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Un départ en lion
Starbuck - Succès
Publié le 2 août 2011 La nouvelle comédie de Ken Scott vient à peine de prendre l'affiche qu'une carrière internationale pointe à l'horizon. Starbuck répétera- t-il le scénario de La grande séduction ?
Sorti en salles le 27 juillet dernier, le long métrage a dû affronter la belle météo persistante. Malgré tout, Starbuck a réussi à se classer au troisième rang du box-office provincial pour le week-end, selon les compilations de Cinéac.
Du 29 au 31 juillet, la comédie a enregistré des recettes de 400 790 $, et un cumulatif de 590 915 $ depuis sa sortie. Elle n'a été dépassée que par Les Schtroumpfs et le dernier Harry Potter.
«Nous sommes très heureux de ce premier week-end, dit le producteur André Rouleau. Le bouche-à-oreille est très fort et cette belle réception signifie que le film va rester en salles.»
Starbuck a pris l'affiche sur plus de 90 écrans à la grandeur du Québec, alors que le distributeur avait initialement envisagé le sortir sur 75 écrans.
«La demande était tellement forte de la part des propriétaires de salles à l'extérieur de Montréal, dit André Rouleau. Nous leur avions montré le film en visionnement privé et ils ont insisté pour l'avoir en région.»
FEEL-GOOD MOVIE
Avant sa sortie officielle, le long métrage a aussi été projeté au Centre national des arts d'Ottawa, devant 600 personnes.
«C'est là qu'on a vu que le film plaisait. La salle était à 60% anglophone et on s'est rendu compte que notre film dépassait la barrière de la langue.»
Pourquoi Starbuck rejoint-il autant les gens ? «On l'a tourné à Montréal, mais l'histoire aurait bien pu se passer à Saint- Louis ou en Saskatchewan, répond le producteur. C'est l'histoire d'une famille de jeunes immigrants et beaucoup de gens se reconnaissent là-dedans.»
«Le film comprend aussi des grands thèmes, comme la famille, l'amitié et l'amour, ajoute le producteur. Ce sont des thèmes universels qui dépassent Montréal, le Québec et le Canada. Quand les gens sortent du film, ils se sentent bien. C'est l'exemple typique d'un feel-good movie.»
HOLLYWOOD INTÉRESSÉ?
Les commentaires presque unanimement positifs sur le long métrage ont des échos à l'étranger, alors qu'André Rouleau mentionne avoir reçu plusieurs appels en ce sens, ces derniers jours.
«Le film commence à avoir une carrière internationale. D'ici deux semaines, on va pouvoir confirmer des choses.»
Présentement, les pourparlers sont pour l'exportation du film original, mais le scénario de Starbuck pourrait aussi intéresser des producteurs hollywoodiens à en faire une adaptation américaine.
Le site web spécialisé Movieline.com trouve d'ailleurs que le sujet du don de sperme dans Starbuck conviendrait parfaitement au réalisateur Judd Apatow (The 40 Year Old Virgin, Knocked Up, Funny People).
«En plus d'être hilarante et commerciale, c'est une idée vraiment intrigante pour un film, écrit Brian Clark. [...] Imaginez Seth Rogen ou Adam Sandler dans le rôle principal et marquez votre calendrier pour une sortie estivale dans un futur rapproché.»
LA GRANDE SÉDUCTION
André Rouleau indique toutefois qu'il est encore trop tôt pour parler de vendre les droits à l'étranger. «Il faut laisser la poussière retomber un peu. Mais on devrait discuter de tout ça avec les créateurs Martin Petit et Ken Scott, possiblement en septembre. Je pense qu'ils ont une idée qui va exploser à l'extérieur des frontières.»
Le film va-t-il connaître la même vie internationale que La grande séduction, écrite aussi par Ken Scott ? «Je nous le souhaite. Ce qui avait d'abord fait le succès de La grande séduction, c'est que les gens de partout au Québec l'avaient apprécié, remarque André Rouleau. C'est un peu la réaction qu'on a de Starbuck, même si c'est encore très jeune.»
