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Dix titres du répertoire Éléphant dans le catalogue du Club illico
Publié le 12 octobre 2016Les abonnés du Club illico seront heureux d'apprendre qu'ils ont maintenant accès à dix films incontournables du répertoire Éléphant, ce qui confirme la place centrale qu'accorde Club illico aux productions québécoises.
Voici les dix films sélectionnés :
Séraphin (France Film)
Avec La petite Aurore, l'enfant martyre, Séraphin représente à coup sûr l'un des deux films québécois les plus populaires des années 50. Réalisé en 1950 par Paul Gury, le film est la suite d'Un homme et son péché, également réalisé par Gury et diffusé l'année précédente. Les scénarios de ces deux classiques du cinéma québécois sont signés par Claude-Henri Grignon et inspirés du roman éponyme de l'auteur paru en 1935. Mettant en vedette Hector Charland dans le rôle de Séraphin et Nicole Germain dans le rôle de Donalda, Séraphin a fait l'objet d'une reprise en 2002 par Charles Binamé, reprise qui est devenue l'un des plus grands succès de l'histoire cinématographique québécoise et qui a donné lieu tout récemment à une adaptation pour la télévision intitulée Les pays d'en haut. À l'époque de la colonisation des Laurentides, l'avare Séraphin Poudrier exerce une influence oppressante sur les colons des Pays d'en haut. Il verra toutefois son chemin ponctué d'infortunes.
Léolo (Verseau Éléphant)
Sorti en salle en 1992, le film a rapidement attiré l'attention après avoir fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes. Léolo est le deuxième long métrage du réalisateur et scénariste Jean-Claude Lauzon, décédé en 1997. Considéré comme l'un des meilleurs films du cinéma québécois, Léolo met en vedette Ginette Reno. Le film relate l'histoire de Léolo, qui vit dans un univers sans espoir. Il affirme venir de Sicile, là où l'espace et le rêve existent encore. Se sentant menacé par la folie dont sont victimes tous les siens, il se réfugie dans l'écriture et dans des amours délicieuses. Seul un dompteur de vers, amateur d'art et incarnation de l'imaginaire, comprendra finalement la valeur de ses textes. Notons que la qualité de ce film a été récompensée à multiples reprises, dont par les Genie Awards, où l'oeuvre a remporté sept prix, dont celui du meilleur scénario original.
La Guerre des tuques (Delphis Films)
Sortie en salle en 1984 et distribuée dans plus de 125 pays, la version originale de La Guerre des tuques d'André Melançon a connu un succès monstre. Trônant parmi les plus grands coups de coeur du public québécois, le film a été adapté en animation 3D en 2015. La fin des cours annonçant le congé des Fêtes, Luc Chicoine fait une proposition à ses amis: occuper les vacances à jouer à la guerre et récompenser les vainqueurs avec un butin. Réunis dans la grange où ils conservent leurs « armes », les enfants se divisent en deux clans et élaborent les règles de la guerre. Mais comme disent les jumeaux Leroux : « La guerre, la guerre, c'est pas une raison pour se faire mal! »
Jésus de Montréal (Max Films inc.)
Sorti en salle en 1989, Jésus de Montréal relate l'histoire de Daniel Coulombe, un jeune metteur en scène dont la vie se met à ressembler à celle de Jésus alors qu'il monte une pièce de théâtre inspirée de la Passion. Satire provocante réalisée par Denys Arcand, ce film mettant en vedette Lothaire Bluteau a été mis en nomination dans la catégorie « Meilleur film en langue étrangère » aux Oscars, aux prix BAFTA et aux Golden Globes, en plus de rafler deux prix majeurs au Festival de Cannes.
Liste noire (Division de Groupe TVA inc.)
Cette réalisation de Jean-Marc Vallée, arrivée sur les écrans québécois en 1995, en avait laissé plus d'un stupéfait devant l'histoire de Gabrielle, une prostituée qui remet au nouveau juge Jacques Savard une liste de noms de magistrats qui ont retenu ses services. Malgré les pressions de ses collègues incriminés et le meurtre de l'avocat de Gabrielle, le juge hésite à la rendre publique. Michel Côté, qui incarne Savard à l'écran, avait ceci à dire concernant cet incontournable du cinéma québécois : « Liste noire est une biopsie de notre société; elle aurait pu être faite dans le milieu de la médecine, de la politique, voire des acteurs ». Depuis ce premier film, Jean-Marc Vallée s'est bâti une réputation internationale.
