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Faire beaucoup avec peu

Les décors d'Angle mort

Publié le 1 mars 2010
© Photo de courtoisie - Le réalisateur, Dominic James, et le directeur de la photographie, Jérôme Sabourin, travaillent étroitement pour établir les cadrages, les angles et les textures de l'image.

Angle mort est tourné en «anamorphique», un vieux procédé cinématographique qui donne une image mieux découpée, avec peu de profondeur de champ.

«On tourne en numérique avec un procédé qui s'appelle "anamorphique", un vieux procédé du cinéma qui nous permet de tourner une image extrêmement large», explique Jérôme Sabourin, le directeur de la photographie.

«Il y a très peu de profondeur de champ, ça isole les personnages et ça agrandit le set (le plateau).» Selon lui, l'anamorphique a longtemps été réservé aux grandes productions, comme Apocalypse Now ou le premier Aliens.

«Mais il y a des réalisateurs qui ont horreur de l'anamorphique, comme Spielberg», dit-il.


DES COULEURS CHAUDES

Sur le plateau d'Angle mort, Jérôme Sabourin et le réalisateur, Dominic James, ont établi une palette de couleurs avec laquelle ils travaillent; des tons chauds, ensoleillés, très «golden», comme ils le décrivent.

Plusieurs scènes sont enfumées, pour créer un effet de mouvement continu à l'écran. Chaque plan de caméra a été soigneusement établi et dessiné par Dominic James, qui a travaillé pendant des semaines à son scénarimage, gardé en permanence à côté de la caméra.

«La seule façon de s'en sortir, c'est d'être un freak de préproduction», dit-il en évoquant le budget de 3 950 000 $, mais qui aurait dû être «autour de 10 M$» pour un film semblable à celui qu'il livrera.

«On est de plus en plus bons, au Québec, pour faire beaucoup avec peu», rappelle-t-il.

 

 

 

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