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«On va célébrer le talent de Bad News Brown» - Michel Jetté
BumRush
Publié le 23 mars 2011 MONTRÉAL - Après l'univers des motards (Hochelaga ) et des prisons (Histoire de Pen ), Michel Jetté conclut sa trilogie sur la criminalité avec le percutant BumRush, qui explore le milieu des gangs de rue.
«L'idée de la trilogie s'est un peu imposée d'elle-même, mais je n'y avais pas pensé avant, a dit le cinéaste. En 2009, je voulais développer un scénario concernant la sécurité. J'ai rencontré plusieurs personnes et ç'a déclenché une recherche qui a duré environ six mois.»
En compagnie de sa productrice, Louise Sabourin, Jetté s'est introduit dans le milieu des bars qui sont affectés par l'univers des gangs de rue.
«J'ai fait le tour de ces bars-là à Montréal et sur la Rive-Nord. J'ai rencontré des policiers, des gens du milieu carcéral et des gars de gang. Ç'a été une recherche assez intense.»
Entièrement autofinancé, le long métrage comprend des acteurs chevronnés (Emmanuel Auger, Paul Dion et Louis-David Morasse), qui se mêlent à de nombreux « non-acteurs » appelés ici à faire leurs débuts au grand écran.
Comme pour ses films précédents, Jetté souhaitait avoir à l'écran des gens authentiques. «J'ai fait des ateliers avec différentes personnes du milieu. La plupart de ceux que j'ai choisis dans le film sont très près de leurs propres personnages dans la vraie vie.»
L'un d'eux s'avère une véritable révélation à l'écran: Bad News Brown, qui incarne l'impulsif et meurtrier Loosecanon. Le jeune homme, rappeur de profession, ne pourra savourer sa prestation dans le film puisqu'il a été froidement assassiné le 11 février dernier, à l'âge de 33 ans.
La nouvelle de sa mort a frappé de plein fouet l'équipe de BumRush. «J'ai été complètement dévasté, a dit Michel Jetté. Bad News a été l'un des grands collaborateurs du film. Pour interpréter les gars de gangs de rue, il a choisi des gens dans son univers de rappeur. J'ai aussi utilisé environ sept des musiques de son premier album, ?Born 2 Sin?.»
Inévitablement, BumRush devient le film hommage à Paul Dumas Frappier, alias Bad News Brown.
«Absolument. À la fin du générique, il y a un message pour souligner son décès, a dit Michel Jetté. À la première du film, ça va sûrement frapper un grand coup pour bien des gens qui le connaissaient. On va célébrer son talent.»
Après le mémorable Histoire de Pen, le comédien Emmanuel Auger était heureux de retravailler avec Michel Jetté.
«J'ai retrouvé un vieux chum et aussi le gars qui m'a beaucoup appris dans le milieu, a dit Emmanuel. Michel est un être extraordinaire. C'est le réalisateur que je respecte le plus, car il écrit ses affaires et il sait exactement ce qu'il veut.»
Alors qu'il n'avait que 27 ans au moment du tournage d'Histoire de Pen, Emmanuel Auger profitait de dix années supplémentaires d'expérience de jeu pour le travail sur BumRush.
«Il y a une maturité qui s'est installée chez moi. Les deux personnages ont environ le même âge, mais j'ai personnellement beaucoup plus de métier et de vécu», a dit celui qui mentionne s'être inspiré du film Road House, avec Patrick Swayze, pour son rôle du Kid.
BumRush prendra l'affiche le 1er avril.
«L'idée de la trilogie s'est un peu imposée d'elle-même, mais je n'y avais pas pensé avant, a dit le cinéaste. En 2009, je voulais développer un scénario concernant la sécurité. J'ai rencontré plusieurs personnes et ç'a déclenché une recherche qui a duré environ six mois.»
En compagnie de sa productrice, Louise Sabourin, Jetté s'est introduit dans le milieu des bars qui sont affectés par l'univers des gangs de rue.
«J'ai fait le tour de ces bars-là à Montréal et sur la Rive-Nord. J'ai rencontré des policiers, des gens du milieu carcéral et des gars de gang. Ç'a été une recherche assez intense.»
Entièrement autofinancé, le long métrage comprend des acteurs chevronnés (Emmanuel Auger, Paul Dion et Louis-David Morasse), qui se mêlent à de nombreux « non-acteurs » appelés ici à faire leurs débuts au grand écran.
Comme pour ses films précédents, Jetté souhaitait avoir à l'écran des gens authentiques. «J'ai fait des ateliers avec différentes personnes du milieu. La plupart de ceux que j'ai choisis dans le film sont très près de leurs propres personnages dans la vraie vie.»
L'un d'eux s'avère une véritable révélation à l'écran: Bad News Brown, qui incarne l'impulsif et meurtrier Loosecanon. Le jeune homme, rappeur de profession, ne pourra savourer sa prestation dans le film puisqu'il a été froidement assassiné le 11 février dernier, à l'âge de 33 ans.
La nouvelle de sa mort a frappé de plein fouet l'équipe de BumRush. «J'ai été complètement dévasté, a dit Michel Jetté. Bad News a été l'un des grands collaborateurs du film. Pour interpréter les gars de gangs de rue, il a choisi des gens dans son univers de rappeur. J'ai aussi utilisé environ sept des musiques de son premier album, ?Born 2 Sin?.»
Inévitablement, BumRush devient le film hommage à Paul Dumas Frappier, alias Bad News Brown.
«Absolument. À la fin du générique, il y a un message pour souligner son décès, a dit Michel Jetté. À la première du film, ça va sûrement frapper un grand coup pour bien des gens qui le connaissaient. On va célébrer son talent.»
Après le mémorable Histoire de Pen, le comédien Emmanuel Auger était heureux de retravailler avec Michel Jetté.
«J'ai retrouvé un vieux chum et aussi le gars qui m'a beaucoup appris dans le milieu, a dit Emmanuel. Michel est un être extraordinaire. C'est le réalisateur que je respecte le plus, car il écrit ses affaires et il sait exactement ce qu'il veut.»
Alors qu'il n'avait que 27 ans au moment du tournage d'Histoire de Pen, Emmanuel Auger profitait de dix années supplémentaires d'expérience de jeu pour le travail sur BumRush.
«Il y a une maturité qui s'est installée chez moi. Les deux personnages ont environ le même âge, mais j'ai personnellement beaucoup plus de métier et de vécu», a dit celui qui mentionne s'être inspiré du film Road House, avec Patrick Swayze, pour son rôle du Kid.
BumRush prendra l'affiche le 1er avril.