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Laurentie fait salle comble en République tchèque
Succès
Publié le 5 juillet 2011 Le film québécois Laurentie a été présenté en première mondiale en fin de semaine au Festival international du film de Karlovy Vary, en République tchèque, devant plus de 1 200 spectateurs.
Les deux réalisateurs du long métrage, Simon Lavoie et Mathieu Denis, ont eu la surprise de leur vie en constatant que la grande salle de 1 200 sièges réservée pour la projection était remplie à pleine capacité. «Il y avait même des spectateurs assis par terre», précise Mathieu Denis, joint hier matin, à Karlovy Vary.
Présenté hors compétition, Laurentie, un film à petit budget, raconte l'histoire d'un jeune technicien montréalais de 28 ans (Emmanuel Schwartz) qui vit une crise identitaire et qui développe un sentiment de haine envers les anglophones dont particulièrement son voisin de pallier, un immigrant anglophone.
«On a voulu à travers ce personnage aborder un sujet tabou au Québec, celui de la tension qu'on sent de plus en plus s'installer entre certains francophones ou Québécois de souche et les allophones et anglophones, explique Mathieu Denis.
«On a l'impression que c'est un problème dont on évite toujours de parler et que cela a pour effet de faire augmenter encore davantage le ressentiment. C'est comme si on mettait une couverture sur une marmite d'eau bouillante ; ça va finir par sauter.»
RADICAL
Avec leur film, les deux cinéastes ont donc voulu briser le tabou et forcer un débat sur la question.
«C'est un film qui se veut radical, tranché et violent à tous les niveaux justement pour cela, souligne Simon Lavoie (Le déserteur). Je le vois comme un pavé dans la mare. On a choisi cette radicalité pour interpeller le spectateur, l'obliger à réfléchir à la question. On voulait que le film fasse l'effet d'une claque.»
Les deux réalisateurs ont été surpris de l'accueil réservé à leur film dans ce festival important d'Europe de l'Est.
«On sent ici un bel intérêt pour le cinéma québécois, indique Simon Lavoie. L'hommage à Denis Villeneuve a été un événement important de la fin de semaine et un autre film québécois, Roméo Onze, sera présenté plus tard cette semaine.
«On est vraiment contents de voir le traitement que le festival a réservé à notre film. Le soir de la première, on a eu droit à l'arrivée en voiture de luxe et au tapis rouge. On ne s'attendait pas à cela.»
Les deux réalisateurs du long métrage, Simon Lavoie et Mathieu Denis, ont eu la surprise de leur vie en constatant que la grande salle de 1 200 sièges réservée pour la projection était remplie à pleine capacité. «Il y avait même des spectateurs assis par terre», précise Mathieu Denis, joint hier matin, à Karlovy Vary.
Présenté hors compétition, Laurentie, un film à petit budget, raconte l'histoire d'un jeune technicien montréalais de 28 ans (Emmanuel Schwartz) qui vit une crise identitaire et qui développe un sentiment de haine envers les anglophones dont particulièrement son voisin de pallier, un immigrant anglophone.
«On a voulu à travers ce personnage aborder un sujet tabou au Québec, celui de la tension qu'on sent de plus en plus s'installer entre certains francophones ou Québécois de souche et les allophones et anglophones, explique Mathieu Denis.
«On a l'impression que c'est un problème dont on évite toujours de parler et que cela a pour effet de faire augmenter encore davantage le ressentiment. C'est comme si on mettait une couverture sur une marmite d'eau bouillante ; ça va finir par sauter.»
RADICAL
Avec leur film, les deux cinéastes ont donc voulu briser le tabou et forcer un débat sur la question.
«C'est un film qui se veut radical, tranché et violent à tous les niveaux justement pour cela, souligne Simon Lavoie (Le déserteur). Je le vois comme un pavé dans la mare. On a choisi cette radicalité pour interpeller le spectateur, l'obliger à réfléchir à la question. On voulait que le film fasse l'effet d'une claque.»
Les deux réalisateurs ont été surpris de l'accueil réservé à leur film dans ce festival important d'Europe de l'Est.
«On sent ici un bel intérêt pour le cinéma québécois, indique Simon Lavoie. L'hommage à Denis Villeneuve a été un événement important de la fin de semaine et un autre film québécois, Roméo Onze, sera présenté plus tard cette semaine.
«On est vraiment contents de voir le traitement que le festival a réservé à notre film. Le soir de la première, on a eu droit à l'arrivée en voiture de luxe et au tapis rouge. On ne s'attendait pas à cela.»