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Denis Côté présente Curling au Festival Paris Cinéma
Rayonnement
Publié le 6 juillet 2011 PARIS - Sélectionné dans la compétition officielle du Festival Paris Cinéma, qui se déroule jusqu'au 12 juillet, le film Curling du réalisateur québécois Denis Côté a été présenté mardi soir devant une cinquantaine de cinéphiles.
Denis Côté était présent à Paris au cinéma MK2 Bibliothèque, situé dans le XIIIe arrondissement, pour présenter son «gros film d'hiver», seul film québécois en compétition du Festival Paris Cinéma. Il a annoncé que Curling sortirait sur les écrans français à la fin octobre prochain.
Après cette deuxième projection (la première a eu lieu dimanche) qui s'est soldée par des applaudissements, le cinéaste est revenu dans la salle pour échanger avec les cinéphiles sur ce film contemplatif et anxiogène qui raconte l'histoire d'un père surprotecteur (Emmanuel Bilodeau) et de sa fille (Philomène Bilodeau) vivant dans maison isolée sur la Rive-Sud près de Montréal.
Alors qu'au Québec les spectateurs se sont parfois sentis «choqués» par l'apparition d'un tigre dans le film, les Parisiens ne l'ont pas questionné sur les différentes symboliques de son long métrage.
«Il y a à Paris, une acceptation sur les mystères du film, plus qu'au Québec», a constaté Denis Côté. «Personnellement, comme spectateur, j'aime bien les films ouverts». En France et aux États-Unis, où selon lui les réactions ont été les meilleures, il y a un «respect cinéphile».
Le réalisateur regrette d'ailleurs que contrairement à la France, il n'y ait plus «d'éducation cinématographique» au Québec. Il avoue d'ailleurs être «tanné» de toujours être considéré au Québec comme le «marginal de service».
Le décalage peut en effet paraître énorme entre les 4000 entrées que Curling a fait au Québec et sa présence dans près de cinquante festivals dans le monde depuis un an.
SOUS-TITRES FRANÇAIS
Comme cela a été le cas en novembre dernier lors du festival Cinéma du Québec à Paris où il avait été présenté, Curling a été projeté aux cinéphiles parisiens sous-titré en français. «C'est confrontant de voir son film sous-titré en français», nous a lancé Denis Côté qui s'irrite également quand on le présente en France comme un «réalisateur canadien» plutôt que «québécois».
Mais le cinéaste le concède, il commence à s'y faire surtout lorsque l'actrice française Valérie Donzelli, assise à la même table, lui dit qu'elle n'aurait rien compris à son film s'il n'y avait pas eu de sous-titres.
Valérie Donzelli sera l'une des actrices principales du prochain film de Denis Côté Vic & Flo ont vu un ours aux côtés de Marc-André Grondin et de Pierrette Robitaille. Un film «plus accessible» selon le cinéaste et dont le tournage devrait commencer à la fin de l'été 2012.
UNE ANNÉE CHARGÉE
Denis Côté est fatigué de voyager. On le comprend un peu. Depuis le Festival de Locarno l'an dernier, où son film a raflé le Prix du meilleur réalisateur et du meilleur acteur (pour Emmanuel Bilodeau), le cinéaste québécois accompagne son film un peu partout dans le monde.
En comptant les nombreux festivals où Curling a été en compétition et les rétrospectives organisées dans de nombreuses villes, le film aura été présenté dans plus de cinquante événements.
Cette semaine, Côté sera à La Rochelle, dans le sud-ouest de la France, pour une rétrospective de ses cinq longs métrages, avant de s'envoler pour la Russie et la Pologne.
Malgré son horaire chargé, Denis Côté trouve tout de même le temps de se consacrer à son film Le bestiaire, qu'il tourne en ce moment au Parc Safari. Un film sur les animaux, sans acteur, sans musique et qui s'annonce contemplatif. Un long métrage tourné avec une équipe de trois personnes et fait dans une «simplicité et une naïveté absolue».
