Dix-huit longs métrages restaurés de la fin des années 60 à découvrir chez soi

Publié le 21 octobre 2020 | Éléphant

Pierre Gaudard / Collection Cinémathèque québécoise - Entre la mer et l'eau douce, un des 18 films numérisés et restaurés par Éléphant de la fin des années 60. Sur la photo: Claude Gauthier et Geneviève Bujold.

La fin des années 60 est une période pleine d'effervescence pour le cinéma québécois. C'est à partir du milieu des années 60 que la production de longs métrages de fiction commence à prendre son essor. Un total de trente-quatre films datant d'entre 1965 et 1969 sont répertoriés sur Éléphant. De ce nombre, dix-huit ont été numérisés et restaurés par notre équipe. Ces dix-huit films sont disponibles en tout temps sur les plateformes de Vidéotron et presque tous sont aussi offerts sur les plateformes d'Apple.

Le cinéma québécois de cette époque, tant documentaire que de fiction, tente désormais de toucher à tous les aspects de la vie et de la société québécoise. Plusieurs nouveaux projets permettent d'aborder des réalités jusqu'alors peu traitées au cinéma. Comme la Révolution tranquille amène une révolution des m?urs, on tourne beaucoup de films sur la jeunesse, comme par exemple Kid Sentiment de Jacques Godbout (1967), Mon amie Pierrette et Jusqu'au coeur de Jean Pierre Lefebvre (1969), Valérie de Denis Héroux (1969).

Voici les dix-huit films numérisés :

Caïn (Pierre Patry, 1965)

La corde au cou (Pierre Patry, 1965)

Pas de vacances pour les idoles (Denis Héroux, 1965, Vidéotron seulement)

Le révolutionnaire (Jean Pierre Lefebvre, 1965)

La vie heureuse de Léopold Z. (Gilles Carle, 1965)

YUL 871 (Jacques Godbout, 1966)

Entre la mer et l'eau douce (Michel Brault, 1967)

Il ne faut pas mourir pour ça (Jean Pierre Lefebvre, 1967)

C'est pas la faute à Jacques Cartier (Georges Dufaux et Clément Perron, 1968)

Kid sentiment (Jacques Godbout, 1968)

Poussière sur la ville (Arthur Lamothe, 1968)