Données de diffusion
Premières
- Théâtre St-Denis, Montréal, 6/5/1972

Première écolo du cinéma québécois, Bernadette part à la campagne implanter sa philosophie du bonheur.
En rupture avec son milieu, une femme va vivre à la campagne. Sa vraie nature, c'est de vouloir le bonheur du monde, de tout le monde. «Bernadette est l'illustration de ma conception du cinéma-puzzle. La philosophie actuelle bascule vers une conception plus totale de l'être. Le matérialisme est une réduction de l'homme. Le cinéma volontairement social ou politique est un cinéma de grossissement, forcément faux.» (Carle, 1972)
Bernadette habite la ville. Elle a conscience d'être devenue une petite bourgeoise. Mari professionnel, amitiés de classe, divertissements de type culturel, appartement moderne de bon goût. Elle décide de disparaitre avec son fils Yannick, deux ans et demi, et de réapparaitre quelque part à la campagne pour laisser enfin s'exprimer sa vraie nature, dans la nature. Sa première rencontre: Thomas Carufel. C'est son voisin. La ferme de Thomas devient le lieu où s'organise une action politique positive.
La ferme de Bernadette est le refuge de tous les «drop-outs» de la région. Bernadette se découvre une générosité, une charité sans borne, une charité divinement amorale. Elle prend soin de l'éducation de jeunes enfants, elle se donne à un infirme pour lui faire plaisir, cajole les vieillards pour égayer leurs vieux jours, héberge des chômeurs. La vie de Bernadette fait vite scandale. Est-elle une prostituée? Est-elle une sainte? Bernadette n'est peut-être au fond, qu'une vraie femme c'est-à -dire un être capable de tous les vices et de toutes les vertus à la fois, à la condition qu'ils soient excessifs... (dossier de presse du film, coll. Charles-Henri Ramond)
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