André Forcier
1976,
92 minutes
Dans un quartier populaire, pendant qu'on organise une fête pour le quarante-troisième anniversaire de Polo, l'usurier du coin, des adolescents complotent un assassinat. L'eau chaude l'eau frette est une poésie de la cruauté, une célébration de l'anarchie où amis et ennemis, jeunes et moins jeunes, profitent de cette grande réunion pour régler leurs comptes et laver leur linge sale en public.
Angle Saint-Denis et Rachel, la plus belle terrasse de l'est de Montréal, l'endroit idéal pour faire un festin délirant qui fait éclater toutes les tensions qui traversent un milieu marginal. «Je tourne dans les bars et les grills, à cause des ombres et de la lumière qui y est belle (...) Je choisis mes locations à cause de la qualité de la lumière et parce qu'elles servent bien notre scénario. Je me fous du réalisme géographique.» (André Forcier)
«Des personnages aliénés consolident les éléments mêmes de leur aliénation collective. Ils seront prisonniers d'eux-mêmes..., à moins qu'ils n'aient la lucidité, l'inédit et la cruauté des enfants.» (André Forcier, juillet 1975. Source: Cinéma Québec, 1976, no 42, p.23 – coll. BanQ)
Couleur
Canada
Français
92 minutes et 26 secondes
Long métrage
317 000
1975
Début du tournage : 11 septembre 1975
Montréal, Cinéma Fleur de Lys, Semaine du cinéma québécois, 13/04/1976
Festival du film d'humour de Chamrousse, Prix de la critique, (1978) (Gagné)
