<-Retour à toutes les nouvelles

Six nouveaux films disponibles sur illico

Publié le 19 décembre 2016
Éléphant / Collection Cinémathèque québécoise - Six nouveaux films numérisés et restaurés par Éléphant sont maintenant disponibles sur illico.
Éléphant est heureux d'annoncer l'arrivée de six nouveaux films numérisés et restaurés sur illico, juste à temps pour la période des fêtes. Ces six titres, dont trois sont du cinéaste Claude Gagnon, s'échelonnent sur une trentaine d'années et vont du drame sentimental au thriller policier.

Délivrez-nous du mal (Jean-Claude Lord, 1965, drame)
 
D'après le roman de Claude Jasmin. Un homosexuel trentenaire et mal dans sa peau vit une relation tourmentée avec un séducteur qui l'humilie. Ce film nous permet de réaliser comment était perçue l'homosexualité dans les années 60. «Lord révèle en quelques séquences un bon talent de metteur en scène. [...] Sa technique annonce un réalisateur qui se démarquera de la génération précédente par l'utilisation d'un traitement plus hollywoodien.» (Yves Lever, 1991)

La gammick (Jacques Godbout, 1974, thriller)
 
Inspiré d'un fait divers remontant aux années cinquante, La gammick raconte l'histoire de François (Chico) Tremblay, Québécois moyen, qui se trouve confronté, après quelques années de bons et loyaux services au sein de la pègre montréalaise, avec la toute-puissante mafia américaine. La gammick, plus qu'un thriller, a une signification sociale et idéologique qui rend possible une lecture à plusieurs niveaux et permet l'analyse sociopolitique d'un phénomène urbain: le gangstérisme. Il existe au Québec comme partout ailleurs. (Résumé ONF)

Les yeux rouges (Yves Simoneau, 1982, thriller policier)
 
Profitant d'une vague de violence qui agite le quartier d'une petite ville, un individu décide de régler des comptes personnels. Les multiples indices que la police découvre et le battage publicitaire exagéré que la presse effectue autour de l'événement contribueront, durant un moment à brouiller les pistes. Une jeune femme, Marie-Josée, se retrouvera, malgré elle, mêlée à toute cette histoire. Échappant de justesse à une agression de celui qu'on surnomme «le voyeur», elle sera à l'origine du dénouement de l'histoire. (dossier de presse)


Visage pâle (Claude Gagnon, 1985, drame social)
 
Au Témiscamingue, un campeur et un Améridien sont victimes du harcèlement de jeunes désoeuvrés du village. Racisme et homophobie se mêlent. Une bagarre éclate qui tourne au drame. Le visage pâle trouve refuge dans la réserve. «Il ne s'agit pas d'un film québécois comme ceux que les gens se sont habitués à ne plus aller voir. Sa portée est universelle. D'ailleurs j'ai failli tourner ailleurs qu'au Québec.» (Claude Gagnon, 1985)

The Pianist (Claude Gagnon, 1991, drame sentimental)
 
Version originale anglaise. Les rapports de deux soeurs adolescentes avec un pianiste d'origine japonaise. Adaptation d'un roman de la canadienne Ann Ireland. «J'ai décidé de mettre un terme à ma période d'improvisation qui avait débuté avec Keiko. J'aimerais que le film provoque une réflexion sur les inévitables triangles amoureux et sur le fait de devenir adulte. J'ai l'impression que de tous les films que j'ai faits, c'est celui que j'ai le mieux contrôlé.» (Claude Gagnon, 1992)

Pour l'amour de Thomas (Claude Gagnon, 1995, drame)
 
Hémophile atteint du sida, Thomas, le fils d'une française et d'un québécois, décide contre l'avis de sa mère de venir vivre le peu de temps qu'il lui reste à l'Île Verte. Il y découvre une famille qui l'accueille avec chaleur et qui invite bientôt la mère. Une relation trouble va bientôt s'établir entre tout ce monde. (Cinémathèque québécoise)

 

<-Retour à toutes les nouvelles
 
Lexique Conditions d'utilisation Politique de vie privée Copyright © Éléphant - Tous droits réservés