et se lient d'une amitié assez exceptionnelle. L'une d'elles est amoureuse d'un homme marié d'âge mûr socialement inaccessible, l'autre a une attitude un peu méfiante envers les hommes en général. Si elles ne se reconnaissent pas dans les images et les modèles traditionnels perpétués par les hommes, elles s'entendent sur un point: plus l'Homme est lointain et inaccessible, plus elles sont fascinées et attirées vers lui.  Au fil de leurs rêveries, elles se forgent un bel homme « rêvé » et le gardent caché jusqu'à ce que la vérité éclate : l'homme n'existait pas vraiment - seule son image existait.



L'absence  (Brigitte Sauriol, 1976)
Avec Frédérique Collin et Guy Thauvette

Louise est photographe professionnelle et réussit très bien dans son métier. Mais son père qui avait disparu depuis de nombreuses années refait surface. Il est très malade et aimerait revoir ses trois filles. Devant le demande de son père, Louise hésite puis se dérobe. La réapparition de son père pose des problèmes jusque dans sa vie de couple.
 
 
 
Mourir à tue-tête  (Anne Claire Poirier, 1979)
Avec Julie Vincent, Germain Houde, Paul Savoie, Louise Portal 

Une infirmière a du mal à retrouver son équilibre après avoir été sauvagement violée à la sortie de son travail. Mourir à tue-tête s'attaque à un sujet que les mentalités collectives s'acharnent à considérer comme tabou : le viol de la femme. Pourquoi le viol existe-t-il? Est-ce le sort naturel des femmes d'être violées? Qu'est-ce que le viol abîme chez la femme? Et où se situe la justice des hommes?

 
 
Avec Charlotte Boisjoli, Céline Lomez et Jacques Galipeau

Au lendemain de la mort subite d'Albert, son mari depuis près de 40 ans, Adèle, mère de huit enfants et âgée de 57 ans, se retrouve seule, flouée et se sentant trahie. Face à ses rancunes, elle risque d'abord de sombrer dans la dépression, mais s'efforce finalement à entreprendre le contrôle de son destin et à ouvrir la porte sur le monde qui l'entoure. À travers cette course à la survivance, elle découvrira l'amitié, analysera son passé, légitimera sa vie tout en justifiant ses frustations sans amertume.

 
 
La cuisine rouge (Paule Baillargeon et Frédérique Collin, 1980)

Le jour d'un mariage, les femmes qui doivent s'occuper de la cuisine alors que les hommes boivent décident de se révolter et se mettent à faire la fête de façon rituelle afin de contester la domination des hommes. Un film-choc farouchement indépendant, féministe et revendicateur qui a marqué le cinéma québécois.


La femme de l'hôtel  (Léa Pool, 1984)
Avec Louise Marleau, Paule Baillargeon, Marthe Turgeon

Tournant un film dans sa ville natale, une réalisatrice trouve l'inspiration chez une femme, Estelle David, qui erre dans un hôtel. Cela l'aide à mieux définir le rôle qu'elle écrit pour sa comédienne, une artiste polyvalente qui excelle aussi bien dans le jeu dramatique que dans la chanson.
 

Le dernier havre (Denyse Benoit, 1986)
Avec Paul Hébert, Louisette Dussault, Claude Gauthier

Adaptation d'un roman d'Yves Thériault. Un retraité, qui fut pêcheur toute sa vie, s'ennuie à mourir chez son fils et sa belle-fille. Ayant découvert, au cours de ses longues promenades, une barque abandonnée, il entreprend en cachette de la remettre à flot pour un dernier voyage. 

 
 
Marie s'en va-t-en ville (Marquise Lepage, 1987)

Marie, une fugueuse de treize ans en quête de son identité, débarque à Montréal et rencontre une prostituée vieillissante dans la quarantaine. Cette dernière l'héberge et devient un modèle maternel pour l'adolescente, qui témoigne aussi des problèmes liés à sa condition.

 

Le sexe des étoiles (Paule Baillargeon, 1993)
Avec Marianne Coquelicot Mercier, Denis Mercier, Sylvie Drapeau

Adaptation du roman de Monique Proulx. Camille, 12 ans, passionnée par les étoiles, scrute le firmament en implorant le retour de Pierre-Henri son père, dont elle est sans nouvelles depuis cinq ans. Un soir, le père mythique revient... en se présentant sous le nom de Marie-Pierre. Michèle, la mère de Camille, pour qui ce fantôme du passé ravive une immense douleur, essaie en vain de s'interposer. L'adolescente, refusant la transsexualité de son père fera tout en son pouvoir pour le ramener à son identité d'homme, inconsciente de la détresse croissante et du déchirement que vit Marie-Pierre. À l'aide de son copain Lucky, Camille choisira sa voie.
 
 

Deux actrices  (Micheline Lanctôt, 1993)
Avec Pascale Bussières, Pascale Paroissien, François Delisle

Une jeune femme à la vie rangée reçoit la visite inattendue d'une femme qui prétend être sa grande s?ur. Après quelques hésitations, elle décide de l'héberger pour un temps, ce qui bouleverse sa vie avec son mari. Les deux soeurs qui ne se connaissent pas doivent apprendre à s'apprivoiser et à s'accepter.  Parallèlement, les deux actrices qui jouent le rôle de cette fiction dans le film parlent des personnages qu'elles interprètent, se racontent, inventant de troubles correspondances entre leur vie réelle et fictive. Un film alternant les images vidéo et 16 mm.

 
 
La fabrication d'un meurtrier (Isabelle Poissant, 1996)
Avec Pierre Chagnon et Denis Bouchard

Interrogé par un enquêteur de police pour une affaire de meurtre, un psychiatre raconte tant bien que mal son histoire : parti en Bulgarie pour retracer le passé de sa femme, il y rencontre une jeune et séduisante femme médecin qui lui présente un patient amnésique de l'hôpital. Fasciné par le cas de cet homme qui a perdu la mémoire au point de ne plus savoir s'habiller ni manger, le psychiatre entreprend sa lente rééducation et va jusqu'à le ramener avec lui à Montréal. Il devient alors son maître, son ami, son protecteur et l'aide à retrouver la mémoire. Mais dans quel dessein ?
 

Les fantômes des 3 Madeleine (Guylaine Dionne, 2000) 
Avec Sylvie Drapeau, France Arbour et Isadora Galwey

Une mère, sa fille et sa petite-fille, toutes prénommées Madeleine, partent ensemble pour la Gaspésie. Durant le voyage, elles apprennent mieux à se connaître et à faire la paix avec les fantômes du passé. Un road movie superbement photographié en noir et blanc qui dresse de façon poétique le portrait de trois femmes de différentes générations. 


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