Une tranche dans la vie d'un groupe d'artistes montréalais. Un homme dans la fin vingtaine est très fortement attiré par le jeune fils d'un couple de ses amis. «Montreal Main c'est aussi, à la manière d'un documentaire, un film sur un milieu qui se retrouve ici décrit avec une extradorinaire justesse.» (J.-P. Tadros, 1974)
Fiction réelle ou documentaire fiction, à micro budget (20 000 $), sur la vie d'un groupe d'artistes amis anglo-franco du Montréal des années 60-70. Une anecdote centrale : un homme dans la fin vingtaine est très fortement attiré par le jeune fils d'un couple de ses amis. Cette action principale permet d'observer le curieux groupe d'étudiants, d'artistes et de bourgeois plutôt éclatés qui entoure les protagonistes, dont Allan Moyle (qui vient récemment de réaliser l'amusant New Waterford Girl) et l'étonnant verbomoteur Stephen Lack, acteur et artiste. Deux ans plus tard, le groupe avait muté. Il a produit un film beaucoup plus fini, The Rubber Gun (Allan Moyle, 1976), qu'il faut aussi voir - et surtout entendre - pour les merveilleux tangos de Lewis Furey.