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Sept longs métrages de fiction avec Paul Hébert restaurés et disponibles
Publié le 25 avril 2017Les hommages au comédien Paul Hébert se sont multipliés depuis qu'il nous a quittés la semaine dernière. Plusieurs ont mis en relief son impressionnant parcours et ses performances les plus marquantes. Afin de garder sa mémoire bien vivante, Éléphant vous propose ici sept titres de films dans lesquels on peut apprécier le talent unique de l'acteur. Deux autres films qui le mettent en vedette devraient s'ajouter à cette sélection prochainement.
La vie heureuse de Léopold Z. (Gilles Carle, 1965, illico)
Ce long métrage de Gilles Carle, tiré de la réalité québécoise, raconte les mésaventures de Léo, un homme rempli de bonhomie. L'action se déroule en une seule journée, la veille de Noël, depuis le petit jour jusqu'à la messe de minuit. Une tempête de neige s'abat sur Montréal. Un préposé au déneigement, aux prises avec les obligations de son emploi et celles que lui crée sa famille, fournit l'occasion d'aventures drolatiques. (Site de l'ONF)
C'est pas la faute à Jacques Cartier (Georges Dufaux et Clément Perron, 1968, illico et iTunes)
Ce film nous emporte dans un tour du Québec peu banal en compagnie de trois touristes américains. Un guide, hautement fantaisiste, mène le bal dans une atmosphère de santé et de bonne humeur. Des incidents baroques, des drôleries, quelques scènes amoureuses, des sarabandes comiques se bousculent dans cette comédie où l'actualité joue un rôle de premier plan. Satire sur nous-mêmes et notre société, ce film n'a qu'une ambition: donner la lune aux Québécois dans un monumental éclat de rire. (site ONF)
Le Martien de Noël (Bernard Gosselin, 1971, illico)
Un petit village québécois à la veille de Noël. Katou et François, deux enfants heureux d'être en vacances, qui se déplacent sur la neige, tantôt en carriole, tantôt en raquettes, tantôt en skis, tantôt en traîne-sauvage, etc... Un policier qui mange des «peanuts» sans arrêt. Un villageois qui voit un oeuf géant tomber du ciel. Une vieille dame qui s'envole d'une cabine téléphonique. Une soucoupe volante comme on en avait jamais vu. Un Martien qui joue au hockey à plat ventre et de qui émane des «bulles de joie» chaque fois qu'il est heureux. Une «chasse au Martien» par une armée de cinquante motoneiges toutes conduites par des policiers ou des villageois. Un survol en soucoupe volante au-dessus du Pôle Nord et du Sahara. Un Père Nöel éberlué par son sosie. (site ONF)
Le dernier havre (Denyse Benoit, 1986, illico et iTunes)
Adapté d'un roman d'Yves Thériault, le film décrit les derniers jours d'un vieux pêcheur qui tient à garder sa dignité.
Un retraité, qui fut pêcheur toute sa vie, s'ennuie à mourir chez son fils et sa belle-fille. Ayant découvert, au cours de ses longues promenades, une barque abandonnée, il entreprend en cachette de la remettre à flot pour un dernier voyage. (STM)
Les fous de Bassan (Yves Simoneau, 1986, illico et iTunes)
Anne Hébert, Prix Femina 1982. Un jeune homme revient sur l'île gaspésienne qu'il a quittée cinq ans plus tôt. En s'amourachant d'une femme, il déclenche un drame. Les fous de Bassan est une adaptation soignée du roman d'Anne Hébert et illustre le défi que représente pour tout adaptateur l'écriture ambivalente de l'auteur. Simoneau opte une approche linéaire qui se veut fidèle à l'esprit de l'oeuvre et propose des images saisissantes des paysages pittoresques et photogéniques de l'île Bonaventure.
Les tisserands du pouvoir 1 (Claude Fournier, 1988, illico et iTunes)
Au début du XXe siècle, un million de Canadiens français s'exilent en Nouvelle-Angleterre. Une saga qui s'étend sur plusieurs générations.
L'exode de 600 000 Canadiens français partis gagner leur vie en Nouvelle Angleterre au début du siècle. «Notre projet initial était de faire une minisérie pour la télévision. Puis le scénario a vivement intéressé le producteur René Malo qui, avec enthousiasme, s'est associé à nous dans cette aventure, a fourni plus d'un septième du budget et nous a permis de produire non seulement une série de six épisodes pour la télévision, mais aussi deux longs métrages.» (Marie-José Raymond, 1988)
Les tisserands du pouvoir 2 - La révolte (Claude Fournier, 1988, illico)
1987. À Woonsocket, Jean-Baptiste Lambert se souvient de la saga et des luttes des 600 000 émigrés canadiens-français devenus autant d'Américains. «Avec Les Tisserands du pouvoir, Claude Fournier a plongé dans la grande aventure. Une coproduction de plus de sept millions de dollars avec la France et une distribution imposante qui nous permet de voir défiler sur l'écran presque toutes les têtes connues du cinéma québécois, en plus d'une bonne brochette d'acteurs français. Une véritable saga-gala !» (Léonce Gaudreault, 1988)
Les beaux souvenirs (Francis Mankiewicz, 1981) et La neuvaine (Bernard Émond, 2005) devraient s'ajouter à cette sélection prochainement.