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Tu dors Nicole: Stéphane Lafleur sur la Croisette
Publié le 22 avril 2014 Tu dors Nicole, nouveau long métrage de Stéphane Lafleur, a été sélectionné par la Quinzaine des réalisateurs de Cannes.
Après les rendez-vous cinématographiques de Venise (Continental, un film sans fusil) et de Berlin (En terrains connus), Stéphane Lafleur présentera Tu dors Nicole sur la Croisette le mois prochain.
«Il n'y croyait pas. Il me répétait "Ben voyons donc"», a expliqué Kim McCraw, comparse de Luc Déry de la maison de production micro_scope (Incendies, Monsieur Lazhar), qui a appris la nouvelle il y a plusieurs semaines.
«Quand les sélectionneurs de Cannes sont venus à Montréal pour voir les films canadiens, ceux de la Quinzaine ont eu un coup de c?ur pour Tu dors Nicole parce qu'ils l'ont montré très rapidement à l'équipe à Paris et le film a été invité peu de temps après», a précisé Luc Déry aux journalistes lors d'une conférence de presse qui s'est tenue mardi après-midi.
Changement de saison...
Pour son troisième film, Stéphane Lafleur a décidé de raconter l'histoire de deux amies, Véronique (Catherine St-Laurent) et Nicole (Julianne Côté), 22 ans. Le frère (Marc-André Grondin) de cette dernière, un joueur de guitare, arrive à l'improviste dans la maison familiale avec son groupe pour enregistrer un album. Et le film, qui se déroule en été, est présenté en noir et blanc, un aspect qui a beaucoup plu à Cannes.
«De film en film, j'essaye de m'intéresser à moins de personnages. [...] J'essaye de simplifier les choses. [...] J'avais envie d'essayer autre chose, une autre lumière, une autre saison. Je trouvais aussi que de filmer des personnages plus jeunes, en été, donnait un dynamisme particulier», a détaillé Stéphane Lafleur.
«Je trouve que le fait que mes pairs rayonnent dans les festivals à travers le monde, je ne vois pas ça comme de la compétition. Tout le monde s'aide un peu. Ça crée un intérêt pour le cinéma québécois et je pense que ce n'est pas étranger au fait que mon film soit là. Je suis persuadé que les sélectionneurs des festivals portent une attention particulière aux films québécois du fait que des réalisateurs se démarquent. Il y a actuellement un "buzz" autour des films québécois qui se bâtit depuis une couple d'années. Je trouve cela bien excitant et je me sens bien choyé de faire partie de cette aventure-là», a ajouté le cinéaste, dont le long métrage prendra l'affiche fin septembre ou début octobre au Québec.
Après les rendez-vous cinématographiques de Venise (Continental, un film sans fusil) et de Berlin (En terrains connus), Stéphane Lafleur présentera Tu dors Nicole sur la Croisette le mois prochain.
«Il n'y croyait pas. Il me répétait "Ben voyons donc"», a expliqué Kim McCraw, comparse de Luc Déry de la maison de production micro_scope (Incendies, Monsieur Lazhar), qui a appris la nouvelle il y a plusieurs semaines.
«Quand les sélectionneurs de Cannes sont venus à Montréal pour voir les films canadiens, ceux de la Quinzaine ont eu un coup de c?ur pour Tu dors Nicole parce qu'ils l'ont montré très rapidement à l'équipe à Paris et le film a été invité peu de temps après», a précisé Luc Déry aux journalistes lors d'une conférence de presse qui s'est tenue mardi après-midi.
Changement de saison...
Pour son troisième film, Stéphane Lafleur a décidé de raconter l'histoire de deux amies, Véronique (Catherine St-Laurent) et Nicole (Julianne Côté), 22 ans. Le frère (Marc-André Grondin) de cette dernière, un joueur de guitare, arrive à l'improviste dans la maison familiale avec son groupe pour enregistrer un album. Et le film, qui se déroule en été, est présenté en noir et blanc, un aspect qui a beaucoup plu à Cannes.
«De film en film, j'essaye de m'intéresser à moins de personnages. [...] J'essaye de simplifier les choses. [...] J'avais envie d'essayer autre chose, une autre lumière, une autre saison. Je trouvais aussi que de filmer des personnages plus jeunes, en été, donnait un dynamisme particulier», a détaillé Stéphane Lafleur.
«Je trouve que le fait que mes pairs rayonnent dans les festivals à travers le monde, je ne vois pas ça comme de la compétition. Tout le monde s'aide un peu. Ça crée un intérêt pour le cinéma québécois et je pense que ce n'est pas étranger au fait que mon film soit là. Je suis persuadé que les sélectionneurs des festivals portent une attention particulière aux films québécois du fait que des réalisateurs se démarquent. Il y a actuellement un "buzz" autour des films québécois qui se bâtit depuis une couple d'années. Je trouve cela bien excitant et je me sens bien choyé de faire partie de cette aventure-là», a ajouté le cinéaste, dont le long métrage prendra l'affiche fin septembre ou début octobre au Québec.