Abondance de longs métrages québécois de fiction au 45e FNC
Publié le 4 octobre 2016Chaque année, le Festival du nouveau cinéma (FNC) propose aux cinéphiles une multitude de films québécois, dont plusieurs en primeur. Éléphant vous propose un tour d'horizon des longs métrages présentés du 5 au 16 octobre dans les différentes sections de ce festival essentiel qui fête cette année sa 45e édition.
OUVERTURE
Two Lovers and a Bear - v.f. Un ours et deux amants (Kim Nguyen)
Après sa présentation à Cannes et à Toronto, le nouveau film de Nguyen, une histoire d'amour tournée dans le Grand Nord, ouvrira le festival avant de prendre l'affiche le 7 octobre.
COMPÉTITION INTERNATIONALE
Maudite poutine (Karl Lemieux)
Seul long métrage québécois en compétition internationale, Maudite poutine a été présenté en première mondiale à Venise et a déjà circulé dans plusieurs autres festivals. Un film atmosphère en noir et blanc dans un univeres rural et malsain où la nature est omniprésente et la bande-son hypnotisante. Avec Marie Brassard, Martin Dubreuil et Jean-Simon Leduc.
FOCUS QUÉBEC/CANADA
Les arts de la parole (Olivier Godin)
Un long métrage inspiré des contes québécois et de l'oeuvre de Jacques Ferron.
L'autre côté de novembre (Maryanne Zéhil)
Troisième long métrage de cette réalisatrice d'origine libanaise, qui aborde ici entre autres la dualité culturelle. Avec Pascale Bussières, Raïa Haïdar, Arsinée Khanjian et David La Haye.
Boost (Darren Curtis)
Une histoire mettant en vedette un jeune immigrant du quartier Parc-Ex à Montréal. Présenté en version originale anglaise avec sous-titres français.
La chasse au collet (Steve Kerr)
Après Columbarium, Kerr propose ce thriller indépendant sur fond de sites de rencontres pour personnes engagées en quête d'infidélité. Avec Paul Doucet, Julianne Côté, Christian Bégin et Anne-Marie Cadieux. En salle au Québec le 21 octobre.
Le cyclotron (Olivier Asselin)
Après Un capitalisme sentimental, Asselin plonge dans la science-fiction avec ce nouveau projet hors-normes, une histoire d'amour sur fond de Seconde Guerre mondiale et de mécanique quantique.
Mes nuits feront écho (Sophie Goyette)
Dans son premier long métrage, Sophie Goyette expose la quête de trois protagonistes qui arrivent à un moment charnière dans leur cheminement personnel. Une oeuvre méditative qui s'imprègne des questionnements universels propres à la nature humaine.
Stealing Alice (Marc Séguin)
L'artiste multidisciplinaire Marc Séguin conjugue vengeance, rage, amour et beauté dans cette première incursion au cinéma. Avec Fanny Mallette, Joëlle-Paré Beaulieu, Denys Arcand, Elisapie Isaac et Gaston Lepage. En version originale anglaise avec sous-titres français.
We're still together (Jesse Klein)
Sélectionné en compétition au festival de Karlovy Vary, ce film indépendant du Montréalais Jesse Klein explore la relation étrange et chaleureuse entre un jeune obèse intimidé et un trentenaire immature. Le film sera présenté en première nord-américaine en version originale anglaise.
LES NOUVEAUX ALCHIMISTES
Déserts (Charles-André Coderre, Yann-Manuel Hernandez)
Premier long métrage de ce duo d'artistes présenté dans une section plus expérimentale, Déserts est une exploration intimiste et charnelle qui prospecte la psyché de personnages égarés dans des espaces désertiques.
TEMPS O
Prank (Vincent Biron)
Forte de sa présentation remarquée à Venise, la comédie Prank a été sélectionnée dans une section regroupant des cinéastes rebelles et des films mordants. Le film sera présenté au FNC en première québécoise avant de prendre l'affiche au Québec le 28 octobre. Le premier long métrage de Vincent Biron suit un adolescent solitaire qui se lie d'amitié à trois joueurs de tours qui filment leurs coups pendables à l'aide de leurs téléphones intelligents.
PRÉSENTATIONS SPÉCIALES
Ceux qui font les révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau (Mathieu Denis, Simon Lavoie)
Présenté en grande première au TIFF où il a reçu le prix du Meilleur film canadien, ce deuxième long métrage du tandem Denis et Lavoie (Laurentie) est inspiré de la crise étudiante de 2012 au Québec et questionne la portée et les impacts du militantisme à l'heure du néolibéralisme.
HISTOIRE (S) DU CINÉMA
Nous en avons déjà parlé, Éléphant rendra hommage cette année à deux cinéastes québécois importants en présentant trois films restaurés de Jean Pierre Lefebvre formant la trilogie d'Abel et un Conte pour tous réalisé par André Melançon, décédé le 23 août dernier.
Il ne faut pas mourir pour ça (1967)
Le vieux pays où Rimbaud est mort (1977)
Aujourd'hui ou jamais (1998)
Fierro... l'été des secrets (1989)
CLÔTURE
Maliglutit (Zacharias Kunuk)
C'est Maliglutit, le nouveau thriller de Zacharias Kunuk, celui qui nous a donné Atanarjuat, la légende de l'homme rapide, qui clôturera le festival. En version originale inuktitut avec sous-titres anglais.
À cette imposante sélection de films s'ajoutent de nombreux documentaires et courts métrages. Pour tous les détails, consultez le site officiel du FNC.