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Tapis rouge pour Inch'Allah
Montréal
Publié le 25 septembre 2012 Le film Inch'Allah, réalisé par Anaïs Barbeau-Lavalette mettant en vedette Évelyne Brochu, a été présenté lundi en grande première montréalaise au cinéma Impérial.
Après avoir été présenté à Toronto en première mondiale et à Québec samedi dernier, le film a vécu lundi «sa vraie première».
«C'est devant la famille élargie, a confié Anaïs Barbeau-Lavalette, enceinte de huit mois et demi de son deuxième enfant. C'est toujours plus difficile de montrer ton travail à ceux que tu aimes le plus. Mais en même temps, je suis vraiment rendue là», a-t-elle déclaré.
Tourné à l'automne 2011 en Jordanie, le film raconte l'histoire de Chloé (Évelyne Brochu), une jeune obstétricienne québécoise qui travaille dans la clinique de fortune d'un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie.
Une pléiade de personnalités ont défilé sur le tapis rouge déroulé pour cette première attendue, dont le réalisateur Podz, le producteur André Dupuy, et les comédiennes Marylin Castonguay, Sylvie Moreau, Danielle Proulx, et Mélissa Désormaux-Poulin.
L'actrice principale Évelyne Brochu, ainsi que celle qui joue à ses côtés, la Française d'origine algérienne Sabrina Ouazani, étaient présentes.
«Je suis très fébrile de présenter mon film ici, a confié Évelyne Brochu. Ç'a été une expérience coup de poing, coup de coeur. Je suis tombée en amour avec le Moyen-Orient. C'est important de dire qu'il n'y a pas que de la souffrance là-bas. Anaïs s'intéresse beaucoup à la résilience, à la vie malgré tout, et c'est ce que j'ai vu là-bas.»
L'actrice Sabrina Ouazani incarne Rand, une des patientes de Chloé. Elle a aussi vécu une expérience forte avec ce film.
«J'ai l'espoir et l'envie que ce film ait une belle vie et qu'il soit vu pour le conflit, a-t-elle déclaré. J'étais dans mon confort chez moi, et je savais l'existence du conflit israélo-palestinien sans vraiment m'y intéresser. Ce film m'a permis de mettre un visage et une forme humaine à la guerre aussi en général. On ne peut pas faire comme si rien ne se passait au Moyen-Orient.»
Un avenir prometteur
La coproductrice Kim McCraw, qui fait équipe avec Luc Déry, s'est dite confiante pour Inch'Allah . Les droits de distribution du long-métrage ont été vendus à une quinzaine de pays, dont la Grèce, la Turquie et la France.
«Nous sommes très, très contents, car nous savons que ce n'est pas un sujet évident, a-t-elle indiqué. On verra ce que ça donne ici. On espère que le sujet retentisse ici aussi. Il y a de beaux festivals qui nous attendent encore, dont on ne peut pas parler maintenant, mais la suite est très excitante. C'est le début de la carrière de ce film-là.»
Une partie de l'équipe du film se déplacera dans quelques pays pour les premières à l'étranger. Il sera présenté entre autres en France, au printemps 2013.
Inch'Allah prendra l'affiche au Québec ce vendredi.
Après avoir été présenté à Toronto en première mondiale et à Québec samedi dernier, le film a vécu lundi «sa vraie première».
«C'est devant la famille élargie, a confié Anaïs Barbeau-Lavalette, enceinte de huit mois et demi de son deuxième enfant. C'est toujours plus difficile de montrer ton travail à ceux que tu aimes le plus. Mais en même temps, je suis vraiment rendue là», a-t-elle déclaré.
Tourné à l'automne 2011 en Jordanie, le film raconte l'histoire de Chloé (Évelyne Brochu), une jeune obstétricienne québécoise qui travaille dans la clinique de fortune d'un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie.
Une pléiade de personnalités ont défilé sur le tapis rouge déroulé pour cette première attendue, dont le réalisateur Podz, le producteur André Dupuy, et les comédiennes Marylin Castonguay, Sylvie Moreau, Danielle Proulx, et Mélissa Désormaux-Poulin.
L'actrice principale Évelyne Brochu, ainsi que celle qui joue à ses côtés, la Française d'origine algérienne Sabrina Ouazani, étaient présentes.
«Je suis très fébrile de présenter mon film ici, a confié Évelyne Brochu. Ç'a été une expérience coup de poing, coup de coeur. Je suis tombée en amour avec le Moyen-Orient. C'est important de dire qu'il n'y a pas que de la souffrance là-bas. Anaïs s'intéresse beaucoup à la résilience, à la vie malgré tout, et c'est ce que j'ai vu là-bas.»
L'actrice Sabrina Ouazani incarne Rand, une des patientes de Chloé. Elle a aussi vécu une expérience forte avec ce film.
«J'ai l'espoir et l'envie que ce film ait une belle vie et qu'il soit vu pour le conflit, a-t-elle déclaré. J'étais dans mon confort chez moi, et je savais l'existence du conflit israélo-palestinien sans vraiment m'y intéresser. Ce film m'a permis de mettre un visage et une forme humaine à la guerre aussi en général. On ne peut pas faire comme si rien ne se passait au Moyen-Orient.»
Un avenir prometteur
La coproductrice Kim McCraw, qui fait équipe avec Luc Déry, s'est dite confiante pour Inch'Allah . Les droits de distribution du long-métrage ont été vendus à une quinzaine de pays, dont la Grèce, la Turquie et la France.
«Nous sommes très, très contents, car nous savons que ce n'est pas un sujet évident, a-t-elle indiqué. On verra ce que ça donne ici. On espère que le sujet retentisse ici aussi. Il y a de beaux festivals qui nous attendent encore, dont on ne peut pas parler maintenant, mais la suite est très excitante. C'est le début de la carrière de ce film-là.»
Une partie de l'équipe du film se déplacera dans quelques pays pour les premières à l'étranger. Il sera présenté entre autres en France, au printemps 2013.
Inch'Allah prendra l'affiche au Québec ce vendredi.