Le cinéma québécois à Cannes de 1963 à aujourd'hui

On le sait depuis longtemps, notre cinéma se démarque régulièrement dans différents festivals internationaux, parmi lesquels le Festival de Cannes, un des plus grands happenings mondiaux du septième art. Cette année encore, quelques titres québécois ont été retenus dans différentes sections du Festival, dont la 69e édition aura lieu du 11 au 22 mai. Éléphant vous propose un petit survol des films retenus en 2016 et vous invite à parcourir son dossier spécial Le Québec à Cannes, qui retrace l'ensemble des longs métrages de fiction sélectionnés depuis 1963 dans les différentes catégories et les différents prix reçus.

 

 

Après avoir fait partie du jury l'an dernier et remporté le prix de ce même jury l'année précédente pour son film Mommy, Xavier Dolan présentera cette année à Cannes en compétition officielle son 6e long métrage, Juste la fin du monde. Coproduction avec la France inspirée d'une pièce de Jean-Luc Lagarce, ce drame familial tourné à Laval rassemble des acteurs français de haut niveau : Marion Cotillard, Gaspard Ulliel, Vincent Cassel, Léa Seydoux et Nathalie Baye. Après 12 ans d'absence, un jeune auteur retourne dans son village pour annoncer sa mort prochaine à sa famille.  Le film concourra pour la Palme d'or et prendra l'affiche au Québec le 21 septembre.

 

Kim Nguyen a beau avoir présenté certains de ses films un peu partout à travers le monde, dont Rebelle , sélectionné aux Oscars en 2013 dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère, c'est la première fois qu'une de ses oeuvres sera projetée à Cannes. Tourné au Nunavut et en Ontario, Two Lovers and a Bear, son premier film anglophone, relate la rencontre entre eux âmes brisées qui vivent une histoire d'amour torturée dans une petite ville du Grand Nord sous des conditions hivernales extrêmes. 

 

À noter qu'un autre film canadien mettant en vedette la Québécoise Sophie Nélisse, Mean Dreams, de Nathan Morlando, sera présenté à la Quinzaine des réalisateurs cette année.

 

Le Québec s'est aussi souvent démarqué avec ses courts métrages, et ladernière oeuvre de François Jaros, Oh What a wonderful Feeling, avec Karelle Tremblay, est en compétition la Semaine de la critique. Le film au synopsis intrigant a été tourné de nuit et contient très peu de dialogues.