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Le déclin, 25 ans plus tard
Le déclin de l'empire américain
Publié le 23 février 2011 MONTRÉAL - Pour marquer les 25 ans du Déclin de l'empire américain et pour rendre hommage aux artisans de cette oeuvre maîtresse du cinéma d'ici, les Rendez-vous du cinéma avaient préparé une soirée spéciale, mardi, au Cinéma Impérial, à Montréal.
En plus du cinéaste Denys Arcand, tous les acteurs principaux se sont déplacés pour l'occasion. Même Dominique Michel y a fait sa première apparition publique depuis qu'on lui a diagnostiqué un cancer il ya plusieurs mois.
Elle était accompagnée de Dorothée Berryman, Louise Portal, Geneviève Rioux, Daniel Brière, Yves Jacques, Rémy Girard et Pierre Curzi.
Ouverte au public, la soirée était mise en scène par Brigitte Poupart et offrait l'occasion unique de voir ou revoir ce film si marquant dans l'imaginaire collectif.
Encore aujourd'hui, Le déclin de l'empire américain est toujours aussi populaire. Plusieurs le considèrent même comme un chef-d'oeuvre.
Sorti au Québec le 18 juin 1986, le long métrage s'est avéré le premier grand succès international du cinéma québécois, étant vendu dans 27 pays.
Dans les festivals et galas, le film avait été salué à Cannes (prix de la critique internationale), avait reçu neuf prix Génie (dont celui du meilleur film) et une nomination pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Le déclin de l'empire américain raconte l'histoire de quatre hommes et quatre femmes de Montréal allant passer un week-end ensemble à la campagne. Les hommes et les femmes vont d'abord parler chacun de leur côté de leur vie et de leurs moeurs sexuelles puis se réunissent pour un souper.
SCÉNARIO AUDACIEUX
À l'époque, on avait salué le scénario audacieux qui transgressait plusieurs tabous sur les relations hommes-femmes.
«L'audace du film, c'est d'avoir tout misé sur le dialogue : en écho d'abord (côté hommes contre côté femmes), puis croisé (tous ensemble), avait écrit Télérama. Film brillant, comique et sociologique, Le déclin de l'empire américain est aussi, à sa façon - à travers une série de petites histoires -, une réflexion sur l'Histoire. Comme l'indique son titre, c'est un film sur la fin d'un monde, le nôtre, qui, à force de courir après le bonheur, court à sa perte.»
Dix-sept ans après la sortie du film, Denys Arcand allait réunir la majorité de la distribution originale pour le long métrage Les invasions barbares, qui allait recevoir l'Oscar du meilleur film étranger.
Le cinéaste a mentionné dans différentes entrevues que Le déclin de l'empire américain l'avait aidé à se sortir de la misère.
Le film, au budget de 1,8 million $, a bien failli ne jamais voir le jour, n'eut été de René Malo qui a déboursé le million manquant.
Le reste, c'est de l'histoire, puisque Le déclin de l'empire américain a amassé des recettes de 2,2 millions $, dépassant la version française d'E.T. au Québec.
En plus du cinéaste Denys Arcand, tous les acteurs principaux se sont déplacés pour l'occasion. Même Dominique Michel y a fait sa première apparition publique depuis qu'on lui a diagnostiqué un cancer il ya plusieurs mois.
Elle était accompagnée de Dorothée Berryman, Louise Portal, Geneviève Rioux, Daniel Brière, Yves Jacques, Rémy Girard et Pierre Curzi.
Ouverte au public, la soirée était mise en scène par Brigitte Poupart et offrait l'occasion unique de voir ou revoir ce film si marquant dans l'imaginaire collectif.
Encore aujourd'hui, Le déclin de l'empire américain est toujours aussi populaire. Plusieurs le considèrent même comme un chef-d'oeuvre.
Sorti au Québec le 18 juin 1986, le long métrage s'est avéré le premier grand succès international du cinéma québécois, étant vendu dans 27 pays.
Dans les festivals et galas, le film avait été salué à Cannes (prix de la critique internationale), avait reçu neuf prix Génie (dont celui du meilleur film) et une nomination pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Le déclin de l'empire américain raconte l'histoire de quatre hommes et quatre femmes de Montréal allant passer un week-end ensemble à la campagne. Les hommes et les femmes vont d'abord parler chacun de leur côté de leur vie et de leurs moeurs sexuelles puis se réunissent pour un souper.
SCÉNARIO AUDACIEUX
À l'époque, on avait salué le scénario audacieux qui transgressait plusieurs tabous sur les relations hommes-femmes.
«L'audace du film, c'est d'avoir tout misé sur le dialogue : en écho d'abord (côté hommes contre côté femmes), puis croisé (tous ensemble), avait écrit Télérama. Film brillant, comique et sociologique, Le déclin de l'empire américain est aussi, à sa façon - à travers une série de petites histoires -, une réflexion sur l'Histoire. Comme l'indique son titre, c'est un film sur la fin d'un monde, le nôtre, qui, à force de courir après le bonheur, court à sa perte.»
Dix-sept ans après la sortie du film, Denys Arcand allait réunir la majorité de la distribution originale pour le long métrage Les invasions barbares, qui allait recevoir l'Oscar du meilleur film étranger.
Le cinéaste a mentionné dans différentes entrevues que Le déclin de l'empire américain l'avait aidé à se sortir de la misère.
Le film, au budget de 1,8 million $, a bien failli ne jamais voir le jour, n'eut été de René Malo qui a déboursé le million manquant.
Le reste, c'est de l'histoire, puisque Le déclin de l'empire américain a amassé des recettes de 2,2 millions $, dépassant la version française d'E.T. au Québec.