La vague Rebelle déferle sur les prix Écrans

 TORONTO - Le long métrage de fiction Rebelle réalisé par le Québécois Kim Nguyen a déferlé tel un raz-de-marée sur la première cérémonie des prix Écrans canadiens, regroupant les anciens prix Gemini et Genie, qui a récompensé le meilleur du cinéma et de la télé dimanche soir au Sony Centre for the Performing Arts de Toronto.

Avec 12 nominations, le drame qui a échappé l'Oscar du meilleur film en langue étrangère aux mains du très touchant Amour de l'Autrichien Michael Haneke a raflé 10 prix. Parmi ceux-ci, on compte les distinctions les plus prestigieuses, dont les prix du meilleur film, de la meilleure réalisation et du meilleur scénario.

 Rebelle, qui raconte l'histoire d'une enfant-soldat d'Afrique subsaharienne, a également été reconnu pour la qualité de l'interprétation de ses acteurs. Déjà primée à la Berlinale, Rachel Mwanza a reçu le prix Écrans de la meilleure interprétation féminine dans un premier rôle. De son côté, Serge Kanyinda a décroché celui de la meilleure interprétation masculine dans un rôle de soutien.

Au chapitre technique, le film a par ailleurs récolté les prix Écrans de la meilleure direction artistique, des meilleures images, du meilleur montage, du meilleur son d'ensemble et du meilleur montage sonore.

 Québec mur à mur

Outre Rebelle, plusieurs films québécois étaient parmi les films les plus cités. L'affaire Dumont de Podz cumulait sept nominations alors que Laurence Anyways de Xavier Dolan et Inch'Allah d'Anaïs Barbeau-Lavalette en comptaient chacun cinq.

Le film Laurence Anyways est reparti avec les prix des meilleurs costumes et des meilleurs maquillages. Podz et Anaïs Barbeau-Lavalette sont toutefois repartis bredouilles de ce gala animé par le comédien canadien Martin Short.

L'an dernier, lors de la soirée des Genie, Monsieur Lazhar de Philippe Falardeau avait remporté six prix, dont ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation.