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Café de Flore à la conquête du Canada anglais
TORONTO
Publié le 2 novembre 2011 Après avoir récolté plus de 1,3 M$ au box-office québécois, Café de Flore tentera sa chance au Canada anglais. Le film de Jean-Marc Vallée prendra l'affiche à Toronto le 18 novembre, avant de sortir en décembre dans d'autres grandes villes canadiennes.
«C'est une sortie progressive, explique Annie Tremblay, vice-présidente aux communications chez Alliance Vivafilm, le distributeur québécois du film. La stratégie consiste à faire rouler d'abord le film à Toronto avant de prendre de l'expansion ailleurs au pays quelques semaines plus tard.»
En décembre, Café de Flore devrait donc prendre l'affiche dans d'autres grandes villes canadiennes, comme Vancouver, Calgary, Winnipeg, Moncton et Ottawa. «Ce sera une très belle sortie pour ce genre de film, souligne Annie Tremblay. Au Canada anglais, Café de Flore sera distribué par Alliance Films, la maison mère d'Alliance Vivafilm.
«Les gens d'Alliance à Toronto croient énormément au film, indique Annie Tremblay. Ils l'ont beaucoup aimé et ont vu son potentiel en constatant l'accueil très enthousiaste que Café de Flore a reçu au Festival de Toronto en septembre dernier. Jean-Marc (Vallée) et Vanessa Paradis (qui joue le rôle féminin principal du film) avaient passé une journée entière à faire des entrevues avec des journalistes canadiens-anglais. Il y avait vraiment beaucoup d'intérêt autour du film.»
BONNE PRESSE
Café de Flore a d'ailleurs déjà une bonne partie de la presse torontoise de son côté. Le long métrage a en effet été encensé par certains journaux lors de sa projection au Festival du film de Toronto. Le Globe and Mail avait même qualifié le film québécois d'«oeuvre magistrale, belle et complexe».
Après le Canada anglais, ce sera au tour du public français de découvrir le nouveau film de Jean-Marc Vallée. Café de Flore doit prendre l'affiche en France à la fin janvier. Aux dernières nouvelles, le distributeur français, TF1-UGC, prévoyait lancer le long métrage sur une centaine d'écrans.
Le film québécois devrait sortir ensuite en Angleterre. En entrevue récemment au Journal, le patron de Momentum Pictures, qui distribuera le film au Royaume-Uni, disait envisager une sortie sur une vingtaine d'écrans, au printemps prochain.
Café de Flore a été vendu dans une quinzaine de pays à ce jour, dont la Belgique, l'Italie, l'Espagne, la Nouvelle-Zélande et l'Autriche.
Encore à l'affiche dans plusieurs salles au Québec, Café de Flore cumule à ce jour des recettes de plus de 1,3 M$, selon Cinéac.
Pas facile de percer le marché anglophone
Qu'ont en commun Bon Cop, Bad Cop, Incendies, Les invasions barbares et Maurice Richard? Ils figurent parmi les rares films québécois qui ont réussi ces dernières années à percer le difficile marché du Canada anglais.
Champion du box-office québécois en 2006, Bon Cop Bad Cop d'Érik Canuel avait en effet obtenu un intéressant succès populaire dans le reste du pays avec des recettes de 1,6 M$ aux guichets.
Porté par d'excellentes critiques et par une nomination aux Oscars, Incendies de Denis Villeneuve a aussi bien fonctionné au Canada anglais, où il a cumulé des recettes de 1 M$. Même chose pour Les invasions barbares de Denys Arcand qui avait obtenu des résultats similaires, avant de remporter l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Sorti en 2006 sur 171 écrans à travers le pays, le drame sportif Maurice Richard de Charles Binamé avait quant à lui engrangé environ 687 000 $. Mais ce sont là des exceptions. Car, en général, le public canadien-anglais se montre peu ouvert au cinéma de la Belle Province. Au fil des années, plusieurs films québécois se sont cassé la figure.
«Je me demande parfois pourquoi on lance nos films au Canada anglais, indique le producteur de Bon Cop, Bad Cop, Kevin Tierney. Quand on analyse les résultats des films québécois au Canada anglais, on remarque qu'il y a seulement certains endroits où ça peut marcher, comme Toronto, Vancouver ou Winnipeg. En dehors de ces villes, c'est très difficile. Le cinéma québécois est marginal ailleurs au pays où il est considéré comme du cinéma étranger. Mais il faut dire que c'est la même chose ici avec le cinéma canadien- anglais.»
ET STARBUCK?
Pour André Rouleau, producteur de Starbuck et Funkytown, il ne faut jamais s'attendre à des miracles quand on sort un film québécois au Canada anglais. Funkytown n'y a pas eu le succès escompté au début de l'année. Quant à Starbuck, il a pris l'affiche dans la Ville reine après avoir été bien reçu au Festival de Toronto, et il est toujours présenté sur quelques écrans à travers le pays.
