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10e édition de la Tournée du cinéma québécois

Publié le 7 octobre 2013
Pascale Lévesque / Agence QMI - Dany Laferrière, Raymond Bouchard, Ségolène Roederer, Christian de la Cortina, Camille Monjeau, Joelle Séparo (directrice de la tournée) et Nathalie St-Pierre (cinéaste)
Pour sa 10e édition, la Tournée du cinéma québécois s'arrêtera dans 13 villes, dont Shawinigan, Alma, Gatineau, Matane et Drummondville, du 8 octobre au 5 décembre.
 
Ce sera l'occasion pour cinq documentaires, autant de courts métrages et six longs métrages de fiction (Les 4 soldats, L'Autre Maison, Catimini, Émilie, Sarah préfère la course et Une jeune fille), d'aller à la rencontre de leur public.
 
Des soirées de premières auront lieu dans les salles de cinéma, ainsi que de nombreuses activités dans les établissements scolaires. La caravane visitera 30 écoles, soit trois fois plus qu'il y a dix ans.
 
«La plupart des étudiants qu'on rencontre ont très peu de connaissances cinématographiques, a dit Ségolène Roederer. Ça devient de plus en plus primordial dans une société où l'accès à l'image est de plus en plus grand, que les jeunes aient accès à des outils.»
 
À bord de la caravane, acteurs et réalisateurs tels que Marcel Sabourin, Chloé Robichaud, Hugo Latulippe et Bernard Émond iront discuter avec le public pour faire connaître les rouages de leur métier.
 
Depuis dix ans, à l'automne, une caravane d'artisans du cinéma québécois sillonne les routes du Québec dans le but de promouvoir notre cinéma, de favoriser son développement et l'intérêt pour celui-ci. Depuis le départ de la caravane en 2003, pour la première Tournée du cinéma québécois, notre grand écran «s'est diversifié, a maturé, a pris confiance en lui.»
 
Le coup d'envoi de la tournée anniversaire a été donné lundi, au Cinéma Beaubien. En dix ans, la Tournée a parcouru 60 000 kilomètres, a présenté 200 films et reçu 150 invités devant environ 35 000 personnes.
 
«En 2003, il fallait défricher la «trail», s'est rappelé le comédien Louis-David Morasse. C'était l'époque où il surmonter les préjugés que le monde avait envers le cinéma québécois. À Chibougamau, le propriétaire du cinéma me disait que ça faisait 20 ans qu'il n'avait pas passé de films québécois parce qu'ils étaient «plats». On avait réussi à le convaincre, et finalement son cinéma était plein. Ç'a fait des petits comme ça.»
 
Je me souviens de Ricardo Trogi avec Québec-Montréal, Kim Nguyen avec Le Marais, et Louise Archambault avec Familia, a confié Ségolène Roederer, directrice générale de Québec Cinéma. Les gens sur lesquels on a misé dans l'industrie il y a dix ans sont là encore aujourd'hui. C'est un grand succès.»
 
Toutefois, Ségolène Roederer se désole de constater que malgré les avancées technologiques, les régions ont encore peu ou pas accès aux films québécois «à cause des frais, de l'industrie, du commerce».
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