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Quatre nouveaux films restaurés disponibles sur illico

Publié le 23 août 2017
Éléphant / Collection Cinémathèque québécoise - Quatre nouveaux films s'ajoutent au Répertoire Éléphant sur illico.
Nous avons le plaisir d'annoncer la mise en ondes sur illico de quatre nouveaux longs métrages numérisés et restaurés par notre équipe s'échelonnant sur 50 ans d'histoire: Le triomphe du coeur (1954), mélodrame de Jean-Yves Bigras, Les vautours (1975), drame de Jean-Claude Labrecque, Rafales (1990), suspense policier d'André Melançon et La neuvaine (2005), drame de Bernard Émond.


Le triomphe du coeur - L'esprit du mal  (Jean-Yves Bigras, 1954)

Avec Rosanna Seaborn, Denyse Saint-Pierre, Marthe Thiéry et Roger Garceau

Dernier long métrage de Jean-Yves Bigras sorti en 1954 après des films tels que Les lumières de ma ville et La petite Aurore l'enfant martyre, Le triomphe du coeur - L'esprit du mal est un mélodrame inspiré d'une pièce de Henry Deyglun, qui est aussi scénariste, où les méchants et les victimes s'affrontent. Le film, qualifié par certains de médiocre, marque en quelque sorte la fin d'une période de l'histoire du cinéma québécois et constitue un témoignage intéressant du cinéma produit au Québec à l'époque.


Les vautours (Jean-Claude Labrecque, 1975)

Avec Gilbert Sicotte, Monique Mercure, Amulette Garneau et Carmen Tremblay

Après sa projection remarquée à la Cinémathèque québécoise au mois de mai dernier en présence du réalisateur Jean-Claude Labrecque et du comédien principal Gilbert Sicotte (ainsi qu'au Musée national des beaux-arts du Québec en juillet), la version restaurée des Vautours est maintenant disponible sur illico. Le film est également offert sur iTunes. 

Tourné en noir et blanc et coloré en bleu par la suite, Les vautours nous montre le comportement de trois soeurs pilleuses d'héritage avec beaucoup de talent et d'originalité. 

SYNOPSIS
Louis Pelletier, dix-huit ans, perd sa mère. Les trois soeurs de cette dernière se montrent plus avides d'hériter que soucieuses de leur neveu qui se retrouvera bientôt sans rien.


Rafales (André Melançon, 1990)

Avec Marcel Leboeuf, Denis Bouchard, Claude Blanchard

Présenté récemment au Festival Fantasia, Rafales est un des trop rares suspenses de la cinématographie québécoise. Le scénario a été élaboré à partir d'une idée de Denis Bouchard, à laquelle ont ensuite contribué Marcel Leboeuf et le réalisateur André Melançon. Ces trois-là travaillaient souvent ensemble à la Ligue nationale d'improvisation et c'est ainsi qu'ils ont eu l'idée d'un scénario de film dans lequel ils se retrouveraient tous ensemble. 

SYNOPSIS
La veille de Noël, une automobile se glisse silencieusement dans l'aire de stationnement d'un centre d'achats. À son bord, trois hommes armés et nerveux préparent un coup. Gérard restera au volant, alors que Normand et Pouliot descendent et se dirigent vers un grand magasin. Ils sont sur le point de toucher au but lorsque Pouliot, pris d'un mauvais présage, se défile tout à coup et retourne à l'auto. Gérard est furieux, il ira, lui, faire tandem avec Normand. À la pointe de leurs revolvers, le gérant de l'entreprise remet la caisse aux deux filous, mais alors qu'ils s'enfuient dans les escaliers mécaniques du centre d'achat, Normand tire stupidement un coup de feu tuant un père Noël. Il sera attrapé par la police tandis que Gérard réussira à s'enfuir avec le magot. Philippe Trépanier, un chroniqueur radio, a été témoin de la scène et commence à pister le fuyard : il ne veut pas le faire arrêter, mieux, il lui propose son aide. Tour à tour, comme chat et souris, les deux hommes se traquent, s'observent, s'affrontent dans un fascinant duel qui se terminera par une prise d'otage et un dénouement très inattendu.


La neuvaine (Bernard Émond, 2005)

Avec Élise Guilbault et Patrick Drolet

La neuvaine constitue le premier volet de la trilogie théologale d'Émond : la foi (La neuvaine, 2005), l'espérance (Contre toute espérance, 2007) et la charité (La donation, 2009).

Contemplatif, profondément humain, fragile et puissant tout à la fois, le film est empreint d'un questionnement face à l'existence qui plonge le spectateur dans ses propres réflexions face au monde dans lequel il évolue. La neuvaine a remporté plusieurs prix au pays et à l'étranger, parmi lesquels le prix de l'Association des critiques de cinéma (AQCC).

SYNOPSIS
Jeanne est médecin. Elle se croit responsable de la mort d'une patiente et de son bébé, assassinés par un mari violent. Désespérée, elle quitte Montréal et roule dans la nuit. À l'aube, elle s'arrête près du sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré. Elle veut se jeter dans le fleuve au quai du village. Mais un jeune homme venu prier pour sa grand-mère mourante l'en empêchera. Quelque chose en François touchera Jeanne. Ce n'est pas sa foi, qui la rebute. Mais elle est sensible à la simplicité de ce jeune homme énigmatique. François amènera Jeanne dans son village pour qu'elle soigne sa grand-mère, mais il n'y a rien à faire et la vieille femme mourra dans les bras de son petit-fils. Cette mort paisible et sereine réconciliera Jeanne avec l'existence. (communiqué de presse)
 

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