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«Gerry était un bâtisseur» - Mario Saint-Amand
Sur le plateau de Gerry
Publié le 2 juin 2010 Le réalisateur Alain Desrocher, Mario Saint-Amand, qui incarne Gerry Boulet, et toute l'équipe du long métrage sont en train de terminer le tournage de l'un des films les plus attendus de l'an prochain.
Le tournage de Gerry se termine le 8 juin prochain et, mardi le 1er juin, tout le monde était à l'Oratoire St-Joseph pour tourner les séquences du moment célèbre où le groupe Offenbach a joué une messe des morts dans ce lieu de culte reconnu internationalement.
Doté d'un budget de six millions de dollars, produit par Christian Larouche et tourné en 30 jours, Gerry suit la vie de Gerry Boulet, des années 1950 à sa disparition en 1990. Si la réalisation a été confiée à Alain Desrochers, le scénario a été écrit par Nathalie Petrowski et le rôle principal a été confié à Mario Saint-Amand. «Il habite littéralement son personnage», de dire Christian Larouche du comédien qui n'a pourtant disposé que d'un mois et demi pour se familiariser avec cet homme plus grand que nature.
À une semaine de la clôture de cette aventure qui dure depuis le 19 avril dernier, l'équipe est émue et se plaît à se souvenir de moments particulièrement émouvants. «C'est le tournage de la scène au Forum» révèle Alain Desrochers. En effet, 3 000 figurants ont été de cette séquence inoubliable, puisque Offenbach avait été le premier groupe québécois à y donner une représentation en 1980. «Nous étions devant une foule paisible, cela a été l'un des plus beaux moments de ma vie» ajoute le cinéaste. Mario Saint-Amand renchérit: «C'était extraordinaire! Des figurants me disaient qu'ils avaient enfin eu la chance de voir un show d'Offenbach!» Breen LeBoeuf et John McGale, tous deux présents lors du tournage de cette séquence, en ont d'ailleurs eu des frissons.
Pourquoi un autre biopic?
Au cinéma, la mode semble être aux biopics, ces films qui racontent la vie de personnages célèbres. En 2009, Dédé à travers les brumes a pris l'affiche, Sébastien Ricard récoltant le Jutra du meilleur acteur pour son interprétation d'André Fortin et, la semaine dernière, c'était au tour de L'enfant prodige de sortir sur les écrans, film racontant la vie d'André Mathieu et mettant en vedette Patrick Drolet dans le rôle du pianiste et compositeur. Pour Mario Saint-Amand, un tel engouement de la part du public est parfaitement compréhensible: «On vit dans un monde plate, qui ne se renouvelle pas. Les gens ont besoin de vivre quelque chose, de vibrer.» L'acteur ajoute aussi que «Gerry était un bâtisseur, il a créé un univers musical». Et son influence ne cesse de se faire sentir, les chansons d'Offenbach continuant à être reprises des décennies plus tard. De fait, au total, ce sont «entre 25 et 30 chansons» qui seront intégrées au film, souligne Christian Larouche.
Porter à l'écran la vie d'une icône telle que Gerry Boulet n'est pas sans risques. Alain Desrochers ne cache pas avoir parfois quelques angoisses quand il prend le temps d'analyser l'attente générée par le film. Mais, comme le précise Mario Saint-Amand, qui révèle avoir visionné cinq minutes du film: «Attendez de voir ça! C'est right on!»
Il ne reste qu'à patienter, puisque Gerry prend l'affiche en mars 2011. D'ici là, l'équipe ne chômera pas! La postproduction prendra en effet six mois puisqu'il faudra, entre autres, intégrer les chansons d'Offenbach, qui seront converties en Dolby 5.1 dans un studio français par la même compagnie qui avait réalisé ce travail avec les pièces d'Edith Piaf pour La vie en rose.
Le tournage de Gerry se termine le 8 juin prochain et, mardi le 1er juin, tout le monde était à l'Oratoire St-Joseph pour tourner les séquences du moment célèbre où le groupe Offenbach a joué une messe des morts dans ce lieu de culte reconnu internationalement.
Doté d'un budget de six millions de dollars, produit par Christian Larouche et tourné en 30 jours, Gerry suit la vie de Gerry Boulet, des années 1950 à sa disparition en 1990. Si la réalisation a été confiée à Alain Desrochers, le scénario a été écrit par Nathalie Petrowski et le rôle principal a été confié à Mario Saint-Amand. «Il habite littéralement son personnage», de dire Christian Larouche du comédien qui n'a pourtant disposé que d'un mois et demi pour se familiariser avec cet homme plus grand que nature.
À une semaine de la clôture de cette aventure qui dure depuis le 19 avril dernier, l'équipe est émue et se plaît à se souvenir de moments particulièrement émouvants. «C'est le tournage de la scène au Forum» révèle Alain Desrochers. En effet, 3 000 figurants ont été de cette séquence inoubliable, puisque Offenbach avait été le premier groupe québécois à y donner une représentation en 1980. «Nous étions devant une foule paisible, cela a été l'un des plus beaux moments de ma vie» ajoute le cinéaste. Mario Saint-Amand renchérit: «C'était extraordinaire! Des figurants me disaient qu'ils avaient enfin eu la chance de voir un show d'Offenbach!» Breen LeBoeuf et John McGale, tous deux présents lors du tournage de cette séquence, en ont d'ailleurs eu des frissons.
Pourquoi un autre biopic?
Au cinéma, la mode semble être aux biopics, ces films qui racontent la vie de personnages célèbres. En 2009, Dédé à travers les brumes a pris l'affiche, Sébastien Ricard récoltant le Jutra du meilleur acteur pour son interprétation d'André Fortin et, la semaine dernière, c'était au tour de L'enfant prodige de sortir sur les écrans, film racontant la vie d'André Mathieu et mettant en vedette Patrick Drolet dans le rôle du pianiste et compositeur. Pour Mario Saint-Amand, un tel engouement de la part du public est parfaitement compréhensible: «On vit dans un monde plate, qui ne se renouvelle pas. Les gens ont besoin de vivre quelque chose, de vibrer.» L'acteur ajoute aussi que «Gerry était un bâtisseur, il a créé un univers musical». Et son influence ne cesse de se faire sentir, les chansons d'Offenbach continuant à être reprises des décennies plus tard. De fait, au total, ce sont «entre 25 et 30 chansons» qui seront intégrées au film, souligne Christian Larouche.
Porter à l'écran la vie d'une icône telle que Gerry Boulet n'est pas sans risques. Alain Desrochers ne cache pas avoir parfois quelques angoisses quand il prend le temps d'analyser l'attente générée par le film. Mais, comme le précise Mario Saint-Amand, qui révèle avoir visionné cinq minutes du film: «Attendez de voir ça! C'est right on!»
Il ne reste qu'à patienter, puisque Gerry prend l'affiche en mars 2011. D'ici là, l'équipe ne chômera pas! La postproduction prendra en effet six mois puisqu'il faudra, entre autres, intégrer les chansons d'Offenbach, qui seront converties en Dolby 5.1 dans un studio français par la même compagnie qui avait réalisé ce travail avec les pièces d'Edith Piaf pour La vie en rose.