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Dix films restaurés et disponibles qui mettent en valeur les paysages estivaux québécois

Publié le 4 août 2016
Éléphant / Collection Cinémathèque québécoise - Éléphant vous propose dix films restaurés et disponibles qui mettent en valeur les paysages estivaux québécois.
Entre autres choses, le cinéma québécois nous permet d'apprécier le Québec à travers ses différentes régions, époques et saisons. Alors que l'été bat son plein, voici quelques suggestions de films où les paysages de la belle saison sont à l'honneur. 

J.A. Martin photographe (Jean Beaudin, 1976, illico)
 
Au début du siècle, une femme, mère de famille, accompagne son mari photographe lors d'une tournée en province qui marque une étape dans la redécouverte des liens qui les unissent. Palme d'or de la meilleure interprétation féminine à Cannes pour Monique Mercure. «Cette histoire sans éclats, toute en demi-teintes, en gammes, en nuances, bénéficie d'un traitement photographique qui ajoute à sa délicatesse.» (Michel Grodent, 1978)

Pas de répit pour Mélanie (Jean Beaudry, 1990, illico)
 
Pendant les vacances scolaires, Mélanie, une jeune fille de la campagne, reçoit la visite de sa correspondante de longue date, une citadine prénommée Florence. L'été s'annonce beau et paisible jusqu'à ce que, inspirées par le Petit Prince de Saint-Exupéry, elles décident «d'apprivoiser» une dame âgée et solitaire que tous les enfants du village craignent. Lorsque la mystérieuse aïeule se fait voler ses bijoux et son cochonnet, ses biens les plus précieux, les deux amies se transforment en détectives privées.
 
Red (Gilles Carle, 1970, illico et iTunes)
 
Un Métis montréalais, injustement accusé du meurtre de sa demi-soeur, est pris en chasse par la police, instrument de la justice blanche, et par ses demi-frères qui veulent venger leur soeur. «Une structure de récit extrêmement inventive dans laquelle rien n'est donné directement mais toujours communiqué d'une façon allusive. Ce style donne à l'action un pouvoir qu'elle n'aurait pas dans un récit traditionnel.» (Luc Perreault, 1970)

Partis pour la gloire (Clément Perron, 1975, illico)
 
Tourné dans la splendide région de Saint-Victor et de Saint-Martin, en Beauce, Partis pour la gloire fait revivre avec humour, sensibilité et nostalgie une époque qui nous a beaucoup marqués et qu'aucun cinéma n'avait encore explorée. Cette résistance à la conscription et aux mandements de toutes sortes, ressentis comme une injustice, n'est-elle pas la source de cette liberté nouvelle que les Québécois réclament? Ce «passé immédiat», que Clément Perron fouille ici comme un archéologue amoureux de ses racines, ne recèle-t-il pas toutes les données du problème national québécois? (ONF)


Mon amie Pierrette (Jean Pierre Lefebvre, 1969, illico)
 
Une fin de vacances au chalet familial qui reflète très fidèlement une certaine réalité québécoise. Conflit des générations, matriarcat québécois, trahison des sexes, sont quelques-uns des thèmes qui couvent, à l'état latent, sous la simplicité et l'humour des situations. Oeuvre marquante, ce film prend valeur de rétrospective, en nous montrant les débuts surréalistes d'une grande figure du monde du spectacle au Québec: Raoul Duguay. (ONF)

La piastre (Alain Chartrand, 1976, illico et iTunes)
 
Un petit bourgeois, à l'aube de la quarantaine, laisse tout tomber pour effectuer un retour à la terre après que sa femme l'ait quitté pour un autre. Forcé par les évènements à se questionner sur le sens de sa vie, le personnage principal accompagné de sa fille et d'un couple d'amis en vient à former une commune où le père de celui-ci, dans une réconciliation fraternelle, prendra une importance jusqu'alors insoupçonnée pour ce dernier.

Les smattes (Jean-Claude Labrecque, 1972, illico et iTunes)
 
Deux hommes, résidents d'une colonie perdue, se dressent contre la loi pour défendre leurs droits. L'action se passe en Gaspésie, une région du Québec où l'on déménage des populations entières pour rétablir une économie déficiente. Mais on ne déracine pas les hommes comme les pierres, surtout quand ces hommes n'ont pour toute richesse que leur liberté. (dossier de presse)

Le silence des fusils (Arthur Lamothe, 1996, illico et iTunes)
 
Inspiré d'un fait divers survenu en juin 1977, le cinéaste fait revivre, par le biais de la fiction, un drame innu : la mort par balles de deux Innus de la réserve de Mani-Utenam. Lamothe transpose son récit à travers l'enquête que mène un biologiste, en mission sur la Côte-Nord, après avoir découvert un cadavre. Avec comme toile de fond, le racisme blanc face aux Indiens, un thème récurrent dans l'oeuvre du cinéaste.

La grenouille et la baleine (Jean-Claude Lord, 1988, illico)
 
Grâce à son sens de l'ouïe très développé, Daphné, 12 ans, vit une relation exceptionnelle avec les plus intelligents et les plus grands mammifères au monde, les baleines et les dauphins. Un jour, elle réussira à sauver une baleine à bosse qui s'était prise dans les filets de pêcheurs et, quelques heures plus tard, elle sera elle-même sauvée par son grand ami Elvar, un dauphin de la famille des Bottlenose.


Les fous de Bassan (Yves Simoneau, 1986, illico et iTunes)
 
Anne Hébert, Prix Femina 1982. Un jeune homme revient sur l'île gaspésienne qu'il a quittée cinq ans plus tôt. En s'amourachant d'une femme, il déclenche un drame. Les fous de Bassan est une adaptation soignée du roman d'Anne Hébert et illustre le défi que représente pour tout adaptateur l'écriture ambivalente de l'auteur. Simoneau opte une approche linéaire qui se veut fidèle à l'esprit de l'oeuvre et propose des images saisissantes des paysages pittoresques et photogéniques de l'île Bonaventure.

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