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Dix longs métrages qui mettent en valeur les paysages estivaux québécois

Publié le 20 juillet 2020
Éléphant - Éléphant vous propose 10 longs métrages restaurés qui mettent en valeur les paysages estivaux du Québec. Sur la photo : image tirée du film Les fous de Bassan, d'Yves Simoneau, tourné en Gaspésie à l'île Bonaventure.
À travers les décennies, les différentes oeuvres de notre cinéma ont véhiculé une foule de réflexions sur le monde avec ses joies, ses peines et ses intrigues, mais elles ont aussi transmis d'innombrables images qui nous permettent de voir et d'apprécier le Québec à travers les époques et les saisons.  

Alors que l'été bat son plein et que de très nombreux Québécois sont en vacances et parcourent les routes de la province, voici quelques suggestions de films restaurés qui ont été tournés dans différentes régions de la Belle Province et dans lesquels les paysages estivaux sont à l'honneur. Sauf exception, ils sont tous disponibles sur les plateformes de Vidéotron et d'Apple.

 
Mon amie Pierrette (Jean Pierre Lefebvre, 1969, Vidéotron seulement)
 
Une fin de vacances au chalet familial qui reflète très fidèlement une certaine réalité québécoise. Conflit des générations, matriarcat québécois, trahison des sexes, sont quelques-uns des thèmes qui couvent, à l'état latent, sous la simplicité et l'humour des situations. Oeuvre marquante, ce film prend valeur de rétrospective, en nous montrant les débuts surréalistes d'une grande figure du monde du spectacle au Québec: Raoul Duguay. (ONF)

Red (Gilles Carle, 1970)
 
Un Métis montréalais, injustement accusé du meurtre de sa demi-soeur, est pris en chasse par la police, instrument de la justice blanche, et par ses demi-frères qui veulent venger leur soeur. «Une structure de récit extrêmement inventive dans laquelle rien n'est donné directement mais toujours communiqué d'une façon allusive. Ce style donne à l'action un pouvoir qu'elle n'aurait pas dans un récit traditionnel.» (Luc Perreault, 1970)

Pas de répit pour Mélanie (Jean Beaudry, 1990)

Pendant les vacances scolaires, Mélanie, une jeune fille de la campagne, reçoit la visite de sa correspondante de longue date, une citadine prénommée Florence. L'été s'annonce beau et paisible jusqu'à ce que, inspirées par le Petit Prince de Saint-Exupéry, elles décident "d'apprivoiser" une dame âgée et solitaire que tous les enfants du village craignent. Lorsque la mystérieuse aïeule se fait voler ses bijoux et son cochonnet, ses biens les plus précieux, les deux amies se transforment en détectives privées.
 
Les smattes (Jean-Claude Labrecque, 1972)

Deux hommes, résidents d'une colonie perdue, se dressent contre la loi pour défendre leurs droits. L'action se passe en Gaspésie, une région du Québec où l'on déménage des populations entières pour rétablir une économie déficiente. Mais on ne déracine pas les hommes comme les pierres, surtout quand ces hommes n'ont pour toute richesse que leur liberté. (dossier de presse)

Les fantômes des 3 Madeleine (Guylaine Dionne, 2000)

Une mère, sa fille et sa petite-fille, toutes prénommées Madeleine, partent ensemble pour la Gaspésie. Durant le voyage, elles apprennent mieux à se connaître et à faire la paix avec les fantômes du passé. Un road movie superbement photographié en noir et blanc qui dresse de façon poétique le portrait de trois femmes de différentes générations. (Éléphant)


Les fous de Bassan (Yves Simoneau, 1986)

Anne Hébert, Prix Femina 1982. Un jeune homme revient sur l'île gaspésienne qu'il a quittée cinq ans plus tôt. En s'amourachant d'une femme, il déclenche un drame. Les fous de Bassan est une adaptation soignée du roman d'Anne Hébert et illustre le défi que représente pour tout adaptateur l'écriture ambivalente de l'auteur. Simoneau opte une approche linéaire qui se veut fidèle à l'esprit de l'oeuvre et propose des images saisissantes des paysages pittoresques et photogéniques de l'île Bonaventure.

La piastre (Alain Chartrand, 1976)

Un petit bourgeois, à l'aube de la quarantaine, laisse tout tomber pour effectuer un retour à la terre après que sa femme l'ait quitté pour un autre. Forcé par les évènements à se questionner sur le sens de sa vie, le personnage principal accompagné de sa fille et d'un couple d'amis en vient à former une commune où le père de celui-ci, dans une réconciliation fraternelle, prendra une importance jusqu'alors insoupçonnée pour ce dernier.

La grenouille et la baleine (Jean-Claude Lord, 1988)

Grâce à son sens de l'ouïe très développé, Daphné, 12 ans, vit une relation exceptionnelle avec les plus intelligents et les plus grands mammifères au monde, les baleines et les dauphins. Un jour, elle réussira à sauver une baleine à bosse qui s'était prise dans les filets de pêcheurs et, quelques heures plus tard, elle sera elle-même sauvée par son grand ami Elvar, un dauphin de la famille des Bottlenose.


Le dernier havre (Denyse Benoit, 1986)

Un retraité, qui fut pêcheur toute sa vie, s'ennuie à mourir chez son fils et sa belle-fille. Ayant découvert, au cours de ses longues promenades, une barque abandonnée, il entreprend en cachette de la remettre à flot pour un dernier voyage. Adaptation d'un roman d'Yves Thériault.

Le silence des fusils (Arthur Lamothe, 1996)

Inspiré d'un fait divers survenu en juin 1977, le cinéaste fait revivre, par le biais de la fiction, un drame innu : la mort par balles de deux Innus de la réserve de Mani-Utenam. Lamothe transpose son récit à travers l'enquête que mène un biologiste, en mission sur la Côte-Nord, après avoir découvert un cadavre. Avec comme toile de fond, le racisme blanc face aux Indiens, un thème récurrent dans l'oeuvre du cinéaste.

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