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Denis Villeneuve à Hollywood?
Tournage de Prisoners
Publié le 26 avril 2011 QUÉBEC - Denis Villeneuve réalisera un autre de ses rêves quand il amorcera le mois prochain la préparation du tournage d'un premier film à Hollywood, Prisoners.
Le producteur d'Incendies, Luc Déry, a affirmé au Journal de Québec, hier, que le cinéaste québécois prendrait part «d'ici un mois» au casting et à la préproduction de ce long métrage scénarisé par Aaron Guzikowski.
L'entente entre Villeneuve et les producteurs (le studio Warner Bros. et Alcon Entertainment, qui était derrière The Blind Side) aurait été conclue récemment avant d'être ébruitée par les médias américains, la semaine dernière.
«Je suis au courant depuis environ une semaine. Denis est présentement en vacances et je suis certain qu'il ne sait même pas que c'est sorti dans les médias», s'amuse Luc Déry.
Après le succès du film Incendies, Villeneuve a été inondé de scénarios, mais rien ne l'avait allumé avant que Prisoners ne tombe entre ses mains.
«C'est un scénario qui l'a vraiment accroché. Il en a lu beaucoup et c'est le premier qu'il lisait qu'il avait vraiment envie de faire», dit M. Déry.
Gros noms pressentis
Thriller à la Seven ou Mystic River, Prisoners (scénarisé par Aaron Guzikowski) raconte comment un homme de Boston, insatisfait du travail de la police, choisira de se faire justice lui-même en prenant en otage celui qu'il croit être le kidnappeur de sa fille de six ans et de l'amie de cette dernière.
Prisoners a fait l'objet de nombreuses spéculations depuis deux ans, de gros noms lui ayant été associés. Selon la presse américaine, une équipe formée du réalisateur Bryan Singer et des acteurs Christian Bale et Mark Wahlberg a d'abord été liée au projet. Puis, ce fut au tour du cinéaste Antoine Fuqua et de l'acteur Hugh Jackman avant que le nom de Leonardo DiCaprio ne rebondisse dans le décor.
«Les producteurs ont essayé d'attacher des comédiens connus et faire un match avec un réalisateur. Mais ils ont finalement décidé d'aller de l'avant avec Denis et de faire le casting a posteriori», note Luc Déry.
C'est donc dire qu'à moins d'une surprise majeure, aucune des grosses pointures précitées n'apparaîtra au générique de Prisoners, qui devrait sortir en salles en 2012, si tout va comme prévu.
Revanche sur In a Better World
Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, Incendies a connu un bon départ à son premier week-end en salles aux États-Unis. Battu par In a Better World aux Oscars, il a dominé son rival danois aux guichets avec un box-office de 54 000 $.
Présenté sur trois écrans à New York et Los Angeles, le long-métrage de Denis Villeneuve a empoché 18 000 $ en moyenne par écran. In a Better World, de Suzanne Bier, qui est aussi distribué par Sony Picture Classics, avait engrangé un faible 35 000 $ sur quatre écrans (moyenne de 8800 $), au début du mois.
«C'est sûr que ça fait un petit velours. C'est presque le double», observe le producteur d'Incendies, Luc Déry.
«On les a connus lors du week-end des Oscars et on espérait que leur film marche aussi, mais c'est certain qu'on a tendance à se comparer à eux. La compétition s'est installée quand même.»
Dès vendredi, Incendies sera projeté dans quatre salles supplémentaires de Los Angeles ainsi qu'à Chicago. Le film sortira ensuite à San Francisco, Washington, dans les banlieues de New York, Denver et Boston. D'ici le 13 mai, Incendies sera à l'affiche sur une trentaine d'écrans américains.
Le producteur d'Incendies, Luc Déry, a affirmé au Journal de Québec, hier, que le cinéaste québécois prendrait part «d'ici un mois» au casting et à la préproduction de ce long métrage scénarisé par Aaron Guzikowski.
L'entente entre Villeneuve et les producteurs (le studio Warner Bros. et Alcon Entertainment, qui était derrière The Blind Side) aurait été conclue récemment avant d'être ébruitée par les médias américains, la semaine dernière.
«Je suis au courant depuis environ une semaine. Denis est présentement en vacances et je suis certain qu'il ne sait même pas que c'est sorti dans les médias», s'amuse Luc Déry.
Après le succès du film Incendies, Villeneuve a été inondé de scénarios, mais rien ne l'avait allumé avant que Prisoners ne tombe entre ses mains.
«C'est un scénario qui l'a vraiment accroché. Il en a lu beaucoup et c'est le premier qu'il lisait qu'il avait vraiment envie de faire», dit M. Déry.
Gros noms pressentis
Thriller à la Seven ou Mystic River, Prisoners (scénarisé par Aaron Guzikowski) raconte comment un homme de Boston, insatisfait du travail de la police, choisira de se faire justice lui-même en prenant en otage celui qu'il croit être le kidnappeur de sa fille de six ans et de l'amie de cette dernière.
Prisoners a fait l'objet de nombreuses spéculations depuis deux ans, de gros noms lui ayant été associés. Selon la presse américaine, une équipe formée du réalisateur Bryan Singer et des acteurs Christian Bale et Mark Wahlberg a d'abord été liée au projet. Puis, ce fut au tour du cinéaste Antoine Fuqua et de l'acteur Hugh Jackman avant que le nom de Leonardo DiCaprio ne rebondisse dans le décor.
«Les producteurs ont essayé d'attacher des comédiens connus et faire un match avec un réalisateur. Mais ils ont finalement décidé d'aller de l'avant avec Denis et de faire le casting a posteriori», note Luc Déry.
C'est donc dire qu'à moins d'une surprise majeure, aucune des grosses pointures précitées n'apparaîtra au générique de Prisoners, qui devrait sortir en salles en 2012, si tout va comme prévu.
Revanche sur In a Better World
Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, Incendies a connu un bon départ à son premier week-end en salles aux États-Unis. Battu par In a Better World aux Oscars, il a dominé son rival danois aux guichets avec un box-office de 54 000 $.
Présenté sur trois écrans à New York et Los Angeles, le long-métrage de Denis Villeneuve a empoché 18 000 $ en moyenne par écran. In a Better World, de Suzanne Bier, qui est aussi distribué par Sony Picture Classics, avait engrangé un faible 35 000 $ sur quatre écrans (moyenne de 8800 $), au début du mois.
«C'est sûr que ça fait un petit velours. C'est presque le double», observe le producteur d'Incendies, Luc Déry.
«On les a connus lors du week-end des Oscars et on espérait que leur film marche aussi, mais c'est certain qu'on a tendance à se comparer à eux. La compétition s'est installée quand même.»
Dès vendredi, Incendies sera projeté dans quatre salles supplémentaires de Los Angeles ainsi qu'à Chicago. Le film sortira ensuite à San Francisco, Washington, dans les banlieues de New York, Denver et Boston. D'ici le 13 mai, Incendies sera à l'affiche sur une trentaine d'écrans américains.