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Starbuck au début d'une percée internationale
Ken Scott à Hollywood
Publié le 19 septembre 2011 LOS ANGELES - Le réalisateur québécois Ken Scott est sur un nuage. Deux jours après avoir charmé les cinéphiles du Festival international du film de Toronto avec Starbuck, il était à Los Angeles, vendredi soir, afin de le présenter pour la première fois au-delà des frontières canadiennes.
«Le film est sorti au Québec depuis près de deux mois, mais cette semaine marque vraiment le début de la carrière internationale de Starbuck», a lancé fièrement Ken Scott quelques heures avant de fouler le tapis bleu déroulé devant le Egyptian Theatre, qui a pignon sur Hollywood Boulevard.
Cette seule projection prévue en territoire américain pour le moment a servi à donner le coup d'envoi à un mini marathon de cinéma dans le cadre du festival «Québec à Hollywood», dont la mission consiste à développer des occasions d'affaires en Californie pour les artisans de la Belle Province.
Même si son film mettant en vedette Patrick Huard dans le rôle du géniteur de 533 enfants a été présenté à Hollywood et à Toronto dans sa version originale avec sous-titres, Ken Scott croit à la viabilité de son film dans les marchés anglophones.
«Pour l'avoir visionné quelques fois avec un public anglophone qui a ri autant, sinon plus, qu'un auditoire francophone, il y a apparemment quelque chose d'universel au niveau du drame et de la comédie, qui semble bien fonctionner hors des frontières québécoises.»
Lors du Festival de Toronto, le producteur André Rouleau, de Caramel Films, a notamment conclu des ententes lucratives avec des distributeurs de France, d'Espagne, d'Allemagne et d'Autriche, qui se chargeront de la promotion et de la projection en salle de Starbuck dans leurs marchés dans les prochains mois.
Cet engouement bien mérité a toutefois pris Ken Scott par surprise.
«Mon premier public, c'est le marché québécois. J'écris et je réalise des films pour le Québec, mais quand un film connaît aussi une carrière internationale, c'est très gratifiant. Il n'existe pas de formule pour faire un film à succès dans un marché local et à l'étranger, alors je suis agréablement surpris que Starbuck semble aussi bien fonctionner. Le plus important quand je choisis de développer un projet, c'est toujours d'avoir l'impression que je vais pouvoir garder une passion pour un film pendant des années.»
The Grand Seduction
L'automne s'annonce très chargé pour Ken Scott. En plus de participer à d'autres festivals pour mousser la carrière internationale de Starbuck, il poursuivra, dès son retour au Québec, la préparation de son nouveau projet: l'adaptation anglophone de La grande séduction, dont il assurera la réalisation. Il avait signé le scénario du film original réalisé par François Pouliot, sorti en 2003. Ken Scott a aussi scénarisé la nouvelle version baptisée The Grand Seduction.
«Nous sommes en train de compléter l'équipe et malheureusement, je ne peux pas encore dévoiler le casting», a-t-il dit en indiquant qu'il sera en mesure de le faire à la fin décembre ou au début janvier.
Il a toutefois précisé que des acteurs québécois, canadiens et américains figureront au générique de sa troisième réalisation en carrière, après Les doigts croches (2009) et Starbuck (2011).
Le premier coup de manivelle sera donné en mai prochain à Terre-Neuve et le tournage du film produit par Roger Frappier devrait s'étendre jusqu'à la fin juin.
«Le film est sorti au Québec depuis près de deux mois, mais cette semaine marque vraiment le début de la carrière internationale de Starbuck», a lancé fièrement Ken Scott quelques heures avant de fouler le tapis bleu déroulé devant le Egyptian Theatre, qui a pignon sur Hollywood Boulevard.
Cette seule projection prévue en territoire américain pour le moment a servi à donner le coup d'envoi à un mini marathon de cinéma dans le cadre du festival «Québec à Hollywood», dont la mission consiste à développer des occasions d'affaires en Californie pour les artisans de la Belle Province.
Même si son film mettant en vedette Patrick Huard dans le rôle du géniteur de 533 enfants a été présenté à Hollywood et à Toronto dans sa version originale avec sous-titres, Ken Scott croit à la viabilité de son film dans les marchés anglophones.
«Pour l'avoir visionné quelques fois avec un public anglophone qui a ri autant, sinon plus, qu'un auditoire francophone, il y a apparemment quelque chose d'universel au niveau du drame et de la comédie, qui semble bien fonctionner hors des frontières québécoises.»
Lors du Festival de Toronto, le producteur André Rouleau, de Caramel Films, a notamment conclu des ententes lucratives avec des distributeurs de France, d'Espagne, d'Allemagne et d'Autriche, qui se chargeront de la promotion et de la projection en salle de Starbuck dans leurs marchés dans les prochains mois.
Cet engouement bien mérité a toutefois pris Ken Scott par surprise.
«Mon premier public, c'est le marché québécois. J'écris et je réalise des films pour le Québec, mais quand un film connaît aussi une carrière internationale, c'est très gratifiant. Il n'existe pas de formule pour faire un film à succès dans un marché local et à l'étranger, alors je suis agréablement surpris que Starbuck semble aussi bien fonctionner. Le plus important quand je choisis de développer un projet, c'est toujours d'avoir l'impression que je vais pouvoir garder une passion pour un film pendant des années.»
The Grand Seduction
L'automne s'annonce très chargé pour Ken Scott. En plus de participer à d'autres festivals pour mousser la carrière internationale de Starbuck, il poursuivra, dès son retour au Québec, la préparation de son nouveau projet: l'adaptation anglophone de La grande séduction, dont il assurera la réalisation. Il avait signé le scénario du film original réalisé par François Pouliot, sorti en 2003. Ken Scott a aussi scénarisé la nouvelle version baptisée The Grand Seduction.
«Nous sommes en train de compléter l'équipe et malheureusement, je ne peux pas encore dévoiler le casting», a-t-il dit en indiquant qu'il sera en mesure de le faire à la fin décembre ou au début janvier.
Il a toutefois précisé que des acteurs québécois, canadiens et américains figureront au générique de sa troisième réalisation en carrière, après Les doigts croches (2009) et Starbuck (2011).
Le premier coup de manivelle sera donné en mai prochain à Terre-Neuve et le tournage du film produit par Roger Frappier devrait s'étendre jusqu'à la fin juin.