«Pour Starbuck, c'est une sortie en plusieurs étapes, souligne André Rouleau. On est rendu actuellement à environ 45 000 $ au box-office canadien-anglais. On vise autour de 100 000 $, ce qui serait très bien pour un film francophone.»
«C'est une sortie progressive, explique Annie Tremblay, vice-présidente aux communications chez Alliance Vivafilm, le distributeur québécois du film. La stratégie consiste à faire rouler d'abord le film à Toronto avant de prendre de l'expansion ailleurs au pays quelques semaines plus tard.»
En décembre, Café de Flore devrait donc prendre l'affiche dans d'autres grandes villes canadiennes, comme Vancouver, Calgary, Winnipeg, Moncton et Ottawa. «Ce sera une très belle sortie pour ce genre de film, souligne Annie Tremblay. Au Canada anglais, Café de Flore sera distribué par Alliance Films, la maison mère d'Alliance Vivafilm.
«Les gens d'Alliance à Toronto croient énormément au film, indique Annie Tremblay. Ils l'ont beaucoup aimé et ont vu son potentiel en constatant l'accueil très enthousiaste que Café de Flore a reçu au Festival de Toronto en septembre dernier. Jean-Marc (Vallée) et Vanessa Paradis (qui joue le rôle féminin principal du film) avaient passé une journée entière à faire des entrevues avec des journalistes canadiens-anglais. Il y avait vraiment beaucoup d'intérêt autour du film.»
BONNE PRESSE
Café de Flore a d'ailleurs déjà une bonne partie de la presse torontoise de son côté. Le long métrage a en effet été encensé par certains journaux lors de sa projection au Festival du film de Toronto. Le Globe and Mail avait même qualifié le film québécois d'«oeuvre magistrale, belle et complexe».
Après le Canada anglais, ce sera au tour du public français de découvrir le nouveau film de Jean-Marc Vallée. Café de Flore doit prendre l'affiche en France à la fin janvier. Aux dernières nouvelles, le distributeur français, TF1-UGC, prévoyait lancer le long métrage sur une centaine d'écrans.
Le film québécois devrait sortir ensuite en Angleterre. En entrevue récemment au Journal, le patron de Momentum Pictures, qui distribuera le film au Royaume-Uni, disait envisager une sortie sur une vingtaine d'écrans, au printemps prochain.
Café de Flore a été vendu dans une quinzaine de pays à ce jour, dont la Belgique, l'Italie, l'Espagne, la Nouvelle-Zélande et l'Autriche.
Encore à l'affiche dans plusieurs salles au Québec, Café de Flore cumule à ce jour des recettes de plus de 1,3 M$, selon Cinéac.
Pas facile de percer le marché anglophone
Qu'ont en commun Bon Cop, Bad Cop, Incendies, Les invasions barbares et Maurice Richard? Ils figurent parmi les rares films québécois qui ont réussi ces dernières années à percer le difficile marché du Canada anglais.
Champion du box-office québécois en 2006, Bon Cop Bad Cop d'Érik Canuel avait en effet obtenu un intéressant succès populaire dans le reste du pays avec des recettes de 1,6 M$ aux guichets.
Porté par d'excellentes critiques et par une nomination aux Oscars, Incendies de Denis Villeneuve a aussi bien fonctionné au Canada anglais, où il a cumulé des recettes de 1 M$. Même chose pour Les invasions barbares de Denys Arcand qui avait obtenu des résultats similaires, avant de remporter l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Sorti en 2006 sur 171 écrans à travers le pays, le drame sportif Maurice Richard de Charles Binamé avait quant à lui engrangé environ 687 000 $. Mais ce sont là des exceptions. Car, en général, le public canadien-anglais se montre peu ouvert au cinéma de la Belle Province. Au fil des années, plusieurs films québécois se sont cassé la figure.
«Je me demande parfois pourquoi on lance nos films au Canada anglais, indique le producteur de Bon Cop, Bad Cop, Kevin Tierney. Quand on analyse les résultats des films québécois au Canada anglais, on remarque qu'il y a seulement certains endroits où ça peut marcher, comme Toronto, Vancouver ou Winnipeg. En dehors de ces villes, c'est très difficile. Le cinéma québécois est marginal ailleurs au pays où il est considéré comme du cinéma étranger. Mais il faut dire que c'est la même chose ici avec le cinéma canadien- anglais.»
ET STARBUCK?
Pour André Rouleau, producteur de Starbuck et Funkytown, il ne faut jamais s'attendre à des miracles quand on sort un film québécois au Canada anglais. Funkytown n'y a pas eu le succès escompté au début de l'année. Quant à Starbuck, il a pris l'affiche dans la Ville reine après avoir été bien reçu au Festival de Toronto, et il est toujours présenté sur quelques écrans à travers le pays.
«Pour Starbuck, c'est une sortie en plusieurs étapes, souligne André Rouleau. On est rendu actuellement à environ 45 000 $ au box-office canadien-anglais. On vise autour de 100 000 $, ce qui serait très bien pour un film francophone.»