Ce n'est probablement pas ça qui l'aidera à perdre son étiquette de «marginal» du cinéma québécois.
Denis Côté était présent à Paris au cinéma MK2 Bibliothèque, situé dans le XIIIe arrondissement, pour présenter son «gros film d'hiver», seul film québécois en compétition du Festival Paris Cinéma. Il a annoncé que Curling sortirait sur les écrans français à la fin octobre prochain.
Après cette deuxième projection (la première a eu lieu dimanche) qui s'est soldée par des applaudissements, le cinéaste est revenu dans la salle pour échanger avec les cinéphiles sur ce film contemplatif et anxiogène qui raconte l'histoire d'un père surprotecteur (Emmanuel Bilodeau) et de sa fille (Philomène Bilodeau) vivant dans maison isolée sur la Rive-Sud près de Montréal.
Alors qu'au Québec les spectateurs se sont parfois sentis «choqués» par l'apparition d'un tigre dans le film, les Parisiens ne l'ont pas questionné sur les différentes symboliques de son long métrage.
«Il y a à Paris, une acceptation sur les mystères du film, plus qu'au Québec», a constaté Denis Côté. «Personnellement, comme spectateur, j'aime bien les films ouverts». En France et aux États-Unis, où selon lui les réactions ont été les meilleures, il y a un «respect cinéphile».
Le réalisateur regrette d'ailleurs que contrairement à la France, il n'y ait plus «d'éducation cinématographique» au Québec. Il avoue d'ailleurs être «tanné» de toujours être considéré au Québec comme le «marginal de service».
Le décalage peut en effet paraître énorme entre les 4000 entrées que Curling a fait au Québec et sa présence dans près de cinquante festivals dans le monde depuis un an.
SOUS-TITRES FRANÇAIS
Comme cela a été le cas en novembre dernier lors du festival Cinéma du Québec à Paris où il avait été présenté, Curling a été projeté aux cinéphiles parisiens sous-titré en français. «C'est confrontant de voir son film sous-titré en français», nous a lancé Denis Côté qui s'irrite également quand on le présente en France comme un «réalisateur canadien» plutôt que «québécois».
Mais le cinéaste le concède, il commence à s'y faire surtout lorsque l'actrice française Valérie Donzelli, assise à la même table, lui dit qu'elle n'aurait rien compris à son film s'il n'y avait pas eu de sous-titres.
Valérie Donzelli sera l'une des actrices principales du prochain film de Denis Côté Vic & Flo ont vu un ours aux côtés de Marc-André Grondin et de Pierrette Robitaille. Un film «plus accessible» selon le cinéaste et dont le tournage devrait commencer à la fin de l'été 2012.
UNE ANNÉE CHARGÉE
Denis Côté est fatigué de voyager. On le comprend un peu. Depuis le Festival de Locarno l'an dernier, où son film a raflé le Prix du meilleur réalisateur et du meilleur acteur (pour Emmanuel Bilodeau), le cinéaste québécois accompagne son film un peu partout dans le monde.
En comptant les nombreux festivals où Curling a été en compétition et les rétrospectives organisées dans de nombreuses villes, le film aura été présenté dans plus de cinquante événements.
Cette semaine, Côté sera à La Rochelle, dans le sud-ouest de la France, pour une rétrospective de ses cinq longs métrages, avant de s'envoler pour la Russie et la Pologne.
Malgré son horaire chargé, Denis Côté trouve tout de même le temps de se consacrer à son film Le bestiaire, qu'il tourne en ce moment au Parc Safari. Un film sur les animaux, sans acteur, sans musique et qui s'annonce contemplatif. Un long métrage tourné avec une équipe de trois personnes et fait dans une «simplicité et une naïveté absolue».
Ce n'est probablement pas ça qui l'aidera à perdre son étiquette de «marginal» du cinéma québécois.