Un film à voir sur grand écran
Angle mort
Publié le 16 février 2011Un thriller québécois en Amérique latine. C'est ce que propose Angle Mort, qui prendra l'affiche le 25 février.
Dans ce film, on suit Stéphanie (Karine Vanasse) et Éric (Sébastien Huberdeau) qui décident de partir en voyage pour se retrouver, leur relation étant un peu tendue. Mais le couple va se retrouver sur les traces d'un tueur.
«Mon personnage prend une photo de quelqu'un alors qu'elle n'aurait pas dû, a raconté Karine Vanasse. Le tueur en série décide à partir de là de pourchasser Éric et Stéphanie.»
Le long métrage réalisé par Dominic James emprunte les codes cinématographiques de la plupart des thrillers américains. «J'ai trouvé le scénario intéressant parce que c'était un genre de suspense à l'ancienne, a confié le cinéaste. J'aime beaucoup les films comme Duel, Jaws, et les Hitchcock qui ont un bel équilibre.»
Le tournage s'est déroulé l'année dernière à Cuba. «Visuellement, il y avait quelque chose de super stimulant à tourner là-bas, a dit Dominic. On a passé énormément de temps à chercher de bonnes localisations, afin de maximiser l'histoire.»
«C'est tourné à Cuba, mais on ne voit pas de plages, pas de palmiers, pas de bikinis, a fait remarquer Sébastien Huberdeau. C'était de grosses journées, car on avait une heure et quart de route le matin pour se rendre sur le plateau. On tournait, on revenait à l'hôtel, on regardait le scénario et on se couchait. Ç'a été une belle course.»
Les deux acteurs et le réalisateur sont d'avis qu'Angle mort est de ces films qu'il faut impérativement voir au cinéma. «On a fait un film pour ceux qui aiment aller s'asseoir dans une salle et être divertis, a reconnu Dominic. Il y a des éléments de suspense et un univers visuel fait pour le cinéma.»
Retrouvailles après Polytechnique
Sébastien Huberdeau et Karine Vanasse, qui ont partagé l'écran dans Polytechnique , étaient contents de se retrouver sur ce nouveau projet. «Polytechnique, c'était très différent, mais quand nous avons fait la promotion ensemble avec Maxim (Gaudette) et Denis (Villeneuve), cela a permis de bien nous connaître», a dit Karine.
«Puisqu'il y avait des éléments de suspense dans le film, il fallait ajouter de l'équilibre avec une sensibilité humaine, a raconté Dominic James. Ça prend des acteurs très forts pour ça. Les spectateurs peuvent s'attacher à eux et vraiment vivre l'histoire.»
Le réalisateur a tenu à préciser qu'il se sentait redevable par rapport au public. «Ce n'est pas évident de financer des films au Québec et j'ai la responsabilité de faire un film qui va plaire aux gens.»
«On encourage ces films-là quand ils viennent d'ailleurs. Alors, pourquoi ne pas encourager un film du genre fait par des Québécois?», a conclu Karine.