Données de diffusion
Prix
- Prix Génie, Meilleur film canadien (1988)
«À sa sortie de prison, où il a passé deux ans, Marcel retrouve, intacts, son loft spacieux et ses synthétiseurs. Après avoir été complètement coupé du monde, il cherche à renouer avec celle qu'il aimait, Julie, qui s'est éloignée de lui, ainsi qu'avec celui qu'il a du mal à aimer, Albert, son père cardiaque et abandonné par sa femme. La vie de Marcel est menacée et il doit se défaire de deux policiers sans scrupules qui veulent récupérer le produit d'une importante vente de drogue. Après quoi, il pourra retrouver son père et lui offrir, en cadeau d'adieu, une dernière partie de chasse, quelque part dans un zoo, la nuit. (Résumé ONF)
Un soir, Jean-Claude nous avait amenés dans ce hangar désaffecté sur le bord du fleuve (aujourd'hui démoli) avec son walkman sur nos oreilles pour nous faire écouter la musique de son film pendant qu'il nous décrivait la scène. Il voulait qu'on voie son film avant de le tourner. Le projet fut longtemps refusé à la SOGIC parce qu'on disait alors : "Il y a deux histoires dans votre film, il faut en choisir une." On s'est obstiné jusqu'au bout. La projection à Paris avant Cannes fut désastreuse ; sur soixante-dix journalistes, il n'en restait que trois à la fin. Le film a été présenté en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs dans le Vieux palais, celui-là même où on avait montré Fellini, Godard, Truffaut et les autres. Après la projection, ce fut le délire. Jean-Claude fut retenu sur les marches par des centaines de personnes, pendant une bonne heure, qui l'applaudissaient et parlaient avec lui.» (R. Frappier)
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