De père en flic: 4 M $

Harry Potter a été plus populaire que Michel Côté et Louis-José Houde dans les salles de cinéma, ce week-end. N'empêche, De père en flic a quand même engrangé des recettes qui dépassent maintenant la barre des 4 millions de dollars, après seulement 12 jours en salles.

Pour son deuxième week-end en salle, De père en flic a cumulé des recettes brutes de 1 058 107 $.

Au total, depuis sa sortie le 8 juillet dernier, le film d'Émile Gaudreault a généré des recettes de 4 077 221 $.

Évidemment, la compétition est de taille avec la sortie la semaine dernière du sixième chapitre d'Harry Potter, Harry Potter et le prince de sang-mêlé.

Pour son premier week-end à l'affiche, le petit sorcier a généré 1 641 739 $ de recettes, portant le total à 2 870 532 $ depuis sa sortie.

La troisième position du box-office est occupée par L'Ère de glace, l'aube des dinosaures, suivi de Transformers, la revanche, et du film La Proposition.

BAISSE DE 20 %

Selon Cinéac, qui compile les recettes de tous les films pour l'ensemble des écrans du Québec, De père en flic s'est bien défendu devant Harry Potter.

«De père en flic est en baisse de 20 % par rapport à son premier week-end en salles. C'est vraiment très bien si on prend en compte la sortie massive d'un autre film comme Harry Potter», indique Simon Beaudry, président de Cinéac, en précisant qu'en règle générale, les films qui en sont à leur deuxième week-end en salle connaissent une baisse de 35 % ou de 40 % devant la sortie de superproductions américaines.

«C'est signe que le bouche-à-oreille fonctionne très bien pour De père en flic», affirme-t-il.

Alliance Vivafilm, qui distribue De père en flic, se félicite évidemment des résultats.

«Il y a 70% du box-office qui est généré par deux films. On est très bien positionnés», laisse entendre Patrick Roy, président d'Alliance Vivafilm.

«Qu'on réussisse à atteindre ce résultat=là avec la sortie d'un film comme Harry Potter, c'est exceptionnel», ajoute-t-il, en précisant qu'Harry Potter et le prince de sang-mêlé occupe 166 écrans, contre 122 pour De père en flic.

«Harry Potter sort aussi en anglais, alors il y a des copies de plus, ce qui l'avantage d'une certaine façon», explique M. Roy.

SUR LES TRACES DE BON COP, BAD COP

Le succès de la comédie québécoise n'est pas sans rappeler celui de Bon cop, bad cop , sorti en août 2006, dont les recettes le premier week-end avaient atteint 1 438 921 $ (contre 1 314 755 $ pour De père en flic).

«De père en flic suit la courbe de Bon cop, bad cop, mais Bon cop, bad cop avait pris l'affiche en août, dans une période plus morte, avec moins de compétition», souligne Simon Beaudry.

Au final, Bon cop, bad cop a engrangé des recettes de 10,6 M$.

De père en flic a été tourné l'été dernier, durant 36 jours, avec un budget de 7 M$. Produit par Cinémaginaire, le film raconte l'histoire d'un père et de son fils, tous deux policiers, qui doivent faire équipe pour sauver l'un de leurs collègues.