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Monica Bellucci en vedette dans un film québécois
Publié le 16 octobre 2014L'actrice italienne Monica Bellucci a charmé les médias québécois mercredi après-midi, lors d'une rencontre de presse tenue en lien avec le tournage du film Ville-Marie du réalisateur Guy Édoin.
Souriante, affable et drôle, elle a manifesté sa grande joie de prendre part à ce film québécois, une première pour elle.
Il y a longtemps qu'on avait vu autant de journalistes, de photographes et de caméramans lors d'une conférence de presse portant sur le tournage d'un film québécois.
Le prétexte était de rencontrer l'équipe du film Ville-Marie, mais il est clair que tous voulaient avant tout rencontrer Monica Bellucci.
Toute de noir vêtue, l'actrice a fait son apparition dans la salle de réunion bondée de l'hôtel Reine-Élizabeth, afin de poser d'abord pour les photographes.
Puis, attablée aux côtés de ses camarades, elle a rapidement encensé le réalisateur qui l'avait approché pour jouer dans ce film.
Monica Bellucci a lu le scénario de Ville-Marie et a accepté d'emblée de tourner avec Guy Édoin:
«Après avoir vu par la suite le film Marécages (le premier long-métrage du réalisateur), j'ai réalisé que j'avais fait le bon choix».
Elle incarne une actrice française qui vient retrouver son fils qui étudie à Montréal. Leurs destins seront bouleversés.
«Je dois dire la vérité: avant de débuter, j'avais très peur de ce rôle, a-t-elle confié. Et ça me plaît quand je sens que j'ai peur, que j'ai le frisson. Ça veut dire que je vais vers quelque chose qui est nouveau pour moi.»
Guy Édoin ne veut pas trop dévoiler de détails concernant son film dont il ne reste plus que sept jours de tournage. Mais on sent, à l'écouter, qu'il a ressenti passablement de pression.
«C'est un scénario assez complexe et le plus grand défi a été d'amener tout le monde à jouer dans le même film, car on suit quatre destins différents», a-t-il précisé sans vouloir en ajouter davantage. Quant à Monica, il dit avoir découvert une grande professionnelle.
«Monica a une rigueur que j'ai rarement vue dans ce métier-là, a-t-il mentionné. Elle a une connaissance du rôle et une intelligence émotionnelle qui est remarquable. Et sur un plateau, Monica est une machine, elle est d'une précision chirurgicale.»
Ville-Marie est le second long-métrage du réalisateur qui met également en vedette Pascale Bussières, Aliocha Schneider, Patrick Hivon et Louis Champagne.
Pascale Bussières partage la vedette avec la vedette italienne dans ce film. Elle s'est dite également ravie d'avoir l'occasion de côtoyer Monica Bellucci.
«Monica a une carrière extraordinaire, c'est une icône, une splendeur, et il y a quelque chose d'un peu intimidant à tourner avec elle, a souligné Pascale Bussières.
Tout ça est tombé en une fraction de seconde quand nous nous sommes rencontrées.»
Questionnée à savoir comment elle composait avec le star-système et sa popularité, Monica Bellucci a confié qu'elle n'y croyait tout simplement pas.
«Je crois au travail, aux relations, à la vérité des relations et le star-système, ça n'existe pas pour moi. Après, tout est un jeu; on arrive à Cannes, il y a le tapis rouge, mais derrière tout ça il y a les rapports entre les personnes, les choses qui se créent.»
Si certaines actrices se plaignent de ne pas trouver de rôles à leur mesure, rendues à un certain âge, ce n'est pas du tout le cas de Monica Bellucci.
«J'ai 50 ans et d'avoir la possibilité de faire mon métier comme ça, à travers des rôles aussi beaux, c'est magnifique. Merci Guy», a-t-elle confié en regardant amicalement le réalisateur.