Données de diffusion
Premières
- Beaubien (salle de cinéma), Montréal, 3/11/2006

Une chambre de motel glauque. De petits bandits de bas étage. Des combines faites pour se planter. Le désespoir noyé dans une bonne dose de naïveté. Voilà le décor dans lequel le dramaturge torontois George F. Walker a planté sa pièce Le génie du crime. Un univers joyeusement déjanté, où le cinéaste Louis Bélanger n'a pas hésité à plonger. Celui de Rolly, Stevie et Shirley pris au piège de leur dernier plan foireux. Plus ces amateurs désespérants, mais attachants essaient de s'en sortir, plus ils s'enfoncent... Jusqu'où les mènera leur fomidable incompétence? Amoureux inconditionnel de ces marginaux un peu loufoques, le réalisateur de Gaz Bar blues met toute leur vulnérabilité en relief dans une mise en scène épurée, la chambre de motel devenant un canevas idéal aux prestations remarquables des comédiens en présence. Placé sous le signe de la spontanéité, Le génie du crime est avant tout un film brut, sans artifices, un polaroïd brûlant sur l'absurdité de la condition humaine. (site web ONF)
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