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Premières
- Saint-Élie-de-Caxton, 19/11/2012
Dans un village isolé, la misère gruge son monde et leurs rêves. Depuis quelques années, les habitants de Saint-Élie-de-Caxton trouvent tout juste à manger pour se maintenir en vie. Les jardins de chacun ne fournissent pas à produire suffisamment pour subvenir à la faim.
Au printemps, Ésimésac, seul habitant du village à n'avoir pas d'ombre mais jouissant d'une grande force, décide de s'y mettre à redonner aux ventres du village. Il convainc son monde de contribuer, chacun de son mieux, pour participer à un projet de jardin communautaire. À multiplier les forces de chacun pour cultiver en grand. Et on s'y lance.
À ce même moment, on entend une rumeur voulant que la construction d'un chemin de fer dans la région relie bientôt Saint-Élie-de-Caxton au reste du monde. Avec la promesse de l'abondance, des wagons remplis d'opulence et de boustifaille, le train laisse espérer à du confort et du facile. Le forgeron Riopel, dont l'ombre est immense, choisit de s'impliquer dans la fabrication de rails plutôt que dans la culture maraîchère. Et il convainc les gens de s'investir dans ses ferrailles et affaires plutôt que de jouer le jardin. L'été se déroule, et, un à un, ceux qui avaient osé le jardinage passent du côté du forgeron. Le grand projet commun d'Ésimésac perd des plumes et bat de l'aile sous le poids du métal, mais devrait-il s'opposer au progrès ?
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