Céline Bonnier: «Les fervents de hockey vont s'y retrouver»
Pour toujours les Canadiens
Publié le 24 novembre 2009Le film prend l'affiche le 4 décembre prochain, le jour même du centenaire du Club de hockey Canadien, fondé le 4 décembre 1909.
Pour toujours les Canadiens mêle trois histoires. Celle du Canadien, au travers d'images d'archives, celle de William (Dhanaé Audet-Beaulieu) , un ado rebelle, et celle du petit Daniel (Antoine L'Écuyer), malade en attente d'une greffe de rein à l'hôpital Ste-Justine.
«Ce n'est pas le Canadien qui nous a demandé de faire un film, nous avions carte blanche» expliquent, d'entrée de jeu, Sylvain Archambault, le réalisateur et Jacques Savoie le scénariste. «Par contre, parce que c'est une marque, il est impossible de faire un long métrage sur l'équipe sans son accord» précise ce tandem, qui était à la barre de Les Lavigueur. Et, pour les deux hommes, il était important de ne pas se concentrer sur un seul personnage, mais d'inclure plusieurs histoires. «Nous aimons avoir les trois niveaux qui scellent les destinées de tous, les recoupements, les chevauchements» nous disent-ils, en complétant leurs phrases.
Dhanaé Audet-Beaulieu, fervent amateur de hockey, a été ravi d'obtenir le rôle, qu'il décrit comme «l'union des deux facettes de sa personnalité», celle du fan et celle de l?acteur. Le jeune homme s'est tout de suite senti à l'aise dans ce rôle de William ado rebelle dont la mère Michelle (Céline Bonnier) travaille à l'hôpital Ste-Justine et dont le père - absent - (Christian Bégin), oeuvre à un documentaire sur les Glorieux.
«Le hockey est un sport qui a été beaucoup filmé» rappelle Sylvain Archambault, qui précise avoir porté une attention toute particulière au tournage des séquences sur la patinoire. «Nous avons essayé d'être au coeur de l'action, j'ai même mis une caméra sous la glace!» Et ce sont d'ailleurs celles-ci qui ont le plus stressé Dhanaé Audet-Beaulieu, qui avait peur que son jeu ne soit pas à la hauteur des «chorégraphies» prévues.
L'histoire du Canadien
Christian Bégin incarne le rôle de Benoît, réalisateur de documentaires qui en prépare un sur l'histoire de l'équipe et dont on voit des séquences tout au long du film. «Ce documentaire bidon devrait exister dans la vraie vie» dit-il, quand on lui parle des images d'archives et des moments marquants de l'histoire du Canadien.
De plus, Jean Béliveau joue son propre rôle dans le film, de même que Saiku Koivo ainsi que les joueurs de l'équipe, qui viennent visiter les enfants malades à Ste-Justine. «Nous avons grandi avec le Canadien, même moi qui ne suis pas une fan!», souligne Céline Bonnier en riant. «Les fervents de hockey vont s'y retrouver».
Un film de Noël
Et Pour toujours les Canadiens est aussi un film de Noël, «un conte d'espoir» comme le souligne Sylvain Archambault. Car Antoine L'Écuyer tient le rôle de Daniel, un petit garçon malade, qui attend une greffe de rein à l'hôpital. «Ça a été un beau challenge», souligne le jeune acteur qui avoue quand même avoir du répéter sa respiration et calmer son débit de paroles pour pouvoir interpréter un enfant malade.
Pour Christian Bégin, qui s'est d'ailleurs fait apostropher par des fans lors de sa visite au Salon du livre de Montréal en fin de semaine, «les gens ont envie de se faire réveiller la fibre de la Sainte-Flanelle.»