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Trois films restaurés pour honorer la mémoire des patriotes et explorer l'histoire du Québec

Publié le 15 mai 2020
Éléphant - Éléphant vous propose trois films restaurés explorant l'histoire du Québec et les événements de 1837-1838. Image tirée du film Quand je serai parti... vous vivrez encore, de Michel Brault.
À l'occasion de la longue fin de semaine des Patriotes, Éléphant vous propose trois films qui explorent l'histoire du Québec et les événements de 1837-1838. Les trois longs métrages sont disponibles sur les plateformes de Vidéotron et d'Apple.


Quelques arpents de neige (Denis Héroux, 1972)
Avec Daniel Pilon, Christine Olivier, Jean Duceppe et Mylène Demongeot

Dans le Bas-Canada en 1837, le mécontentement des Canadiens-français est à son comble. Les Patriotes tentent désespérément de secouer le joug de la métropole anglaise. Simon de Bellefeuille et Julie Lambert se retrouvent à l'époque des troubles. Malgré toutes les embûches, ils décident de fuir ensemble.


Avec Francis Reddy, David Boutin, Micheline Lanctôt et Claude Gauthier

Le film se déroule en 1838, en plein coeur du conflit entre les habitants français du Bas-Canada et les occupants anglais. À l'automne de la même année, François-Xavier Bouchard et plusieurs de ses compatriotes sont capturés. Jugés par un tribunal militaire, 12 patriotes sont pendus devant la porte de la prison, sous les yeux horrifiés de leurs compagnons. Pendant plusieurs mois, des dizaines d'autres patriotes, eux aussi condamnés à mort, attendent dans l'angoisse une exécution qui ne viendra jamais. Le film est inspiré des journaux authentiques de ceux qui vécurent ces événements. 


Les maudits sauvages (Jean Pierre Lefebvre, 1971)
Avec Pierre Dufresne, Rachel Cailhier, Nicole Filion et Luc Granger

À travers le personnage de Thomas Hébert, qui vit simultanément une aventure dans la Nouvelle-France de 1630, ainsi que dans le Montréal contemporain des années 1970, le cinéaste tente une repossession critique de notre histoire. L'esprit du film et son imagerie s'inspirent des manuels scolaires, de leur grandiloquence et de leur schématisme. Pour Jean Pierre Lefebvre, son film est «un musée, celui de notre conscience, où la naïveté autant que la beauté de ces vraies images d'Épinal n'ont d'alarmant que leur prolongement, passé et présent, tragique.»

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