Retour à toutes les nouvelles Retour à toutes les nouvelles
Une année exceptionnelle pour les cinéparcs
Beau temps estival
Publié le 7 août 2010 Avec l'été exceptionnel que connaît le Québec, les cinéparcs vivent leur plus belle saison des dix dernières années.
«C'est la meilleure saison des dix dernières années. C'est exceptionnel. Le soleil est au rendez-vous tous les week-ends et c'est le week-end que les cinéparcs font leur chiffre d'affaires», indique Marcel Venne, président de l'Association des propriétaires de cinémas et de cinéparcs du Québec.
Lui-même propriétaire de deux cinéparcs, à Joliette et à Drummondville, Marcel Venne estime que l'achalandage est plus élevé de 20 % comparativement à l'an dernier, des chiffres qui ont tout lieu de réjouir les membres qui sont toujours à la merci de la température.
«Les deux ou trois dernières années, c'était l'enfer, dit-il. Quand la température est là, les gens sont au rendez-vous.»
Selon lui, le Québec est l'un des rares endroits en Amérique du Nord où les cinéparcs sont encore aussi populaires.
«Ça fonctionne du début mai jusqu'à la Fête du travail. Les gens n'ont pas le temps de s'en lasser», raconte-t-il, en ajoutant que les cinéparcs font généralement 40% de leur chiffre d'affaires les samedis soirs.
«Au Québec, l'hiver est long et rigoureux. Les gens veulent profiter de l'été au maximum», renchérit-il.
Les cinéparcs résistent même à l'engouement des cinéphiles pour le 3D; leur popularité est en hausse bien qu'aucun écran extérieur n'offre cette technologie.
«Il n'y a pas beaucoup de demandes, fait remarquer M. Venne. Il faudrait peindre les écrans argent, pour que l'image soit polarisée. C'est un procédé difficile qui résiste très mal à la température.»
LES CINÉMAS ÉGALEMENT
Au Québec, on compte 14 cinéparcs. «On est d'ardents défenseurs et on croit aux cinéparcs, confie Patrick Roy, président du distributeur Alliance Vivafilm. C'est une activité familiale. C'est aussi un incontournable dans nos stratégies lorsque vient le temps de sortir un film», dit-il, en citant l'exemple de Filière 13, cette comédie de Patrick Huard sortie au cinéma mercredi, qui sera également présentée dans les cinéparcs.
Selon lui, les cinéparcs font une grande différence dans le succès d'un film estival.
«Les cinéparcs font la différence entre un film qui marche bien et un film qui marche de façon extraordinaire.»
Avec le grand nombre de journées ensoleillées et le mercure élevé des dernières semaines, les salles de cinéma à l'air conditionné sont aussi très populaires cet été auprès des cinéphiles.
«Il y aura une augmentation (de 1 ou 2 %), mais ce ne sera pas aussi fort que les cinéparcs», indique Marcel Venne, en parlant de l'achalandage des salles de cinéma.
LE DÉFI NUMÉRIQUE
Il existe au Québec 140 complexes de cinéma ou de cinéparcs, qui totalisent près de 800 écrans.
L'un des défis rencontrés par les propriétaires de salles de cinéma est actuellement d'intégrer l'utilisation de projecteurs numériques, de meilleure qualité, mais aussi très dispendieux (environ 100 000 $ par cabine de projection).
«Durant la dernière année, on a ajouté 100 projecteurs numériques de plus», indique M. Venne, en parlant de quelque 150 écrans qui sont maintenant équipés de la sorte.
«Il s'en installe toutes les semaines. Les fournisseurs ont un tel carnet de commandes qu'il y a souvent un délai de six mois. Ça coûte cher, convient-il. (...) Pour les plus petits cinémas, c'est extrêmement difficile.»
* Jusqu'à maintenant, les films qui ont marqué l'été sont Histoire de jouets 3, Iron Man 2, Inception, Twilight Hesitation, L'enfant prodige : l'incroyable destinée d'André Mathieu, et Piché: entre ciel et terre.
«C'est la meilleure saison des dix dernières années. C'est exceptionnel. Le soleil est au rendez-vous tous les week-ends et c'est le week-end que les cinéparcs font leur chiffre d'affaires», indique Marcel Venne, président de l'Association des propriétaires de cinémas et de cinéparcs du Québec.
Lui-même propriétaire de deux cinéparcs, à Joliette et à Drummondville, Marcel Venne estime que l'achalandage est plus élevé de 20 % comparativement à l'an dernier, des chiffres qui ont tout lieu de réjouir les membres qui sont toujours à la merci de la température.
«Les deux ou trois dernières années, c'était l'enfer, dit-il. Quand la température est là, les gens sont au rendez-vous.»
Selon lui, le Québec est l'un des rares endroits en Amérique du Nord où les cinéparcs sont encore aussi populaires.
«Ça fonctionne du début mai jusqu'à la Fête du travail. Les gens n'ont pas le temps de s'en lasser», raconte-t-il, en ajoutant que les cinéparcs font généralement 40% de leur chiffre d'affaires les samedis soirs.
«Au Québec, l'hiver est long et rigoureux. Les gens veulent profiter de l'été au maximum», renchérit-il.
Les cinéparcs résistent même à l'engouement des cinéphiles pour le 3D; leur popularité est en hausse bien qu'aucun écran extérieur n'offre cette technologie.
«Il n'y a pas beaucoup de demandes, fait remarquer M. Venne. Il faudrait peindre les écrans argent, pour que l'image soit polarisée. C'est un procédé difficile qui résiste très mal à la température.»
LES CINÉMAS ÉGALEMENT
Au Québec, on compte 14 cinéparcs. «On est d'ardents défenseurs et on croit aux cinéparcs, confie Patrick Roy, président du distributeur Alliance Vivafilm. C'est une activité familiale. C'est aussi un incontournable dans nos stratégies lorsque vient le temps de sortir un film», dit-il, en citant l'exemple de Filière 13, cette comédie de Patrick Huard sortie au cinéma mercredi, qui sera également présentée dans les cinéparcs.
Selon lui, les cinéparcs font une grande différence dans le succès d'un film estival.
«Les cinéparcs font la différence entre un film qui marche bien et un film qui marche de façon extraordinaire.»
Avec le grand nombre de journées ensoleillées et le mercure élevé des dernières semaines, les salles de cinéma à l'air conditionné sont aussi très populaires cet été auprès des cinéphiles.
«Il y aura une augmentation (de 1 ou 2 %), mais ce ne sera pas aussi fort que les cinéparcs», indique Marcel Venne, en parlant de l'achalandage des salles de cinéma.
LE DÉFI NUMÉRIQUE
Il existe au Québec 140 complexes de cinéma ou de cinéparcs, qui totalisent près de 800 écrans.
L'un des défis rencontrés par les propriétaires de salles de cinéma est actuellement d'intégrer l'utilisation de projecteurs numériques, de meilleure qualité, mais aussi très dispendieux (environ 100 000 $ par cabine de projection).
«Durant la dernière année, on a ajouté 100 projecteurs numériques de plus», indique M. Venne, en parlant de quelque 150 écrans qui sont maintenant équipés de la sorte.
«Il s'en installe toutes les semaines. Les fournisseurs ont un tel carnet de commandes qu'il y a souvent un délai de six mois. Ça coûte cher, convient-il. (...) Pour les plus petits cinémas, c'est extrêmement difficile.»
* Jusqu'à maintenant, les films qui ont marqué l'été sont Histoire de jouets 3, Iron Man 2, Inception, Twilight Hesitation, L'enfant prodige : l'incroyable destinée d'André Mathieu, et Piché: entre ciel et terre.