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Peut-on pardonner?
Le prix à payer
Publié le 18 avril 2011 Isabelle Blais venait à peine de donner naissance à un petit garçon quand elle a tourné Le prix à payer, long métrage dans lequel son personnage accouche d'un bébé mort-né après avoir été victime d'un délit de fuite.
Sur une échelle de 1 à 10 des tournages ardus sur les émotions, Le prix à payer (le titre original est The High Cost of Living) obtient sûrement un 11 pour la comédienne québécoise.
«Le tournage a été éprouvant, confirme- t-elle, physiquement, parce que la prothèse que je traînais était assez lourde, et psychologiquement parce que j'étais dans des émotions assez lourdes, noires et dramatiques. Quand je finissais mes journées, j'étais fatiguée et j'avais hâte d'enlever ma bedaine.»
Dans ce premier long métrage de la Canadienne Deborah Chow, Isabelle Blais campe Nathalie, une jeune femme enceinte de huit mois, quand Henry (Zach Braff) la heurte avec sa voiture et prend la fuite, la laissant gisant sur la route.
Submergé par les remords, Henry parvient à entrer en contact avec Nathalie et, sans lui dévoiler qu'il est la cause de ses malheurs, lui offre de l'aide et même le gîte. Au moment où l'affaire Bertrand Cantat inonde l'actualité, Le prix à payer aborde aussi les notions de pardon et de rédemption, remarque la comédienne.
«Peut-on pardonner ? demande-t-elle tout haut. Dans le contexte, c'est un peu particulier parce que Nathalie apprend à connaître Henry, donc à voir que c'est une personne qui a des qualités. Ça complique tout. Avoir su avant qu'il est le coupable, c'est clair qu'il n'y aurait eu aucune relation possible. Toutefois, elle est tellement dans le besoin, et il l'aide, alors elle prend tout ça les bras ouverts», analyse Isabelle Blais, dont la condition de jeune maman l'a évidemment amenée à se demander comment elle aborderait une situation aussi dramatique.
«Je ne sais pas comment je réagirais. La fibre maternelle était toute récente dans ma vie et la sensibilité était très grande parce que je venais de vivre ça. Ça m'a nourrie d'une certaine manière. Même si tu ne veux pas t'imaginer le pire, ce sont des scénarios que tu te fais pareil.»
EN ANGLAIS AVEC L'ACCENT
En plus d'aborder un thème difficile, Le prix à payer est une oeuvre où l'anglais prédomine. Même si son personnage est francophone, la majorité des répliques d'Isabelle Blais était donc dans la langue de Shakespeare.
«Ça demande plus de travail, mais j'avais, dans ce film, la possibilité de garder mon accent. À cause, peut-être, des États-Unis, on tente de se faire passer pour des Américains pour avoir plus de travail. On essaie tout le temps d'uniformiser, mais l'important, c'est de se comprendre. Je trouve que c'est une chance que j'ai eue, d'être une Québécoise dans un film en anglais», dit-elle, se disant ouverte à «toutes les possibilités» dont aller tourner à l'étranger.
«Je suis prête à ouvrir des portes avec plus de volonté et de conviction qu'avant, car j'ai une envie plus grande de me mettre sous la dent des super personnages. Ça m'est arrivé juste une fois ; j'étais allée tourner deux mois en Australie ; mais je ne suis pas prête à m'installer ailleurs. Parfois, il faut déménager pour réussir à percer dans un autre marché. Je suis prête à travailler ailleurs, mais Montréal restera toujours ma ville.»
DANS LA MUSIQUE
Le prix à payer est le seul film dans lequel on verra Isabelle Blais, en 2011. Son agenda ne contient qu'un seul autre tournage, soit la deuxième saison de la série télévisée Prozac.
La comédienne profite de l'accalmie pour relancer son groupe Caïman Fu. «Nous sommes en train de composer et nous prévoyons enregistrer à l'automne. Souvent, les tournages s'arrêtaient au début de l'automne, et l'hiver devient donc un bon temps pour écrire.»