La Forteresse suspendue (Delphis Films)
La guerre est de retour dans La forteresse suspendue, 19e chapitre de la populaire série de films jeunesse Contes pour tous et suite officielle du film culte d'une génération La Guerre des tuques (1984). L'action de ce long métrage sorti en 2001 se déroule cette fois-ci pendant les vacances estivales autour du lac Noir alors que les enfants du camping de la rive nord se livrent à un jeu de guerre avec ceux du terrain de la rive opposée. Cette rivalité met en lumière une autre réalité : les jeunes vacanciers du nord sont plus riches que leurs adversaires du sud, soit le clan des Indiens dirigé par Julien. Ce dernier vit une idylle secrète avec Sarah, la soeur de Marc, le chef des Conquistadors, le clan adverse. Cette aventure interdite aura des conséquences directes sur le cours de la guerre, et ce, sans oublier qu'un ours rôde dans le camping.
Elvis Gratton, le king des kings (Association coopérative de productions audio-visuelles)
Diffusé en 1985, Elvis Gratton, le king des kings, aussi connu sous le nom d'Elvis Gratton, le film, a été coréalisé par Pierre Falardeau et Julien Poulin. Propriétaire d'un garage et habitant la banlieue, Bob Gratton est un fervent admirateur du « King » Elvis Presley, en plus d'en être un imitateur hors pair. Après avoir remporté un concours d'imitation de son idole, Bob s'envole à Santa Banana avec sa femme, Linda, où le couple vivra une semaine remplie d'incidents et d'incroyables péripéties. À son retour au Québec, Bob Gratton est fermement décidé à redresser les valeurs morales de la société québécoise. Cette production hilarante réunit les trois courts métrages Elvis Gratton (1981), Les Vacances d'Elvis Gratton (1983) et Pas encore Elvis Gratton! (1985).
Kamouraska (Les Films de ma vie)
Les pages de ce classique de la littérature québécoise écrit par Anne Hébert ont été portées à l'écran par le cinéaste Claude Jutra en 1973. Kamouraska se déroule au XIXe siècle dans les somptueux paysages du Bas-Saint-Laurent. L'actrice Geneviève Bujold y campe le rôle de la jeune Élisabeth, qui se remémore l'aventure de son premier mariage et de son issue tragique. Mariée très jeune à un homme tourmenté et violent, elle s'est éprise d'un médecin avec qui elle complote la mort de son mari.
Maria Chapdelaine (Division de Groupe TVA inc.)
Maria Chapdelaine est un drame sentimental réalisé par Gilles Carle en 1983. Cette romance est basée sur le roman emblématique écrit par Louis Hémon dans les années 1920 dans lequel il raconte la vie difficile des Chapdelaine à Péribonka, au Lac-Saint-Jean. Entre deux corvées, la belle et fière Maria, interprétée par Carole Laure, se laisse emporter par ses idées de mariage. À travers les choix de sa famille et ses rêves perdus, elle se résigne à épouser Eutrope Gagnon et choisit de rester dans son coin de pays.
Bonheur d'occasion (Ciné Saint-Paul)
Bonheur d'occasion est l'adaptation cinématographique par le cinéaste Claude Fournier du roman éponyme de l'auteure albertaine Gabrielle Roy. L'histoire se déroule à Montréal au cours de la Seconde Guerre mondiale, alors que le Québec souffre des conséquences de la Grande Dépression. Dans ce chassé?croisé amoureux sur fond de pauvreté dans le quartier Saint-Henri en 1940, Florentine Lacasse, une jeune fille de 19 ans qui aide ses parents à subsister en travaillant comme serveuse, rêve d'une vie meilleure. Elle tombe sous le charme d'un client qui l'invite au cinéma, mais Jean Lévesque, ambitieux et jaloux de son indépendance affective, met fin à la relation en présentant un ami à Florentine.
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