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Le Québec bien représenté à Toronto

Toronto International Film Festival

Publié le 5 septembre 2012
© Toronto International Film Festival - Le TIFF présentera cette année 7 films québécois.

Encore cette année, le Toronto International Film festival (TIFF) a réservé une belle place aux films québécois dans sa programmation. Entre le 6 et le 16 septembre, 7 longs métrages de fiction de la Belle Province y seront projetés dans différentes sections. Nous vous les présentons brièvement.

Présentations spéciales / Special Presentations

Inch'Allah  (Anaïs Barbeau-Lavalette)

Produit par micro_scope, qui nous a donné Incendies et Monsieur Lazhar, Inch'Allah sera présenté à Toronto en première mondiale. Tourné en Palestine,  le film raconte l'histoire d'une obstétricienne québécoise (Evelyne Brochu) qui accompagne les femmes enceintes dans un camp de réfugiés palestiniens et habite en Israël. Elle rencontrera bientôt une guerre qui n'est pas la sienne et sera entraînée par ceux qui la portent.  À l'affiche au Québec le 28 septembre.

Laurence Anyways  (Xavier Dolan)

Histoire d'amour entre une femme et un homme qui décide de devenir une femme, Laurence Anyways est probablement l'oeuvre la plus mature du jeune cinéaste. Le film a été présenté à Cannes et y a reçu un bel accueil. Suzanne Clément est d'ailleurs repartie avec le Prix d'interprétation féminine de la section Un certain regard. Encore une fois, la facture visuelle est très léchée et la musique agit comme un puissant catalyseur d'images. On souhaite au film le succès qu'il mérite à Toronto.


Liverpool (Manon Briand)

À la croisée du thriller et de la comédie romantique, Liverpool met en vedette Émilie (Stéphanie Lapointe), une jeune fille travaillant au vestiaire d'un bar branché qui s'éprend d'un client (Charles-Alexandre Dubé) et se retrouve plongée malgré elle dans une histoire liée au crime organisé. Manon Briand nous propose cette aventure moderne aux accents rétro dix ans après La turbulence des fluides. Le film était à l'affiche au Québec cet été.

Rebelle (Kim Nguyen)

Présenté en première mondiale en février dernier à la Berlinale, où il a gagné deux prix, le quatrième long métrage de Kim Nguyen arrive à Toronto précédé d'une solide réputation. Son actrice principale, Rachel Mwanza, a remporté l'Ours d'argent de l'interprétation féminine à Berlin et le Prix de la meilleure actrice à Tribeca. Entièrement tourné en Afrique, Rebelle raconte l'histoire de Komona, une adolescente de 14 ans enceinte ayant été soldate qui relate son passé difficile à son enfant à naître.


Cinéma contemporain du monde  / Contemporary World Cinema

Camion (Rafaël Ouellet)  
 
Film le plus accessible de Rafaël Ouellet à ce jour, Camion s'est démarqué au Festival de Karlovy Vary en gagnant le Prix du jury oecuménique et Prix de la mise en scène.
Après avoir été impliqué dans un accident ayant provoqué la mort d'une femme, un camionneur (Julien Poulin) vit une certaine détresse et décide d'abandonner le métier. Ses deux garçons (Patrice Dubois et Stéphane Breton) viendront le soutenir et auront ainsi l'occasion de faire le point sur leur vie et leurs fantômes respectifs. Camion est encore à l'affiche au Québec.

Maître / Masters

Tout ce que tu possèdes (Bernard Émond)

Bernard Émond a choisi Toronto pour présenter en première mondiale son nouveau long métrage, Tout ce que tu possèdes, tourné dans la ville de Québec.  Après sa trilogie sur les vertus théologales, il nous propose une autre réflexion lumineuse sur les valeurs humaines.

Pierre Leduc (Patrick Drolet), un homme solitaire qui est en train de perdre le fil de sa vie, se retrouve devant un important héritage laissé par son père qu'il hésite à accepter parce qu'il considère qu'il s'agit de biens mal acquis. Au même moment, sa fille adolescente qu'il n'a pas connue se manifeste à lui. Le film sera à l'affiche au Québec en novembre.

Wavelengths

Bestiaire (Denis Côté)  

Après s'être déjà pas mal promené autour de la planète, Bestiaire est présenté à Toronto dans une section d'avant-garde, ce qui est approprié pour un tel objet cinématographique. Sans paroles et tournée entièrement au Parc Safari, cette sorte de chronique explore de façon les liens possibles entre les hommes et le monde animalier.

Pour la programmation complète, rendez-vous sur le site officiel.

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