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Projection de la version restaurée de Yes Sir! Madame... à la Cinémathèque québécoise le 23 novembre

Publié le 16 novembre 2021
Éléphant - La version restaurée de Yes Sir! Madame... (1994), de Robert Morin, sera présentée le 23 novembre à la Cinémathèque québécoise.
Après avoir été présentée au Festival Fantasia cet été, la version restaurée de Yes Sir! Madame... (1994), de Robert Morin, aura droit à une autre projection sur grand écran, le 23 novembre à 18h30 à la Cinémathèque québécoise. Une belle occasion de voir au cinéma cette oeuvre satirique plutôt inclassable considérée depuis sa sortie comme un film-culte par les cinéphiles québécois. Le film devrait être disponible sur les plateformes de Vidéotron et d'Apple au cours des prochaines semaines.

Robert Morin occupe une place très particulière dans l'univers cinématographique québécois. Sa façon d'explorer des sujets à saveur sociale et son utilisation récurrente d'une caméra subjective portée à l'épaule le classent dans une catégorie à part.  Dans Yes Sir! Madame..., le cinéaste aborde la question de l'identité canadienne. Né d'un père francophone et d'une mère anglophone, Earl Tremblay vit une crise d'identité. Une crise qu'il essaiera de régler en fouillant son passé, son présent et même son futur au moyen d'une caméra. Au fil de dix-neuf bobines de film, Earl Tremblay raconte son ascension sociale et dévoile, à son insu, sa double personnalité. Le vidéo est le fruit d'un travail qui s'échelonne sur plusieurs années.


La restauration de Yes Sir! Madame... a été pour l'équipe d'Éléphant l'une des entreprises les plus complexes et ambitieuses des dernières années. Tourné en grande partie sur pellicule 16 mm, le film a ensuite été post-produit et distribué sur bobine 3/4 de pouce. «Le film n'a jamais été vu qu'au moyen de copies de diffusion vidéo ou numérique ayant subi plusieurs pertes de générations avec le matériel original, au gré des transferts vidéo et numériques. La restauration du film par Éléphant aura permis de retourner à la pellicule originale pour les 2/3 du film et, pour l'autre 1/3, d'atténuer les dégradations inhérentes aux différents transferts des sources vidéo analogiques, et d'améliorer la colorimétrie de ces sources», explique Dominique Dugas, directeur d'Éléphant.  



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