Robert Morin
1992,
93 minutes
Huit personnes se remémorent, chacune à sa manière, les événements des trois derniers jours de la vie de Régis Savoie, criminel notoire condamné à 25 ans de réclusion. L'histoire commence en prison alors que Mathieu, le jeune fils de Savoie, rendant visite à son père qu'il n'a pas vu depuis cinq ans, est témoin de son évasion ... plus ou moins préméditée. Personnage flamboyant, Savoie va profiter pleinement de sa liberté en multipliant au risque de sa vie les gestes les plus fous, alors même qu'il fait l'objet d'une enquête policière. Il noue des contacts secrets avec le milieu judiciaire et journalistique, tout en retrouvant sa famille, son amie et ses copains. Tous ont intérêt à ce qu'il retourne derrière les barreaux. Mais qui le dénoncera ? (Annuaire 1992, p.106)
«Un film qui parle de l'enfance comme d'une mauvaise blague, qui vous transporte en riant dans la tête d'un psychopathe, et qui chante la détresse de son univers entre deux chansons "country" de l'ineffable Marcel Martel.» (Georges Privet)
«L'idée de ce film était de prendre un personnage fictif et de voir huit autres personnes autour de lui qui en parlent de façon cinématographique.» (Robert Morin)
Couleur
Canada
Français
93 minutes et 12 secondes
Long métrage
1992
1 400 000
1992
35 mm
Finaliste, prix Génie, Meilleur film canadien, (1992) (Gagné)
Prix L.-E.-Ouimet-Molson (devenu AQCC-SODEC), Meilleur long métrage québécois, (1992) (Gagné)