Sorti en salles le 27 juillet dernier, le long métrage a dû affronter la belle météo persistante. Malgré tout, Starbuck a réussi à se classer au troisième rang du box-office provincial pour le week-end, selon les compilations de Cinéac.
Du 29 au 31 juillet, la comédie a enregistré des recettes de 400 790 $, et un cumulatif de 590 915 $ depuis sa sortie. Elle n'a été dépassée que par Les Schtroumpfs et le dernier Harry Potter.
«Nous sommes très heureux de ce premier week-end, dit le producteur André Rouleau. Le bouche-à-oreille est très fort et cette belle réception signifie que le film va rester en salles.»
Starbuck a pris l'affiche sur plus de 90 écrans à la grandeur du Québec, alors que le distributeur avait initialement envisagé le sortir sur 75 écrans.
«La demande était tellement forte de la part des propriétaires de salles à l'extérieur de Montréal, dit André Rouleau. Nous leur avions montré le film en visionnement privé et ils ont insisté pour l'avoir en région.»
FEEL-GOOD MOVIE
Avant sa sortie officielle, le long métrage a aussi été projeté au Centre national des arts d'Ottawa, devant 600 personnes.
«C'est là qu'on a vu que le film plaisait. La salle était à 60% anglophone et on s'est rendu compte que notre film dépassait la barrière de la langue.»
Pourquoi Starbuck rejoint-il autant les gens ? «On l'a tourné à Montréal, mais l'histoire aurait bien pu se passer à Saint- Louis ou en Saskatchewan, répond le producteur. C'est l'histoire d'une famille de jeunes immigrants et beaucoup de gens se reconnaissent là-dedans.»
«Le film comprend aussi des grands thèmes, comme la famille, l'amitié et l'amour, ajoute le producteur. Ce sont des thèmes universels qui dépassent Montréal, le Québec et le Canada. Quand les gens sortent du film, ils se sentent bien. C'est l'exemple typique d'un feel-good movie.»
HOLLYWOOD INTÉRESSÉ?
Les commentaires presque unanimement positifs sur le long métrage ont des échos à l'étranger, alors qu'André Rouleau mentionne avoir reçu plusieurs appels en ce sens, ces derniers jours.
«Le film commence à avoir une carrière internationale. D'ici deux semaines, on va pouvoir confirmer des choses.»
Présentement, les pourparlers sont pour l'exportation du film original, mais le scénario de Starbuck pourrait aussi intéresser des producteurs hollywoodiens à en faire une adaptation américaine.
Le site web spécialisé Movieline.com trouve d'ailleurs que le sujet du don de sperme dans Starbuck conviendrait parfaitement au réalisateur Judd Apatow (The 40 Year Old Virgin, Knocked Up, Funny People).
«En plus d'être hilarante et commerciale, c'est une idée vraiment intrigante pour un film, écrit Brian Clark. [...] Imaginez Seth Rogen ou Adam Sandler dans le rôle principal et marquez votre calendrier pour une sortie estivale dans un futur rapproché.»
LA GRANDE SÉDUCTION
André Rouleau indique toutefois qu'il est encore trop tôt pour parler de vendre les droits à l'étranger. «Il faut laisser la poussière retomber un peu. Mais on devrait discuter de tout ça avec les créateurs Martin Petit et Ken Scott, possiblement en septembre. Je pense qu'ils ont une idée qui va exploser à l'extérieur des frontières.»
Le film va-t-il connaître la même vie internationale que La grande séduction, écrite aussi par Ken Scott ? «Je nous le souhaite. Ce qui avait d'abord fait le succès de La grande séduction, c'est que les gens de partout au Québec l'avaient apprécié, remarque André Rouleau. C'est un peu la réaction qu'on a de Starbuck, même si c'est encore très jeune.»