Deux raisons ont attiré les cinéastes à l'Île-aux-Coudres : la langue et la pêche aux marsouins (bélugas). Mais au travers du langage et des gestes quotidiens de la pêche s'est révélé tout un esprit mythique où figurent les mystères de la lune, le culte des ancêtres, la puissance des marées, la conception sacrale de la tradition, un sentiment d'identification au règne animal. Les discussions, les scènes exubérantes de la mi-carême, le travail en mer au rythme de la lune et des marées font de ce film non pas un documentaire, mais une fresque, où sont décrits les motivations, les mythes, les légendes d'un peuple de la mer. (Site Web de l'ONF)
Chef-d'oeuvre du direct, photographié avec une extrême sensibilité aux choses et aux gens, ce film révèle la poésie de la langue quotidienne et l'esprit mythique des gens de la mer. «Est-ce du cinéma? demande Perrault. Je ne sais pas. Mais ce que nous avons fait, ce n'est pas de la littérature. Pour la suite du monde, c'est avant tout un spectacle, (...) et ce pourrait être le cinéma le plus pur qu'on ait fait depuis Flaherty.» (Yves Lacroix, 1963)
At the instigation of the filmmakers, the young men of the Ile-aux-Coudres in the middle of the St-Lawrence River try as a memorial to their ancestors to revive the fishing of the belugas interrupted in 1924. (IMDB)
Ce film est une production de l'Office national du film du Canada.