Quatre autres films disponibles sur illico dès aujourd'hui
Canal 900
Publié le 26 janvier 2012Bonne nouvelle : après Louisiane, Noël et Juliette, Les grands enfants et Caffè Italia Montréal la semaine dernière, quatre autres films s'ajoutent au canal 900 dès aujourd'hui : Les fous de Bassan, Les portes tournantes, La maudite galette et Les dernières fiançailles.
Réalisé par Yves Simoneau en 1986, Les fous de Bassan raconte l'histoire d'un jeune homme qui revient sur l'île gaspésienne qu'il a quittée cinq ans plus tôt. Adaptation soignée du roman d'Anne Hébert, ce film illustre le défi que représente pour tout adaptateur l'écriture ambivalente de l'auteur. Simoneau opte ici pour une approche linéaire qui se veut fidèle à l'esprit de l'oeuvre et propose des images saisissantes des paysages pittoresques et photogéniques de l'île Bonaventure.
Autre adaptation d'une oeuvre littéraire majeure, Les portes tournantes (roman de Jacques Savoie) dresse le bilan de la vie de Céleste Beaumont, une pianiste de jazz réfugiée à New York qui envoie son journal intime à son fils, de qui elle est séparée depuis longtemps. Le réalisateur Francis Mankiewicz a décrit son travail en ces termes : «Mon intention avec Les portes tournantes était de faire un film où les personnages ne parleraient pratiquement pas, où tout se passerait dans le regard, les gestes, les silences, un film qui retrouverait la pureté du cinéma muet.»
Alors que Denys Arcand a droit à une rétrospective de son oeuvre au Cinéma du Parc du 27 janvier au 9 février, son film La maudite galette est maintenant également disponible sur illico. Un neveu et sa femme tentent de déplumer le riche oncle de la famille. Autour d'eux, les corps tombent et les cadavres s'accumulent. Selon les propos du réalisateur: «La maudite galette est un faux film policier, démonté. Notre objectif était de présenter une anecdote en apparence conventionnelle et de subvertir ces apparences à l'aide de la mise en scène, de la photo, du son, du jeu des comédiens, des décors, etc. Nous espérions que cette dichotomie produirait chez le spectateur un malaise qui puisse provoquer une réflexion féconde.» (Arcand, 1972).
Finalement, un autre film de Jean Pierre Lefebvre (le neuvième!) s'ajoute sur illico, le très beau et touchant Les dernières fiançailles, avec J.-Léo Gagnon et Marthe Nadeau. On y suit deux vieux très dignes, deux amoureux très tendres, avec leurs petits gestes quotidiens, leurs souvenirs qui font sourire et qui font mal. Deux vieux amants qui s'amusent ou se réconfortent et qui s'envoleront main dans la main, comme «sur les ailes d'un ange».