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Projection des Vautours au MNBAQ en présence de Jean-Claude Labrecque

Publié le 26 juin 2017
Éléphant - La version restaurée des Vautours sera projetée le dimanche 2 juillet à 14h au Musée national des beaux-arts du Québec en présence de Jean-Claude Labrecque. Une deuxième projection aura lieu le mercredi 5 juillet à 19h30.
Après une projection remarquée au mois de mai à la Cinémathèque québécoise, Éléphant sur grand écran est heureux de présenter à Québec, en collaboration avec le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ), la version restaurée du premier long métrage de Jean-Claude Labrecque, Les vautours. La projection aura lieu le dimanche 2 juillet à 14h à l'Auditorium Sandra et Alain Bouchard du pavillon Pierre Lassonde en présence de Jean-Claude Labrecque, qui répondra aux questions des cinéphiles. Une deuxième projection aura lieu le mercredi 5 juillet à 19h30

Les vautours, les coulisses
Qu'importe la valeur du butin, les pillards d'héritage ne cessent leur sinistre besogne que lorsqu'il ne reste rien, même pas des babioles. On s'entretue pour la vieille montre Timex d'un disparu ou encore pour le collier de fausses perles de la morte. Le thème est courant, peu de cinéastes ont entrepris de le traiter, mais Jean-Claude Labrecque, qui a été victime de pareils vautours, s'est attaqué au sujet avec beaucoup de talent et d'originalité. Dans ce film autobiographique, il a confié le rôle principal à Gilbert Sicotte, entouré des meilleurs actrices et acteurs de l'époque : Paule Baillargeon, Monique Mercure, Amulette Garneau, Rita Lafontaine, Jean Duceppe, Raymond Cloutier, Georges Groulx, Roger Lebel, Guy L'Écuyer, etc.

Après avoir tourné Les vautours en noir et blanc, en 1975, Jean-Claude Labrecque s'est permis une originalité visuelle, en décidant de colorer son film tout en bleu, une sorte de rappel à l'époque Duplessis, ou peut-être même en reconnaissance au fait que Labrecque ait pu entreprendre une carrière de cinéaste grâce à l'ancien premier ministre. Orphelin et sans-le-sou, Jean-Claude s'était rendu au bureau de M. Duplessis, au parlement, chaque mois pendant un an, l'implorant de lui trouver un emploi au Service de cinématographie du Québec. « Et si jamais tu t'y retrouvais, le prévint Duplessis, et que tu deviennes photographe, que je ne te voie jamais me prendre de profil avec le nez que j'ai, sinon : dehors le lendemain! » Jean-Claude a fini par se retrouver dans ce service, sous le mentorat de Paul Vézina, qui ne s'était jamais gêné, lui, pour faire enrager Duplessis en le croquant de profil.

Les vautours, le synopsis
Louis Pelletier, dix-huit ans, perd sa mère. Les trois s?urs de cette dernière se montrent plus avides d'hériter que soucieuses de leur neveu qui se retrouvera bientôt sans rien.
 

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