Retour à toutes les nouvelles Éléphant sur grand écran présente Parlez-nous d'amour à Québec
Publié le 9 janvier 2017
© Attila Dory / Collection Cinémathèque québécoise - Jacques Boulanger (Jeannot) en compagnie d'une admiratrice
Grâce à un partenariat avec le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ), Éléphant sur grand écran est fier de présenter la version restaurée de Parlez-nous d'amour à l'Auditorium Sandra et Alain Bouchard du Musée, le mercredi 11 janvier prochain à 19 h 30. La projection de ce film de Jean-Claude Lord datant de 1976 sera précédée d'une entrevue exclusive avec Michel Tremblay, scénariste du film, tournée récemment par Claude Fournier et Marie-José Raymond, les directeurs d'Éléphant.
La télévision partage désormais sa popularité avec d'autres plateformes, mais les vedettes du petit écran, elles, n'ont pas vraiment perdu l'affection du public. Parmi ces vedettes, qui ont pâmé les foules, les femmes surtout, personne dans les années 70 n'arrivait à la cheville de l'animateur Jacques Boulanger. Quitte, pour ses admiratrices, à s'entredéchirer pour avoir accès au studio de Radio-Canada, où Boubou, chaque jour de la semaine, charmait le public féminin de tout le Québec.
C'est en se basant sur ce phénomène peu ordinaire que le romancier et dramaturge Michel Tremblay avait développé le scénario du film de Jean-Claude Lord à l'époque. Jacques Boulanger est la vedette de Parlez-nous d'amour dans lequel il est entouré des meilleurs acteurs du moment, dont plusieurs disparus : Rita Lafontaine, Claude Michaud, Françoise Berd, Amulette Garneau et Manda Parent. Faisant également partie de la distribution, et heureusement encore là : Anne Létourneau, Véronique Béliveau et Monique Mercure. Et Benoît Girard aussi.
La projection de Parlez-nous d'amour est une occasion rêvée pour se remémorer de bons souvenirs, mais aussi pour permettre à la génération Facebook, Instagram et Snapchat, de comprendre ce qui a captivé leurs parents ou leurs grands-parents.
Parlez-nous d'amour, le synopsis
Un animateur de télévision tente de réagir au processus d'aliénation dont est victime le public des émissions de variétés. « Ma violence est verbale et je crois la violence verbale très efficace dans une oeuvre de dénonciation comme celle que vous allez voir. » (Michel Tremblay)
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