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Quinze films restaurés où l'hiver québécois est à l'honneur

Publié le 27 janvier 2022
Éléphant / Collection Cinémathèque québécoise - Éléphant vous propose 15 films restaurés de toutes les époques où les paysages d'hiver sont à l'honneur.
Alors que nous sommes en plein coeur de l'hiver, Éléphant vous propose une sélection de films issus de toutes les époques qui ont été tournés majoritairement durant la saison froide. L'hiver d'antan à la campagne, l'hiver des grands espaces, l'hiver urbain, l'hiver dramatique, l'hiver ludique... attention, beaucoup de neige au menu!


Le gros Bill (Jean-Yves Bigras et René Delacroix, 1949)

Même si l'exode du début du siècle s'est résorbé, contre l'industrialisation et les m?urs de la vie citadine, une certaine promotion de la vie rurale se poursuit au Québec. Le film offre un portrait idéal du milieu rural traditionnel. Le récit est celui du Gros Bill qui est revenu vivre au Québec après avoir vécu aux États-Unis. La communauté paroissiale où vit le Gros Bill est composée de gens simples et agréables, bons vivants et sans grands problèmes.


La vie heureuse de Léopold Z. (Gilles Carle, 1965)

Ce long métrage de Gilles Carle, tiré de la réalité québécoise, raconte les mésaventures de Léo, un homme rempli de bonhomie. L'action se déroule en une seule journée, la veille de Noël, depuis le petit jour jusqu'à la messe de minuit. Une tempête de neige s'abat sur Montréal. Un préposé au déneigement, aux prises avec les obligations de son emploi et celles que lui crée sa famille, fournit l'occasion d'aventures drolatiques. ONF


La chambre blanche (Jean Pierre Lefebvre, 1969)

Une caméra indiscrète se penche sur la vie d'un couple. Il est question d'amour, de mort, de l'hiver... Un film en noir et blanc, sans intrigue, sensible, intemporel, baignant, grâce à l'emploi du Scope, dans l'atmosphère ouatée des paysages enneigés. «Voyage au sein de la conscience et de toutes les contradictions, apparentes ou non, qui peuvent en naître, le film est un poème simple à l'honneur de l'Homme et de la Femme.» (Jean Pierre Lefebvre, 1969)


Le grand Rock (Raymond Garceau, 1969)

Dans les campagnes du Québec, un nouveau phénomène a fait son apparition: la violence. Comment un beau grand garçon de village, libre et paisible, se laisse-t-il entraîner sur la voie du crime? Telle est l'histoire du Grand Rock après son mariage avec Régine, qui convoite tous les biens que vante la publicité. Forcé d'abdiquer sa liberté pour la paye hebdomadaire, coupé de ses racines, le Grand Rock cherche l'aventure dans le monde de la pègre qui en fait un cagoulard. Amour et action, beauté et violence: un long métrage dramatique tourné dans les décors enneigés de Lanaudière. ONF


Le Martien de Noël (Bernard Gosselin, 1971)

Un petit village québécois à la veille de Noël. Katou et François, deux enfants heureux d'être en vacances, qui se déplacent sur la neige, tantôt en carriole, tantôt en raquettes, tantôt en skis, tantôt en traîne-sauvage, etc... Un policier qui mange des "peanuts" sans arrêt. Un villageois qui voit un oeuf géant tomber du ciel. Une vieille dame qui s'envole d'une cabine téléphonique. Une soucoupe volante comme on en avait jamais vu. Un Martien qui joue au hockey à plat ventre et de qui émane des "bulles de joie" chaque fois qu'il est heureux. Une "chasse au Martien" par une armée de cinquante motoneiges toutes conduites par des policiers ou des villageois. Un survol en soucoupe volante au-dessus du Pôle Nord et du Sahara. Un Père Nöel éberlué par son sosie. 


Quelques arpents de neige (Denis Héroux, 1972)

Dans le Bas-Canada en 1837, le mécontentement des Canadiens-français est à son comble. Les Patriotes tentent désespérément de secouer le joug de la métropole anglaise. Simon de Bellefeuille et Julie Lambert se retrouvent à l'époque des troubles. Malgré toutes les embûches, ils décident de fuir ensemble.


