Données de diffusion
Premières
- Odéon (salle de cinéma), Montréal, 16/10/1975
Tourné dans la splendide région de Saint-Victor et de Saint-Martin, en Beauce, Partis pour la gloire fait revivre avec humour, sensibilité et nostalgie une époque qui nous a beaucoup marqués et qu'aucun cinéma n'avait encore explorée. Cette résistance à la conscription et aux mandements de toutes sortes, ressentis comme une injustice, n'est-elle pas la source de cette liberté nouvelle que les Québécois réclament? Ce "passé immédiat", que Clément Perron fouille ici comme un archéologue amoureux de ses racines, ne recèle-t-il pas toutes les données du problème national québécois? (ONF)
Partis pour la gloire raconte la résistance à la conscription à l'époque de la Deuxième Guerre mondiale. Clément Perron s'est déplacé en Beauce pour tourner ce film qui retrace la résistance des Beaucerons, mais aussi d'une partie du monde rural à partir du moment où est votée à Ottawa la loi de la conscription obligatoire. À travers les différents personnages on devine la mentalité de la collectivité, mais aussi des clans de village et des familles. L'intrigue de ce film dont l'action est centrée autour de la recherche des objecteurs et des déserteurs nous permet de découvrir plusieurs personnages qui, à leur façon, reflètent l'attitude des Beaucerons face à la guerre : des amoureux de la terre, un vétéran de la guerre de 1914-18, des étudiants plus instruits que les autres habitants, un curé qui connaît tout son monde, etc..
Ce film est une production de l'Office national du film du Canada.
Notez que Canoe.ca et l'équipe d'Éléphant, mémoire du cinéma québécois se réservent le droit de ne pas publier un commentaire qui pourrait porter atteinte à la nétiquette.
Close