Le prix à payer prend l'affiche le 22 avril.
Sur une échelle de 1 à 10 des tournages ardus sur les émotions, Le prix à payer (le titre original est The High Cost of Living) obtient sûrement un 11 pour la comédienne québécoise.
«Le tournage a été éprouvant, confirme- t-elle, physiquement, parce que la prothèse que je traînais était assez lourde, et psychologiquement parce que j'étais dans des émotions assez lourdes, noires et dramatiques. Quand je finissais mes journées, j'étais fatiguée et j'avais hâte d'enlever ma bedaine.»
Dans ce premier long métrage de la Canadienne Deborah Chow, Isabelle Blais campe Nathalie, une jeune femme enceinte de huit mois, quand Henry (Zach Braff) la heurte avec sa voiture et prend la fuite, la laissant gisant sur la route.
Submergé par les remords, Henry parvient à entrer en contact avec Nathalie et, sans lui dévoiler qu'il est la cause de ses malheurs, lui offre de l'aide et même le gîte. Au moment où l'affaire Bertrand Cantat inonde l'actualité, Le prix à payer aborde aussi les notions de pardon et de rédemption, remarque la comédienne.
«Peut-on pardonner ? demande-t-elle tout haut. Dans le contexte, c'est un peu particulier parce que Nathalie apprend à connaître Henry, donc à voir que c'est une personne qui a des qualités. Ça complique tout. Avoir su avant qu'il est le coupable, c'est clair qu'il n'y aurait eu aucune relation possible. Toutefois, elle est tellement dans le besoin, et il l'aide, alors elle prend tout ça les bras ouverts», analyse Isabelle Blais, dont la condition de jeune maman l'a évidemment amenée à se demander comment elle aborderait une situation aussi dramatique.
«Je ne sais pas comment je réagirais. La fibre maternelle était toute récente dans ma vie et la sensibilité était très grande parce que je venais de vivre ça. Ça m'a nourrie d'une certaine manière. Même si tu ne veux pas t'imaginer le pire, ce sont des scénarios que tu te fais pareil.»
EN ANGLAIS AVEC L'ACCENT
En plus d'aborder un thème difficile, Le prix à payer est une oeuvre où l'anglais prédomine. Même si son personnage est francophone, la majorité des répliques d'Isabelle Blais était donc dans la langue de Shakespeare.
«Ça demande plus de travail, mais j'avais, dans ce film, la possibilité de garder mon accent. À cause, peut-être, des États-Unis, on tente de se faire passer pour des Américains pour avoir plus de travail. On essaie tout le temps d'uniformiser, mais l'important, c'est de se comprendre. Je trouve que c'est une chance que j'ai eue, d'être une Québécoise dans un film en anglais», dit-elle, se disant ouverte à «toutes les possibilités» dont aller tourner à l'étranger.
«Je suis prête à ouvrir des portes avec plus de volonté et de conviction qu'avant, car j'ai une envie plus grande de me mettre sous la dent des super personnages. Ça m'est arrivé juste une fois ; j'étais allée tourner deux mois en Australie ; mais je ne suis pas prête à m'installer ailleurs. Parfois, il faut déménager pour réussir à percer dans un autre marché. Je suis prête à travailler ailleurs, mais Montréal restera toujours ma ville.»
DANS LA MUSIQUE
Le prix à payer est le seul film dans lequel on verra Isabelle Blais, en 2011. Son agenda ne contient qu'un seul autre tournage, soit la deuxième saison de la série télévisée Prozac.
La comédienne profite de l'accalmie pour relancer son groupe Caïman Fu. «Nous sommes en train de composer et nous prévoyons enregistrer à l'automne. Souvent, les tournages s'arrêtaient au début de l'automne, et l'hiver devient donc un bon temps pour écrire.»
Le prix à payer prend l'affiche le 22 avril.