Projection du film Jacques et Novembre le 18 juin à la Cinémathèque québécoise

Publié le 10 juin 2024 | Éléphant

Éléphant / Collection Cinémathèque québécoise - La version restaurée de Jacques et Novembre (1984), de Jean Beaudry et François Bouvier, sera présentée le mardi 18 juin à la Cinémathèque québécoise.

C'est avec grand plaisir qu'Éléphant présentera, le 18 juin à 18h à la Cinémathèque québécoise, la version restaurée de Jacques et Novembre, le premier long métrage de fiction de Jean Beaudry et François Bouvier, deux cinéastes ayant marqué le paysage cinématographique québécois sur plusieurs décennies. La projection aura lieu en présence de Jean Beaudry et François Bouvier et vise entre autres à souligner les 40 ans du film.

Combinant des séquences filmées en vidéo et d'autres en 16 mm, Jacques et Novembre a été tourné sur quelques années avec un budget des plus modestes. Le film transpire néanmoins une sensibilité et une ingéniosité remarquables qui lui ont valu de nombreux éloges de la part des critiques et dans les festivals. Il a d'ailleurs reçu le Prix spécial du jury au Tokyo International Film festival en 1985.

En plus d'être coréalisateur et coscénariste, Jean Beaudry y tient le rôle principal et a monté les images du film, alors que François Bouvier, également coréalisateur et coscénariste, a agi comme producteur et a tourné certaines des images vidéo.

Le film raconte l'histoire d'un homme au début de la trentaine atteint d'une maladie mortelle et dont la fin est imminente. Avec philosophie, il décide d'immortaliser ses derniers jours avec une caméra vidéo en créant une sorte de journal où il fait le bilan de sa vie.

Un peu avant sa sortie en salle au mois de novembre 1984, le chroniqueur Luc Perreault avait fait l'éloge du film dans les termes suivants dans La Presse du 26 octobre :

«Jacques et Novembre, je le dis sincèrement, est un fort beau film. Dense, vrai, simple, poétique, drôle et tendre. C'est également un tour de force dont on arrive mal à mesurer l'ampleur. Réalisé par deux débutants (Jean Beaudry et François Bouvier), il a coûté 15 000 $. Une somme ridicule. Il faut toutefois préciser que l'ONF a pris en charge une bonne partie des frais de postproduction.

Évidemment, le film fut tourné dans des conditions qui sont loin d'être normales. Mais le résultat final est absolument renversant. Le travail est propre, sans bavures. C'est un film qui a du rythme et qui fourmille d'idées sur le plan cinématographique. Et qu'il faut voir sans faute.»

Une chance unique pour les cinéphiles d'apprécier sur grand écran cette oeuvre méconnue de deux artisans très doués du cinéma québécois.

SYNOPSIS

Atteint d'une maladie incurable dont la seule issue est la mort, un homme de trente ans décide de filmer ses derniers jours avec l'aide d'un ami cinéaste. Il pose un regard lucide, touchant et parfois même humoristique sur sa vie.

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