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Sébastien Pilote triomphe

Rendez-vous du cinéma québécois

Publié le 27 février 2012
©JEAN-FRANCOIS DESGAGNES/JOURNALDEQUEBEC/ AGENCEQMI - Le comédien Gilbert Sicotte, à gauche, et le réalisateur Sébastien Pilote, à droite.
MONTRÉAL - Le cinéaste Sébastien Pilote a remporté dimanche le prix Gilles-Carle, qui récompense le meilleur premier ou deuxième long métrage de fiction aux Rendez-vous du cinéma québécois.

Le réalisateur du long métrage Le vendeur, tourné à Dolbeau-Mistassini et mettant en vedette Gilbert Sicotte, s'est vu décerner cet honneur, assorti d'une bourse de 5000 $, pour «sa richesse, sa subtilité et sa profondeur», a indiqué l'organisation dans un communiqué.

Le cinéaste, qui n'était pas présent dimanche à la Cinémathèque québécoise, a également obtenu le prix Luc-Perreault, décerné par l'Association québécoise des critiques de cinéma.

Pour sa capacité à rendre l'ordinaire extraordinaire, Stéphane Lafleur (Continental, un film sans fusil) s'est vu également décerner un prix et une bourse similaire pour le scénario de son film En terrains connus, coproduit par Luc Déry et Kim McCraw.

De son côté, le cinéaste Fernand Dansereau a été récompensé du prix du public pour son documentaire Le vieil âge et le rire, qui a été présenté en primeur à cette 30e édition des Rendez-vous.

Le prix du meilleur documentaire a été remis au cinéaste Bill Stone pour son film Work in Progress tandis que les Montréalais Sami Mermer et Hind Benchekroun se sont vu décerner une mention spéciale par le jury composé de Pascal Sanchez, Charlotte Selb et Aube Foglia.

Les Rendez-vous ont décerné le Prix de la création artistique au film D'aurore de Serge Clément, «pont entre deux pratiques artistiques cousines», les supports argentiques et numériques.

Dans le volet court-métrage, les documentaires La ronde de Sophie Goyette, Tabula Rasa de Matthew Rankin, Dans la neige d'Alexis Fortier-Gauthier, Petites vues de chez nous : Port-au-Port de Pamela Gallant ont tous été primés.

Quelques prix ont également été remis à des étudiants. Ainsi Émilie Rosas a été récompensée du prix de la meilleure oeuvre franco-canadienne pour son film Les bons termes selon Dewey. Plus de 300 films ont été projetés entre le 15 et le 26 février durant ce festival.
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