Kamouraska (Claude Jutra, 1973)

Au chevet de son mari mourant, Elisabeth Rolland se remémore l'aventure de son premier mariage et de son issue tragique. Mariée très jeune à Antoine Tassy, seigneur de Kamouraska, elle fut vite rendue malheureuse par cet homme tourmenté, buveur et coureur. Réfugiée chez sa mère après la naissance de son premier enfant, elle fut soignée par un jeune médecin américain établi à Sorel, George Nelson, dont elle s'éprit. George se laissa emporter par cette passion et, sur les instances d'Elisabeth, en vint à tuer Antoine. Après avoir passé en procès, Elisabeth devait épouser Jérôme Rolland qui s'éteint maintenant devant elle. 


Noël et Juliette (Michel Bouchard, 1973)

L'histoire de Noël, partagé entre ses bébelles, ses animaux et ses amours difficiles avec Monique et Juliette. «Légèrement tragique ou tragiquement léger, le premier film de Michel Bouchard transporte la vision d'un monde qui n'a plus d'idoles.» (Robert Lévesque, 1973)


Gina (Denys Arcand, 1975)

Gina est le premier long métrage de fiction où Arcand fait appel à des éléments autobiographiques, en l'occurrence l'expérience de son documentaire, On est au coton, que l'ONF avait refusé de sortir. «Gina est un film dur, admirablement joué, fort bien dirigé par un metteur en scène dont on sent la poigne et le tempérament [...] Les conditions de travail dans les usines de textile, la vie des danseuses envoyées par leurs gérants aux quatre coins de la province, la censure qui s'exerce contre un cinéma qui veut dire les choses telles qu'elles sont : voilà ce que Arcand connaît, voilà ce qu'il raconte dans Gina.» (Serge Dussault, 1975)


Contrecoeur (Jean-Guy Noël, 1980)

Contrecoeur est un film utilisant le réalisme fantastique pour parler de psychologie, de dérive et d'amour. Trois personnages doivent se définir dans un espace clos, un camion pris au piège dans une tempête de neige, et rêvent d'un ailleurs pour se retrouver.


La guerre des tuques (André Melançon, 1984)

La guerre des tuques raconte l'histoire d'une bataille épique entre deux bandes de jeunes dont l'enjeu est un grand château de neige et de glace. L'un des groupes est dirigé par Luc, un chef jusqu'alors incontesté et l'autre est dirigé par Pierre et son inséparable Saint-Bernard. Une nouvelle venue au village, Sophie, se joindra bientôt à la bande de Pierre. Cette comédie sur l'amitié, la rivalité et la solidarité touche petits et grands par sa fraîcheur et son authenticité.


La femme de l'hôtel (Léa Pool, 1984)

Tournant un film dans sa ville natale, une réalisatrice trouve l'inspiration chez une femme, Estelle David, qui erre dans un hôtel. Cela l'aide à mieux définir le rôle qu'elle écrit pour sa comédienne, une artiste polyvalente qui excelle aussi bien dans le jeu dramatique que dans la chanson.


Le dernier glacier (Roger Frappier et Jacques Leduc, 1985)

Quand Raoul perd son emploi à la mine parce que cessent ses opérations, ça fait dix ans qu'il est installé à Schefferville avec Carmen et leur fils Benoît. Aujourd'hui, les pionniers sont obligés de quitter la terre de leurs enfants et laissent derrière eux les traces impérissables de la prospérité passagère. Un documentaire-fiction sur la fermeture de Schefferville. ONF


Rafales (André Melançon, 1990)

Suspense centré sur un hold-up suivi d'une prise d'otage, la veille de Noël, au coeur d'une tempête de neige. «La neige est un personnage : c'est elle qui empêche tout le monde d'avancer, qui tient les gens prisonniers des lieux et en fait les otages d'eux-mêmes et des autres.» (André Melançon)


Une histoire inventée (André Forcier, 1990)

Gaston, trompettiste sur le déclin, revient de Cleveland. Son retour à Montréal plonge Florence, qui l'adore en vain, dans le ravissement. Hélas, Gaston reste insensible à son charme. Pire, il s'éprend de Soledad, la fille comédienne de Florence, et tente de la consoler. C'est que Soledad vient de surprendre son amoureux Tibo en flagrant délit d'infidélité. Mais les choses traînent. Et un soir, les amis de Gaston le menottent à Soledad, avant l'entrée en scène de celle-ci. Le public est enchanté. Mais Florence est déchirée. Et Tibo, qui donne la réplique à Soledad et en est toujours amoureux, est brisé. Le dénouement sera tragique. Mais devant les tombes des deux hommes, Florence et Soledad retrouveront leur complicité dans un fou rire mémorable. 

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