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Que la fête commence!
Rendez-vous du cinéma québécois
Publié le 16 février 2012 Le coup d'envoi des 30es Rendez-vous du cinéma québécois (RVCQ) a été donné mercredi avec la présentation en primeur de Bestiaire, le nouveau film de Denis Côté, au Cinéma Impérial à Montréal.
De nombreuses personnalités se sont déplacées pour applaudir la sixième oeuvre du cinéaste, qui a déjà été acclamée sur les écrans du Festival du film de Sundance et celui de Berlin. Parmi elles, Carole Laure, Paule Baillargeon, Jean-Pierre Bergeron, Geneviève Bilodeau, Sophie Cadieux et le porte-parole des RVCQ, Emmanuel Bilodeau, étaient tout sourire en foulant le tapis zébré, un clin d'oeil à la projection qui allait suivre.
Car, pour les besoins de ce long métrage, Denis Côté a braqué sa caméra sur les animaux. Armé d'aucun plan de mise en scène ni d'aucune directive particulière, le réalisateur s'est rendu au Parc Safari avec pour seuls compagnons le caméraman Vincent Biron et le sonorisateur Frédéric Cloutier. Et tous trois ont filmé les bêtes dans leur habitat naturel, sans imposer d'angle ou de point de vue prédéterminé au spectateur.
«Je me suis demandé comment on pouvait encore regarder les animaux d'une façon originale, a expliqué Côté, attrapé au vol entre deux conversations, mercredi. Et je me suis dit: pourquoi ne pas simplement les filmer pour ce qu'ils sont, sans essayer sans cesse de les humaniser? Sans scénario, on est passés d'un animal à l'autre, et on a conçu une espèce de livre d'images. Au final, ça donne un objet très ouvert, dans lequel le public projette ce qu'il veut, sa propre vision des animaux. C'est un produit un peu interactif avec les gens.»
Reconnaissant, Denis Côté salue bien bas l'audace de l'organisation des RVCQ de programmer une production aussi peu convenue en ouverture de sa grande fête annuelle.
«On m'a dit que les Rendez-vous étaient rendus là, que c'est le genre de cinéma dont ils veulent faire la promotion, a souligné le réalisateur. Cette année, ils voulaient donner un grand coup avec un film qui ose un peu plus.»
La projection de Bestiaire était précédée de celle du court métrage d'animation Le grand ailleurs et le petit ici, de Michèle Lemieux.
CÉLÉBRER LE CINÉMA D'ICI
Par ailleurs, ce 30e anniversaire des RVCQ promet de bien beaux moments aux cinéphiles qui, curieux de découvrir les faits saillants du septième art québécois de la dernière année, prendront part à ses différentes activités. Plus de 300 films, incluant 86 premières, seront entre autres diffusés, et une quarantaine d'ateliers auront lieu à différents endroits dans la métropole. «Il n'y a pas d'énormes festivités pour le 30e, a spécifié Ségolène Roederer, directrice générale du festival. Il n'y aura pas tellement de rétrospectives. On veut insister sur le fait que, depuis 30 ans, on a créé un rendez-vous pour parler de cinéma. C'est un hommage à 30 ans de cinéma, au fait qu'on est là aujourd'hui pour parler de demain.»
Les Rendez-vous du cinéma québécois se poursuivent jusqu'au 26 février.
De nombreuses personnalités se sont déplacées pour applaudir la sixième oeuvre du cinéaste, qui a déjà été acclamée sur les écrans du Festival du film de Sundance et celui de Berlin. Parmi elles, Carole Laure, Paule Baillargeon, Jean-Pierre Bergeron, Geneviève Bilodeau, Sophie Cadieux et le porte-parole des RVCQ, Emmanuel Bilodeau, étaient tout sourire en foulant le tapis zébré, un clin d'oeil à la projection qui allait suivre.
Car, pour les besoins de ce long métrage, Denis Côté a braqué sa caméra sur les animaux. Armé d'aucun plan de mise en scène ni d'aucune directive particulière, le réalisateur s'est rendu au Parc Safari avec pour seuls compagnons le caméraman Vincent Biron et le sonorisateur Frédéric Cloutier. Et tous trois ont filmé les bêtes dans leur habitat naturel, sans imposer d'angle ou de point de vue prédéterminé au spectateur.
«Je me suis demandé comment on pouvait encore regarder les animaux d'une façon originale, a expliqué Côté, attrapé au vol entre deux conversations, mercredi. Et je me suis dit: pourquoi ne pas simplement les filmer pour ce qu'ils sont, sans essayer sans cesse de les humaniser? Sans scénario, on est passés d'un animal à l'autre, et on a conçu une espèce de livre d'images. Au final, ça donne un objet très ouvert, dans lequel le public projette ce qu'il veut, sa propre vision des animaux. C'est un produit un peu interactif avec les gens.»
Reconnaissant, Denis Côté salue bien bas l'audace de l'organisation des RVCQ de programmer une production aussi peu convenue en ouverture de sa grande fête annuelle.
«On m'a dit que les Rendez-vous étaient rendus là, que c'est le genre de cinéma dont ils veulent faire la promotion, a souligné le réalisateur. Cette année, ils voulaient donner un grand coup avec un film qui ose un peu plus.»
La projection de Bestiaire était précédée de celle du court métrage d'animation Le grand ailleurs et le petit ici, de Michèle Lemieux.
CÉLÉBRER LE CINÉMA D'ICI
Par ailleurs, ce 30e anniversaire des RVCQ promet de bien beaux moments aux cinéphiles qui, curieux de découvrir les faits saillants du septième art québécois de la dernière année, prendront part à ses différentes activités. Plus de 300 films, incluant 86 premières, seront entre autres diffusés, et une quarantaine d'ateliers auront lieu à différents endroits dans la métropole. «Il n'y a pas d'énormes festivités pour le 30e, a spécifié Ségolène Roederer, directrice générale du festival. Il n'y aura pas tellement de rétrospectives. On veut insister sur le fait que, depuis 30 ans, on a créé un rendez-vous pour parler de cinéma. C'est un hommage à 30 ans de cinéma, au fait qu'on est là aujourd'hui pour parler de demain.»
Les Rendez-vous du cinéma québécois se poursuivent jusqu'au 26 février.